L’évangile de saint Jean ne raconte rien de la vie de Jésus avant sa rencontre avec son cousin Jean-Baptiste sur les bords du Jourdain. Ce qui nous est présenté aujourd’hui au début du récit de la vie et de la prédication de Jésus, c’est le moment où la vie de Jésus a pris un tournant qui sera sans retour en arrière et qui le mènera jusqu’à la Passion où il mourra sur la croix pour ressusciter trois jours plus tard.
Regardons d’un peu plus près ce qu’a été ce tournant fondamental dans la vie de Jésus
I – Un jeune juif comme les autres
Nous savons par les autres évangélistes, notamment, saint Luc, que Jésus a été élevé à Nazareth auprès de son père, Joseph, et de sa mère, Marie et avec la nombreuse parenté dont parlent les évangiles en plusieurs endroits.. C’est là, qu’après son adolescence dont saint Luc raconte un épisode, celui de la disparition et du recouvrement de Jésus au Temple de Jérusalem lors d’un pèlerinage (Luc 2, 41-50), il a grandi « en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2, 52).
Il semblerait qu’il soit demeuré avec ses parents comme un bon enfant juif. Il exerçait le même métier que son père Joseph : le métier de charpentier (Marc 6, 3 et Mathieu 13, 55).
Qu’est-ce qui va l’amener à quitter Nazareth pour venir se faire baptiser par Jean-Baptiste? On peut penser qu’il s’agit d’une décision mûrement réfléchie. Jésus est vraisemblablement dans la trentaine. Ses perceptions de la religion juive qu’il connaît bien et qu’il pratique avec ferveur lui indiquent une voie qui le rejoint et qui éveille ce qui est déjà en lui par la main de Dieu. Il se sent destiné à autre chose qu'au métier de charpentier.
C’est pourquoi, on peut penser qu’après une bonne réflexion et un bon discernement, il décide, en ces jours où il entend parler de son cousin qui prêche sur les bords du Jourdain, de prendre son courage à deux mains, pourrait-on dire, et de se lancer sans filet de secours, de s'engager dans un tournant où il accepte d’avance de ne revenir en arrière pour aucune raison.
Nous avons donc devant nous un homme mûr, dans la trentaine, qui décide par lui-même de se manifester comme serviteur de Dieu. Il est enflammé par le désir de consacrer sa vie au service du Dieu de l'Alliance avec Abraham, du Dieu de son peuple, du Dieu qui remplit sa vie depuis toujours. Il le fait de son plein gré. C’est une décision humaine généreuse comme chez bien d’autres personnes avant lui.
Ce qui est différent ce sont les résultats immédiats de cette décision que l’évangile nous présente.
II – La manifestation de l’Esprit en Jésus
Réécoutons le témoignage de Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu … si je suis venu baptiser dans l’eau c’est pour qu’il soit manifesté à Israël... J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit ‘ Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint. Moi, j’ai vu et je rends témoignage que c’est lui le Fils de Dieu ».
« C’est lui le Fils de Dieu ». Le jeune juif de Nazareth, venu humblement se consacrer à Dieu, entend cette révélation extraordinaire. Il ne peut qu’en être bouleversé au plus haut point. Le tournant qui l’a amené sur les bords du Jourdain prend une direction qui lui donne un éclairage nouveau sur ce qu’il est et ce que Dieu attend de Lui. Ces mots résonnent pour lui comme quelque chose qu’il sentait en lui depuis longtemps. Ils sont une confirmation de ce qu’il vit dans son être profond.
Il ne s’agit plus d’un tournant comme un changement de carrière, il s’agit ici d’un tournant qui touche l’être même de la personne. Vous avez peut-être déjà vécu des situations un peu semblables. Par exemple, vous vous rapprochez d’une personne ou vous fréquentez un groupe, vous vous y engagez et hop ! vous avez la vocation, vous avez le feu sacré, vous êtes dans votre élément, vous êtes comblés. C’est un exemple, mais qui est encore bien loin de ce que Jésus vit sur les bords du Jourdain. Il n’est pas seulement comblé. Son être est profondément touché. Il l’est au point où il sera pour toujours consacré à faire la volonté de son Père et à la manifester à ses contemporains et au monde entier par ses disciples après la Pentecôte.
