|
|
Actualité
Cliquez ici pour plus de détails .
Notre ville a été secouée par une nouvelle tragique : une enfant de neuf ans victime des abus sexuels de son beau père était enceinte de jumeaux. Sa sur aînée, âgée de 13 ans, avait subi les mêmes sévices. Cette horrible histoire durait depuis près de trois ans. Quand le conseil de Alagoinha a découvert les faits, il a tenté de tout mettre en uvre pour aider les enfants et les parents. Le 27 février, la justice a confié les enfants à linstitut médical légal de Caruaru, dans lEtat de Pernambuco. Dautres examens complémentaires ont été réalisés (avec des sexologues, des psychologues) ensuite à linstitut médical de lenfance de Recife. Cest à cet endroit que la victime a rencontré une assistante sociale du nom de Karolina Rodrigues et son assistante Marie-José Gomes. Cette dernière a refusé lhypothèse de lavortement au nom de sa conscience chrétienne. Karolina Rodrigues a décidé de porter ce cas devant le conseil de Alagoinha. Les cinq conseillers de la ville ont refusé pour les mêmes motifs. Ils ont transmis leur avis à linstitut médical de Caruaru. Une copie a été donnée à Karolina Rodrigues en ma présence et celle du père de la victime, monsieur Erivaldo. Le 28 février, je suis invité à participer au conseil de linstitut médical de lenfance de Recife en compagnie de Marie-José Gomes et de deux membres de notre paroisse. Nous en profitons pour aller visiter la victime et sa mère. Elles se trouvent au quatrième étage de létablissement, dans un appartement isolé. Laccès est très strict. Je suis obligé de rester dans le couloir mais jarrive à parler avec la mère de la petite. Elle mavoue avoir signé des papiers. Je minquiète car cette femme est analphabète. Comme elle est incapable dapposer sa signature, on a pris ses empreintes digitales. Je lui demande ce quelle pense à propos de lavortement. Elle montre des sentiments très maternels et surtout une préoccupation extrême pour sa fille. Elle répond : je ne veux pas que ma fille avorte » La maman me parle de son état de santé : ça va bien, elle joue avec des poupées quon vient de lui donner. Nous repartons avec la ferme conviction que la mère est totalement défavorable à lavortement de ses petits fils. Personne na le droit de tuer personne ajoute-t-elle. Seul Dieu peut disposer de la vie Le 2 mars, nous retournons à linstitut de Recife. Nous sommes autorisés à monter au 4e étage pour visiter la victime. Mais, arrivés au premier étage, un fonctionnaire de linstitut nous interdit de monter plus haut. Il nous demande de voir lassistante sociale dans un autre bâtiment. Nous tombons nez à nez avec Karolina Rodrigues. Je suis en compagnie de Marie José Gomes et de monsieur Erivaldo qui soppose à lavortement de ses petits fils. Quand lassistante découvre mon identité, elle dit devant tout le monde : il sagit dune affaire médicale même si le prêtre qui est là estime quil sagit dune question de morale. Nous interrogeons Karolina Rodrigues sur létat de santé de lenfant. Elle affirme que tout est déjà résolu avec laccord de la maman. La procédure médicale va suivre son cours. Elle insiste sur son état critique sans fournir aucun élément de la part dun médecin. Elle se retranche aussi derrière la loi : dans ce cas, le mieux est de sauver la vie de lenfant. Nous répondons : il ny a pas une seule vie à sauver mais trois ! Elle ne veut rien entendre. Karolina Rodrigues demande à Monsieur Erivaldo de lui parler seul à seul. Pendant près de 25 minutes. En sortant, ce dernier me révèle quil vient de changer davis à propos de lavortement : lassistante ma prévenu que ma fille était menacée de mort... Si elle est en danger, il faut la sauver Quitte à lui retirer les ftus a-t-il murmuré. Tout paraissait alors terminé. Cest alors que larchevêque de Recife, dom José Cardoso, et lévêque de Pesqueira, dom Franceso Biasin, se sont impliqués dans la procédure. Mgr Cardoso a convoqué un groupe de médecins, davocats, de psychologues, de juristes pour étudier la légalité de cette affaire. Lors de cette réunion, le 3 mars, à la résidence de larchevêque, il y avait le directeur de linstitut médical de lenfance de Recife, Antonio Figueiras. Il a reconnu en public les pressions exercées par Katerina Rodrigues. Il a contacté lhôpital pour suspendre lavortement. Un peu plus tard, larchevêque de Recife reçoit un appel de monsieur Figueiras linformant quun groupe féministe Curumin aurait convaincu la maman daccepter un transfert de sa fille vers un autre hôpital. Nous retournons sur place avec Maria Gomes. On la fait attendre en prétextant la rotation des équipes (lenfant était déjà transférée). Personne nose lui dire quelque chose. Comment une personne en péril de mort peut-elle obtenir un bon de sortie ? Comment létat de la victime a-t-il pu changer si rapidement ? Quest-ce que le Curumin a pu dire à la mère ? Le 4 mars, nous apprenons que lenfant est internée à lhôpital de CISAM (centre intégral de santé Amaury de Medeiros spécialisé dans les grossesses à risques). Cela se trouve au nord de Recife. Notre espoir de voir deux enfants vivants disparaît brutalement. Tout cela à cause dune manipulation de conscience et dun manque de respect pour la vie humaine. Jai raconté tout cela pour que les gens sachent la vérité. » ____________________________________ Tiré de SME-Infonet http://www.webzinemaker.com/sme/, webzine publié par la Société des prêtres du Séminaire de Québec. |
Mon site internet DERNIÈRES HOMÉLIES
Galerie
Dernières notes
Prière, manque et désir
27/01/2019
350e séminaire
année de la miséricorde
Benoît XVI
bernard émond
catholique
christ
croix
esprit saint
espérance
foi
futurs prêtres
hermann giguère
histoire
insuffisance
marco veilleux
miséricorde
nouvelle évangélisation
pape
pape françois
pastorale
pierre gaudette
prière
prêtres
pâques
québec
renouveau charismatique
rome
résurrection
société
spiritualité
synode
séminaire
séminaire de québec
séminaristes
témoignage
valeurs
vie
église
évangélisation
évêques
Liste de liens
Archives
|
Le blogue d'Hermann Giguère prend le relais du webzine du Séminaire de Québec.
Début du webzine: 7 mars 2005. Début du blogue: 2 mars 2011 et refonte le 20 novembre 2014. Merci de votre visite. Site internet |
Actualité
Commentaires (0)