Article du journaliste Jean-Manuel Teotonio paru sur le site du journal L'Autre Voix le 7 janvier 2013.


Jean-Manuel Teotonio
Jean-Manuel Teotonio
«On ne peut pas faire abstraction de la Côte-de-Beaupré», explique Jacques Roberge, Supérieur général du Séminaire. L'histoire qui lie la Côte-de-Beaupré au Séminaire de Québec débute en 1662 lorsque Monseigneur de Laval acquiert la Seigneurie de Beaupré et l'Île d'Orléans. Il souhaitait ainsi doter la Société des prêtres du Séminaire des Missions Étrangères de Québec (ancien nom du Séminaire de Québec) des ressources afin d'assurer la pérennité du Séminaire et pour accomplir leurs œuvres, notamment l'évangélisation et la formation des prêtres. Il souhaitait ainsi structurer son diocèse.

Les prêtres allaient célébrer des messes et faire leur travail dans la région pour ensuite revenir à Québec pour s'y reposer. Petit à petit, des paroisses ont été fondées et c'est le Séminaire de Québec qui assurait les commodités pour les prêtres sur place, affirme M. Roberge.

Il raconte que Monseigneur de Laval a également joué le rôle de seigneur puisque selon les termes de l'entente lors de l'achat, il devait jouer le rôle qu'avaient avant lui les Cent-Associés, c'est-à-dire travailler au développement de la région. L'Île d'Orléans a quant à elle été vendue assez rapidement en échange de l'île Jésus (aujourd'hui la ville de Laval) et de la petite seigneurie de la petite nation (Montebello).

Vestiges

La région compte plusieurs bâtiments qui témoignent encore aujourd'hui de la présence du Séminaire par le passé, dont le Moulin du Petit-Pré, à Château-Richer, le bâtiment qui abrite aujourd'hui le Centre d'interprétation de la Côte-de-Beaupré ainsi que Saint-Louis-de-Gonzague-de-Cap-Tourmente, toujours une propriété du Séminaire.

Le territoire de la Seigneurie de Beaupré s'étend aujourd'hui sur 1 600 km2, partant à l'ouest de Stoneham et Sainte-Brigitte-de-Laval jusqu'à la rivière du gouffre à Saint-Urbain, dans Charlevoix. Grâce à ce territoire, le Séminaire de Québec joue encore un rôle économique important. Le parc éolien présentement en construction se retrouve sur son territoire. L'institution permet aussi l'exploitation de 15 000 mètres cubes de bois par année, sur une possibilité de 250 000 mètres cubes. Ce volume de bois est en grande partie exploité par la compagnie Québec-Montmorency, basée à Château-Richer.

Usine

La forêt du Séminaire a alimenté pendant de nombreuses années l'usine d'Abitibi-Bowater, fermée aujourd'hui, mais qui a tout de même connu un passé glorieux à une certaine époque, estime M. Roberge. On dénombre de nombreux clubs de chasse et pêche sur son territoire. «En haute saison, on estime que de 400 à 450 personnes y travaillent», indique le Supérieur général en parlant de la Seigneurie de Beaupré. «Je crois que le Séminaire de Québec contribue encore à l'essor économique de la Côte-de-Beaupré», estime-t-il.

Une rencontre entre les maires, les représentants de la MRC et le Séminaire de Québec est d'ailleurs prévue le 5 avril au calendrier des festivités pour le 350e anniversaire de l'institution religieuse.

Cet article est tiré du journal L'Autre Voix, membre du Groupe Québec Hebdo du 7 janvier 2013



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