Comme le dit Jean-Baptiste, c’est lui le Fils de Dieu et nul ne pourra connaître le Père si ce n’est par lui (Jean 10, 30). En ce moment, tout est là, mais c’est au cours des années à venir que cette réalité se laissera mieux découvrir par Jésus et qu’elle le mènera sur les chemins de la Palestine pour annoncer l’amour de Dieu, son Père, pour l’humanité tout entière. Comme l'annonce le prophète Isaïe dans la première lecture en mettant les paroles suivantes dans la bouche du Seigneur : « Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre ».
III- Application
Après avoir médité sur la venue de Dieu à la crèche de Bethléem dans un enfant nouveau-né, nous sommes maintenant invités à regarder non plus un enfant, mais un homme adulte qui se lance dans un chemin inédit et qui décide d’aller jusqu’au bout sur ce chemin.
Le jeune juif de Nazareth s’est transformé en un homme qui se sent investi par l’Esprit d’une mission à nulle autre pareille : révéler au monde l'amour d’un Dieu Père qui amènera à leur achèvement les promesses de l’Alliance faite avec Abraham, Isaac et Jacob, avec le peuple d'Israël.
Son message risque de créer des peurs ou des oppositions. C’est ce qui se passera au cours des années de la vie publique et de la prédication de Jésus, comme nous le verrons dans les dimanches qui viennent, avant de culminer dans le drame de la Passion où l’Agneau sera immolé.
Nous sommes invités ce matin à fixer nos yeux sur Jésus, à le regarder avec attention dans ses gestes d'homme qui nous révèlent les attentes de Dieu sur lui et sur ceux et celles qui voudront bien le suivre.
L’appel à le suivre retentit encore de nos jours. Sommes-nous prêts nous aussi à prendre les tournants que Dieu nous prépare? Ils peuvent être de toutes sortes : réconciliation, pardon, acceptation d’une maladie, d’une diminution, de la mort, de l’incompréhension, de la venue d'un enfant, du départ de ses parents pour une résidence de personnes âgées etc.
Conclusion
Que le Corps et le Sang du Christ partagés en communauté nous rendent de plus en plus ouverts aux tournants que la vie nous amène. Soyons assurés que dans nos décisions de prendre les tournants qui se présentent dans nos vies, l’Esprit de Jésus sera toujours là et que notre abandon permettra à Dieu de transformer ce qui doit l’être et de faire grandir en nous celui ou celle qu’il a aimé de toute éternité, car, comme le dit si bien le prophète Isaïe dans la première lecture, c’est Lui qui nous a façonné de toute éternité .
Amen!
Mgr Hermann Giguère P. H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
10 janvier 2023
Commentaire reçu d'un fidèle lecteur
Bonjour Hermann, ce texte d’homélie me rappelle à un travail de collégial que j’avais intitulé La foi de Jésus.Mon professeur m’avait indiqué que c’était une bizarre d’idée de parler ainsi de Jésus comme un croyant puisqu’il était Fils de Dieu. Cependant de lire les évangiles avec l’intention de tenter de lire la foi de cet homme-là, juif, croyant, spirituel, bien ancré dans la réalité de son temps, visionnaire aussi, et de le voir se découvrir fils, au fil des jours, fils de Dieu tout en étant fils de Marie et Joseph. Et il a tenu des propos révolutionnaires sur la justice, la recherche de vérité, la relation intime au Père (Quand tu veux prier, entre dans ta chambre , ferme la porte. N’en fais pas l’étalage pour être vu), l’attention au plus petit, le jugement sur la profondeur des actes posés, tant de propos qui culminent dans les béatitudes. J’ai depuis longtemps pensé que ce n’est pas un petit enfant qu’on rencontre dans la crèche, mais l’espoir qu’on met en lui : l’attente n’est pas finie, elle commence, déjà là, mais encore à venir. Et ce regard me porte à penser que c’est le même regard qu’il faut porter sur soi-même et notre prochain. Bonne journée. Alain
Regardons d’un peu plus près ce qu’a été ce tournant fondamental dans la vie de Jésus
I – Un jeune juif comme les autres
Nous savons par les autres évangélistes, notamment, saint Luc, que Jésus a été élevé à Nazareth auprès de son père, Joseph, et de sa mère, Marie et avec la nombreuse parenté dont parlent les évangiles en plusieurs endroits.. C’est là, qu’après son adolescence dont saint Luc raconte un épisode, celui de la disparition et du recouvrement de Jésus au Temple de Jérusalem lors d’un pèlerinage (Luc 2, 41-50), il a grandi « en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2, 52).
Il semblerait qu’il soit demeuré avec ses parents comme un bon enfant juif. Il exerçait le même métier que son père Joseph : le métier de charpentier (Marc 6, 3 et Mathieu 13, 55).
