Dans une entrevue au magazine Pèlerin, Francis Cabrel loin de cacher ses convictions de croyant, les affiche ouvertement et s'en réjouit. "Je suis catholique de fait et de conviction, dit-il". La foi l'a accompagné au cours des années, une foi toujours présente et vivante encore aujourd'hui alors qu'il aborde la soixantaine.


Francis Cabrel : « J’adhère totalement aux fondements du message du Christ qui est d’une grande clarté et qui parle d’amour du prochain. » (Crédits photo Pèlerin  © Claude Gassian)
Francis Cabrel : « J’adhère totalement aux fondements du message du Christ qui est d’une grande clarté et qui parle d’amour du prochain. » (Crédits photo Pèlerin © Claude Gassian)
Voici des extraits de cette entrevue que vous pouvez lire en entier, en cliquant ici.

Après la remarque qui suit : "Quand, il y a quelques mois, les deux aînées ont décidé de partir, je l’ai très mal vécu. Je me suis senti abandonné", la personne qui mène l'entrevue continue en abordant par ce biais la foi de Francis Cabrel.

Est-ce ce vertige qui vous a poussé à évoquer votre foi catholique à travers Dans chaque cœur ?
F.C. Ce n’est ni un aveu, ni une déclaration publique, car je n’ai jamais fait mystère de ma foi.
Mes grands-parents, d’origine italienne, étaient très pratiquants. Mes parents m’ont inculqué les valeurs du catholicisme. Quand j’évoque « le crucifié du Golgotha », son sacrifice résonne parfaitement en moi.

Le Christ vous accompagne-t-il au quotidien ?
F.C. Je le prends à témoin et je le remercie régulièrement. C’est un personnage qui fait partie du rêve, de la pureté et du don de soi. J’adhère totalement aux fondements de son message qui est d’une grande clarté et qui parle d’amour du prochain. Mais ce que je n’aime pas, c’est ce que certains ont fait de sa parole.

C’est ce que vous avez décrié dans Les cardinaux en costume, un titre de votre album précédent ?
F.C. Oui. Pour moi, les cardinaux en costume, ce sont toutes les personnes, dans l’Église ou dans d’autres domaines, qui profitent d’une fonction ou d’un pouvoir pour leurs intérêts égoïstes.

Pensez-vous que les réformes engagées par le pape François pour réformer l’Église aillent dans le bon sens ?
F.C. Plus proche des gens, plus vrai, un peu moins écrasé par le costume, ce pape donne l’impression d’être un homme libre.
Courageux, il n’a pas peur de bousculer et de faire réfléchir les catholiques pour les ramener à l’essentiel du message du Christ. Il dit des choses fortes, prend position sur des questions importantes comme le sort des migrants ou des chrétiens d’Orient. Reste à savoir comment ces déclarations peuvent devenir des actions concrètes.

Vous doutez de ses chances de réussite ?
F.C. J’ai espoir en la jeunesse. On prétend souvent que les valeurs chrétiennes sont menacées ou en recul. Mais des événements comme les Journées mondiales de la jeunesse, qui rassemblent des centaines de milliers de jeunes, donnent le sentiment qu’il y a un regain de spiritualité. Je suis admiratif de cette ferveur qui dépoussière l’image des catholiques, qu’on assimile trop souvent à des personnes âgées et conservatrices. La jeunesse catholique me semble prête à suivre le pape François dans ses réformes.

La religion peut-elle sortir l’humanité des conflits auxquels elle est confrontée ?
F.C. Je pense qu’à la base, toutes les religions prônent bonté, amour et paix. Une poignée de personnes essaient de détourner ces valeurs à leur avantage et insufflent le mal. Si toutes les religions travaillent de concert, on peut espérer un avenir radieux pour tous.

25 avril 2015 tiré du magazine Pèlerin

Créé le 20/04/2015
Publié par : Eyoum Nganguè
Édité par : Cécile Picco
Publié dans Pèlerin
n°6908 du 23 avril 2015





QUI SUIS-JE?
Mon site internet

DERNIÈRES HOMÉLIES
Vous y trouverez l'homélie du dimanche publiée le mardi qui précède. Bonne méditation!





Galerie
site_sme_eudistes.jpg
675A0051.JPG
tombeau_crypte_sme_porte_ouverte.jpg
pavillon_jean_olivier_briand_galeries.jpg
PêcheMiraculeuseEntier.JPG
porte_1delafabirque.jpg

Album sur les édifices du Sémiaire de Québec avec diaporama