La statue du Cristo redentor sur le Pain de sucre à Rio de Janeiro. C’est Heitor da Silva Costa, ingénieur qui a construit le Cristo redentor avec le sculpteur français Paul Landowski. Un concours avait été organisé par l’Église catholique en 1921 afin de célébrer le centenaire de l’indépendance du Brésil, datant de1822. Il est rare à Rio, sauf en pleine rue, entouré de hauts immeubles, qu’on n’ait pas ce Christ monumental dans son champ de vision. C’est un repère, on n’imaginerait plus le "Pain de sucre" sans lui.
Quatre séminaristes étaient sur les rangs: Patrick Simard pour l'Institut Pie X et Jean-Philippe Bouliane pour le diocèse de Québec, séminaristes au Grand Séminaire de Québec ont été institués lecteurs et Thomas Malenfant et Laurent Petot pour le diocèse de Québec, séminaristes au Grand Séminaire "Refemptoris Mater", ont été institués acolytes.
Comme on le sait, ces ministères sont des étapes pour les futurs prêtres dans leur cheminement vers le diaconat et le presbytérat.
Un autre séminariste a vécu à cette occasion le rite d'admission. Il s'agit de Martin Bolduc du Grand Séminaire de Québec. Ce rite confirme de façon officielle l'accepation par l'évêque de Martin comme candidat au presbytérat pour le diocèse de Québec. Martin est bien connu des internautes puisqu'il a vu à la mise sur pied du site de télévision diocésaine ECDQ.tv..
Dans son homélie, Mgr Lacroix a commenté en partant des images anciennes du Christ-Roi avec couronne en or sur la tête, vêtements étincelants et cour majestueuse. Il a noté que dans l'Évangile la couronne du Roi était la couronne d'épines, le vêtement était un tablier le soir du Jeudi Saint et que sa cour était était faite de pauvres pêcheurs qui l'ont abandonné lors de sa Passion. Il a continué en nous invitant à regarder ce que nous sommes aujourd'hui comme Église et comme baptisés.
Comme on le sait, ces ministères sont des étapes pour les futurs prêtres dans leur cheminement vers le diaconat et le presbytérat.
Un autre séminariste a vécu à cette occasion le rite d'admission. Il s'agit de Martin Bolduc du Grand Séminaire de Québec. Ce rite confirme de façon officielle l'accepation par l'évêque de Martin comme candidat au presbytérat pour le diocèse de Québec. Martin est bien connu des internautes puisqu'il a vu à la mise sur pied du site de télévision diocésaine ECDQ.tv..
Dans son homélie, Mgr Lacroix a commenté en partant des images anciennes du Christ-Roi avec couronne en or sur la tête, vêtements étincelants et cour majestueuse. Il a noté que dans l'Évangile la couronne du Roi était la couronne d'épines, le vêtement était un tablier le soir du Jeudi Saint et que sa cour était était faite de pauvres pêcheurs qui l'ont abandonné lors de sa Passion. Il a continué en nous invitant à regarder ce que nous sommes aujourd'hui comme Église et comme baptisés.
Pour poursuivre votre méditation :
tiré du Site internet Interbible
par Roland Bugnon, CSSP Fribourg (Suisse)
« "Es-tu le roi des Juifs ?" demande Pilate. Jésus répond : "Ma royauté ne vient pas de ce monde...» Pilate lui dit : "Alors, tu es roi ?" Jésus répond: "C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité... (Jean 18, 33.36- 37).
Imaginons la scène pour mieux la comprendre ! Jésus est prisonnier, livré sans défense, totalement impuissant, entre les mains de Pilate, pour être condamné à mort. Et c'est à ce moment-là qu'il accepte pour lui-même le titre de roi des Juifs, dont Pilate l'affuble, et qui sera placardé au-dessus de sa tête, au moment de la crucifixion. La dérision sera totale et la foule pourra se gausser de lui en toute impunité en lui criant : «Salut ! Roi des Juifs !» Les scribes et les pharisiens vont pouvoir lui lancer un dernier défi : « Descends de la croix et nous croirons en toi! » Pilate reçoit une réponse à laquelle il ne comprend rien : « Ma royauté n'est pas d'ici! » Une manière abrupte de dire que la royauté à laquelle Jésus peut prétendre, n'a rien à voir avec celle de Pilate ou de tout autre roi terrestre. Et il ajoute : « Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. »....
Comment comprendre ce titre que ce dernier dimanche de l'année liturgique donne à Jésus ? Sa « royauté » n'a rien à voir avec avec les royautés de pouvoir et de domination du monde d'aujourd'hui, celles qui sont intimement liées à la grandeur des palais, la puissance des armes, la richesse des apparats et qui se manifeste comme l'exercice d'une domination sur les autres.