Qu’est-ce qui va l’amener à quitter Nazareth pour venir se faire baptiser par Jean-Baptiste? On peut penser qu’il s’agit d’une décision mûrement réfléchie. Jésus est vraisemblablement dans la trentaine. Ses perceptions de la religion juive qu’il connaît bien et qu’il pratique avec ferveur lui indiquent une voie qui le rejoint et qui éveille ce qui est déjà en lui par la main de Dieu. Il se sent destiné à autre chose qu'au métier de charpentier.
C’est pourquoi, on peut penser qu’après une bonne réflexion et un bon discernement, il décide, en ces jours où il entend parler de son cousin qui prêche sur les bords du Jourdain, de prendre son courage à deux mains, pourrait-on dire, et de se lancer sans filet de secours, de s'engager dans un tournant où il accepte d’avance de ne revenir en arrière pour aucune raison.
Nous avons donc devant nous un homme mûr, dans la trentaine, qui décide par lui-même de se manifester comme serviteur de Dieu. Il est enflammé par le désir de consacrer sa vie au service du Dieu de l'Alliance avec Abraham, du Dieu de son peuple, du Dieu qui remplit sa vie depuis toujours. Il le fait de son plein gré. C’est une décision humaine généreuse comme chez bien d’autres personnes avant lui.
Ce qui est différent ce sont les résultats immédiats de cette décision que l’évangile nous présente.
II – La manifestation de l’Esprit en Jésus
Réécoutons le témoignage de Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu … si je suis venu baptiser dans l’eau c’est pour qu’il soit manifesté à Israël... J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit ‘ Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint. Moi, j’ai vu et je rends témoignage que c’est lui le Fils de Dieu ».
« C’est lui le Fils de Dieu ». Le jeune juif de Nazareth, venu humblement se consacrer à Dieu, entend cette révélation extraordinaire. Il ne peut qu’en être bouleversé au plus haut point. Le tournant qui l’a amené sur les bords du Jourdain prend une direction qui lui donne un éclairage nouveau sur ce qu’il est et ce que Dieu attend de Lui. Ces mots résonnent pour lui comme quelque chose qu’il sentait en lui depuis longtemps. Ils sont une confirmation de ce qu’il vit dans son être profond.
Il ne s’agit plus d’un tournant comme un changement de carrière, il s’agit ici d’un tournant qui touche l’être même de la personne. Vous avez peut-être déjà vécu des situations un peu semblables. Par exemple, vous vous rapprochez d’une personne ou vous fréquentez un groupe, vous vous y engagez et hop ! vous avez la vocation, vous avez le feu sacré, vous êtes dans votre élément, vous êtes comblés. C’est un exemple, mais qui est encore bien loin de ce que Jésus vit sur les bords du Jourdain. Il n’est pas seulement comblé. Son être est profondément touché. Il l’est au point où il sera pour toujours consacré à faire la volonté de son Père et à la manifester à ses contemporains et au monde entier par ses disciples après la Pentecôte.
Comme le dit Jean-Baptiste, c’est lui le Fils de Dieu et nul ne pourra connaître le Père si ce n’est par lui (Jean 10, 30). En ce moment, tout est là, mais c’est au cours des années à venir que cette réalité se laissera mieux découvrir par Jésus et qu’elle le mènera sur les chemins de la Palestine pour annoncer l’amour de Dieu, son Père, pour l’humanité tout entière. Comme l'annonce le prophète Isaïe dans la première lecture en mettant les paroles suivantes dans la bouche du Seigneur : « Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre ».
III- Application
Après avoir médité sur la venue de Dieu à la crèche de Bethléem dans un enfant nouveau-né, nous sommes maintenant invités à regarder non plus un enfant, mais un homme adulte qui se lance dans un chemin inédit et qui décide d’aller jusqu’au bout sur ce chemin.
Le jeune juif de Nazareth s’est transformé en un homme qui se sent investi par l’Esprit d’une mission à nulle autre pareille : révéler au monde l'amour d’un Dieu Père qui amènera à leur achèvement les promesses de l’Alliance faite avec Abraham, Isaac et Jacob, avec le peuple d'Israël.
Son message risque de créer des peurs ou des oppositions. C’est ce qui se passera au cours des années de la vie publique et de la prédication de Jésus, comme nous le verrons dans les dimanches qui viennent, avant de culminer dans le drame de la Passion où l’Agneau sera immolé.
