Lors d’une rencontre de famille à Sutton au début de cette année, Serge a surpris tout le monde, et notamment la principale intéressée, en se mettant un genou à terre pour lui demander de l’épouser. Émotions, rires, félicitations.
Quelques semaines plus tard, les futurs époux me contactent pour me demander de présider à leur mariage qu’ils désirent faire à l’église. J’accepte, naturellement.
Je sais que depuis, ils ont pris la peine de suivre la préparation au mariage religieux qu’offre la paroisse de St-Blaise, qu’ils ont, bien sûr, réfléchi encore sur leur démarche et qu’ils sont conscients du pas qu’ils feront devant nous aujourd’hui.
I- Des traces d’amour qui manifestent la beauté de la vie
Leur amour a déjà laissé des traces importantes. C’est lui qui les a réuni d’abord en couple, puis c’est lui qui s’est prolongé dans une belle petite fille, Catherine, que j’ai eu le plaisir de baptiser en septembre dernier.
Laisser des traces, c’est le propre, c’est l’essentiel de l’amour. Certains diront, oui, mais ces traces sont parfois malheureuses. Elles peuvent, hélas! susciter des blessures longues à guérir, engendrer des deuils difficiles à vivre. Oui, mais des traces d’amour, ce sont aussi des traces de vie, c’est vivre, c’est la vie qui se développe, qui grandit, qui évolue.
La vie, en effet, est un don merveilleux que nous partageons tous. C’est le mouvement, l’être, la croissance, la nouveauté, l’imprévu, la satisfaction. « Que c’est beau la vie » comme chantait Jean Ferrat.
Rachel et Serge apprécient la vie dans toutes ses dimensions. Ce qui est vivant les fascine. Regardez autour d’eux; il y a Catherine, bien sûr, mais aussi chevaux, chiens, poules, lapins et que sais-je encore. L’étape qu’ils vivent aujourd’hui en se mariant à l’église ne changera pas leur trajectoire de vie, mais elle laissera des traces d’amour, elle aussi.
II- Des traces qui sont des semences de vie éternelle en Jésus-Christ
Ces traces laissées par leur amour béni à l’église prendront, nous le souhaitons, des formes et des couleurs inspirées du message de Jésus-Christ chez qui ils chercheront et trouveront inspiration, courage et élan.
En effet, Jésus, ce galiléen d’il y a 2000 ans, toujours vivant pour les croyants et croyantes qui le reconnaissent comme leur Seigneur et Sauveur, ce Jésus a vécu un amour fou pour l’humanité, pour l’Église, pour nous. Il nous reste uni de façon mystérieuse dans cet amour comme le sont l’époux et l’épouse. Il se fait l’Époux de toute l’humanité.
C’est ce que l’union du mariage signifie pour un chrétien croyant. Les baptisés qui s’unissent dans une relation d’époux et d’épouse nous permettent d’imaginer un peu ce qu’est la relation que Jésus-Christ a avec chacun et chacune d’entre nous. Comme tout amour, celle-ci laisse et laissera des traces qui ne s’effacent pas, des semences de vie éternelle que nous espérons dans la foi.
Conclusion
Que cette célébration religieuse du mariage de Rachel et Serge nous permette de nous ouvrir encore plus à ce don de la vie qui se manifeste ici dans toute sa beauté et qui pour les baptisés est l’annonce d’une vie qui ne finit pas, d’un banquet céleste auquel nous sommes tous conviés.
Amen
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Il est temps maintenant d’accompagner Rachel et Serge dans leur échange de consentements. Je les invite à se lever et à venir me rejoindre en avant.
Hermann Giguère, prêtre
le 14 août 2004
Quelques semaines plus tard, les futurs époux me contactent pour me demander de présider à leur mariage qu’ils désirent faire à l’église. J’accepte, naturellement.
Je sais que depuis, ils ont pris la peine de suivre la préparation au mariage religieux qu’offre la paroisse de St-Blaise, qu’ils ont, bien sûr, réfléchi encore sur leur démarche et qu’ils sont conscients du pas qu’ils feront devant nous aujourd’hui.
I- Des traces d’amour qui manifestent la beauté de la vie
Leur amour a déjà laissé des traces importantes. C’est lui qui les a réuni d’abord en couple, puis c’est lui qui s’est prolongé dans une belle petite fille, Catherine, que j’ai eu le plaisir de baptiser en septembre dernier.
Laisser des traces, c’est le propre, c’est l’essentiel de l’amour. Certains diront, oui, mais ces traces sont parfois malheureuses. Elles peuvent, hélas! susciter des blessures longues à guérir, engendrer des deuils difficiles à vivre. Oui, mais des traces d’amour, ce sont aussi des traces de vie, c’est vivre, c’est la vie qui se développe, qui grandit, qui évolue.
La vie, en effet, est un don merveilleux que nous partageons tous. C’est le mouvement, l’être, la croissance, la nouveauté, l’imprévu, la satisfaction. « Que c’est beau la vie » comme chantait Jean Ferrat.
Rachel et Serge apprécient la vie dans toutes ses dimensions. Ce qui est vivant les fascine. Regardez autour d’eux; il y a Catherine, bien sûr, mais aussi chevaux, chiens, poules, lapins et que sais-je encore. L’étape qu’ils vivent aujourd’hui en se mariant à l’église ne changera pas leur trajectoire de vie, mais elle laissera des traces d’amour, elle aussi.
II- Des traces qui sont des semences de vie éternelle en Jésus-Christ
Ces traces laissées par leur amour béni à l’église prendront, nous le souhaitons, des formes et des couleurs inspirées du message de Jésus-Christ chez qui ils chercheront et trouveront inspiration, courage et élan.
En effet, Jésus, ce galiléen d’il y a 2000 ans, toujours vivant pour les croyants et croyantes qui le reconnaissent comme leur Seigneur et Sauveur, ce Jésus a vécu un amour fou pour l’humanité, pour l’Église, pour nous. Il nous reste uni de façon mystérieuse dans cet amour comme le sont l’époux et l’épouse. Il se fait l’Époux de toute l’humanité.
C’est ce que l’union du mariage signifie pour un chrétien croyant. Les baptisés qui s’unissent dans une relation d’époux et d’épouse nous permettent d’imaginer un peu ce qu’est la relation que Jésus-Christ a avec chacun et chacune d’entre nous. Comme tout amour, celle-ci laisse et laissera des traces qui ne s’effacent pas, des semences de vie éternelle que nous espérons dans la foi.
Conclusion
Que cette célébration religieuse du mariage de Rachel et Serge nous permette de nous ouvrir encore plus à ce don de la vie qui se manifeste ici dans toute sa beauté et qui pour les baptisés est l’annonce d’une vie qui ne finit pas, d’un banquet céleste auquel nous sommes tous conviés.
Amen
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Il est temps maintenant d’accompagner Rachel et Serge dans leur échange de consentements. Je les invite à se lever et à venir me rejoindre en avant.
Hermann Giguère, prêtre
le 14 août 2004
Rachel et Serge