En acceptant ce titre pour lui-même, Jésus en change radicalement le sens. Il se présente lui-même comme le Maître et Seigneur qui s'agenouille devant ses disciples pour leur laver les pieds. Il accepte sa condamnation à mort pour révéler au monde le chemin de l'amour authentique. Il donne sa vie pour que l'homme vive. A ses yeux la seule valeur authentique est celle de l'amour qui va jusqu'au bout de lui-même. La croix n'est pas le signe de sa défaite, mais celui de la puissance de l'amour plus fort que la violence et la mort.
En proclamant Jésus, Christ et Seigneur, les premiers chrétiens n'affirmaient rien d'autre que cela. Le vrai Seigneur n'est pas César et ses armées, mais Jésus en qui est révélée la vérité et la force de l'amour, unique source de salut.
Sommes-nous prêts à entrer dans cette perspective ? La question vaut la peine d'être posée car nous sommes tous habités par des rêves de puissance et domination, de richesses et de fastes ou encore de luxe ou de palais somptueux. Quand donc l'Eglise prendra--t-elle au sérieux le message de Celui qu'elle célèbre, le roi-serviteur ?
La célébration s'est terminé par un buffet dans les locaux du Grand Séminaire.
tiré du Site internet Interbible
par Roland Bugnon, CSSP Fribourg (Suisse)
« "Es-tu le roi des Juifs ?" demande Pilate. Jésus répond : "Ma royauté ne vient pas de ce monde...» Pilate lui dit : "Alors, tu es roi ?" Jésus répond: "C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité... (Jean 18, 33.36- 37).
Imaginons la scène pour mieux la comprendre ! Jésus est prisonnier, livré sans défense, totalement impuissant, entre les mains de Pilate, pour être condamné à mort. Et c'est à ce moment-là qu'il accepte pour lui-même le titre de roi des Juifs, dont Pilate l'affuble, et qui sera placardé au-dessus de sa tête, au moment de la crucifixion. La dérision sera totale et la foule pourra se gausser de lui en toute impunité en lui criant : «Salut ! Roi des Juifs !» Les scribes et les pharisiens vont pouvoir lui lancer un dernier défi : « Descends de la croix et nous croirons en toi! » Pilate reçoit une réponse à laquelle il ne comprend rien : « Ma royauté n'est pas d'ici! » Une manière abrupte de dire que la royauté à laquelle Jésus peut prétendre, n'a rien à voir avec celle de Pilate ou de tout autre roi terrestre. Et il ajoute : « Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. »....
Comment comprendre ce titre que ce dernier dimanche de l'année liturgique donne à Jésus ? Sa « royauté » n'a rien à voir avec avec les royautés de pouvoir et de domination du monde d'aujourd'hui, celles qui sont intimement liées à la grandeur des palais, la puissance des armes, la richesse des apparats et qui se manifeste comme l'exercice d'une domination sur les autres.
En acceptant ce titre pour lui-même, Jésus en change radicalement le sens. Il se présente lui-même comme le Maître et Seigneur qui s'agenouille devant ses disciples pour leur laver les pieds. Il accepte sa condamnation à mort pour révéler au monde le chemin de l'amour authentique. Il donne sa vie pour que l'homme vive. A ses yeux la seule valeur authentique est celle de l'amour qui va jusqu'au bout de lui-même. La croix n'est pas le signe de sa défaite, mais celui de la puissance de l'amour plus fort que la violence et la mort.
En proclamant Jésus, Christ et Seigneur, les premiers chrétiens n'affirmaient rien d'autre que cela. Le vrai Seigneur n'est pas César et ses armées, mais Jésus en qui est révélée la vérité et la force de l'amour, unique source de salut.
Sommes-nous prêts à entrer dans cette perspective ? La question vaut la peine d'être posée car nous sommes tous habités par des rêves de puissance et domination, de richesses et de fastes ou encore de luxe ou de palais somptueux. Quand donc l'Eglise prendra--t-elle au sérieux le message de Celui qu'elle célèbre, le roi-serviteur ?
La célébration s'est terminé par un buffet dans les locaux du Grand Séminaire.
Madame Thérèse Nadeau-Lacour
En la fin de semaine de la fête du Christ-Roi, cette célébration des ministères est préparée habituellement par une récollection qui se tient chez les Ursulines de Loretteville. Cette année les séminaristes des deux grands séminaires diocésains, le Grand Séminaire de Québec et le Grand Séminaire "Redemptoris Mater", étaient réunis pour l'occasion. C'est la théologienne bien connue, madame Thérèse Nadeau-Lacour, qui a donné les entretiens qui portaient sur l'expérience spirituelle de saint Paul où prière et apostolat s'unissent et ne font qu'un pour le missionnaire. Madame Nadeau-Lacour a su rendre saint Paul très actuel et les séminaristes sont sortis enchantés de cette récollection.