Nous sommes invités ce matin à fixer nos yeux sur Jésus, à le regarder avec attention dans ses gestes d'homme qui nous révèlent les attentes de Dieu sur lui et sur ceux et celles qui voudront bien le suivre.
L’appel à le suivre retentit encore de nos jours. Sommes-nous prêts nous aussi à prendre les tournants que Dieu nous prépare? Ils peuvent être de toutes sortes : réconciliation, pardon, acceptation d’une maladie, d’une diminution, de la mort, de l’incompréhension, de la venue d'un enfant, du départ de ses parents pour une résidence de personnes âgées etc.
Conclusion
Que le Corps et le Sang du Christ partagés en communauté nous rendent de plus en plus ouverts aux tournants que la vie nous amène. Soyons assurés que dans nos décisions de prendre les tournants qui se présentent dans nos vies, l’Esprit de Jésus sera toujours là et que notre abandon permettra à Dieu de transformer ce qui doit l’être et de faire grandir en nous celui ou celle qu’il a aimé de toute éternité, car, comme le dit si bien le prophète Isaïe dans la première lecture, c’est Lui qui nous a façonné de toute éternité .
Amen!
Mgr Hermann Giguère P. H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
10 janvier 2023
Commentaire reçu d'un fidèle lecteur
Bonjour Hermann, ce texte d’homélie me rappelle à un travail de collégial que j’avais intitulé La foi de Jésus.Mon professeur m’avait indiqué que c’était une bizarre d’idée de parler ainsi de Jésus comme un croyant puisqu’il était Fils de Dieu. Cependant de lire les évangiles avec l’intention de tenter de lire la foi de cet homme-là, juif, croyant, spirituel, bien ancré dans la réalité de son temps, visionnaire aussi, et de le voir se découvrir fils, au fil des jours, fils de Dieu tout en étant fils de Marie et Joseph. Et il a tenu des propos révolutionnaires sur la justice, la recherche de vérité, la relation intime au Père (Quand tu veux prier, entre dans ta chambre , ferme la porte. N’en fais pas l’étalage pour être vu), l’attention au plus petit, le jugement sur la profondeur des actes posés, tant de propos qui culminent dans les béatitudes. J’ai depuis longtemps pensé que ce n’est pas un petit enfant qu’on rencontre dans la crèche, mais l’espoir qu’on met en lui : l’attente n’est pas finie, elle commence, déjà là, mais encore à venir. Et ce regard me porte à penser que c’est le même regard qu’il faut porter sur soi-même et notre prochain. Bonne journée. Alain
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Je fais de toi la lumière des nations pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49, 3.5-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 39 (40), 2abc.4ab, 7-8a, 8b-9, 10cd.11cd)
R/ Me voici, Seigneur,
je viens faire ta volonté. (cf. Ps 39, 8a.9a)
D’un grand espoir j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens. »
Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles.
Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
DEUXIÈME LECTURE
« À vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ » (1 Co 1, 1-3)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Paul, appelé par la volonté de Dieu
pour être apôtre du Christ Jésus,
et Sosthène notre frère,
à l’Église de Dieu qui est à Corinthe,
à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus
et sont appelés à être saints
avec tous ceux qui, en tout lieu,
invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ,
leur Seigneur et le nôtre.
À vous, la grâce et la paix,
de la part de Dieu notre Père
et du Seigneur Jésus Christ.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)
Alléluia. Alléluia.
« Le Verbe s’est fait chair,
il a établi parmi nous sa demeure.
À tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. »
Alléluia. (cf. Jn 1, 14a.12a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Je fais de toi la lumière des nations pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49, 3.5-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 39 (40), 2abc.4ab, 7-8a, 8b-9, 10cd.11cd)
R/ Me voici, Seigneur,
je viens faire ta volonté. (cf. Ps 39, 8a.9a)
D’un grand espoir j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens. »
Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles.
Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
DEUXIÈME LECTURE
« À vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ » (1 Co 1, 1-3)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Paul, appelé par la volonté de Dieu
pour être apôtre du Christ Jésus,
et Sosthène notre frère,
à l’Église de Dieu qui est à Corinthe,
à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus
et sont appelés à être saints
avec tous ceux qui, en tout lieu,
invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ,
leur Seigneur et le nôtre.
À vous, la grâce et la paix,
de la part de Dieu notre Père
et du Seigneur Jésus Christ.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)
Alléluia. Alléluia.
« Le Verbe s’est fait chair,
il a établi parmi nous sa demeure.
À tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. »
Alléluia. (cf. Jn 1, 14a.12a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »
– Acclamons la Parole de Dieu.