Je vous invite ce soir à faire avec moi une randonnée avec les bergers, à suivre le chemin des bergers vers la crèche.
Que fait-on dans une randonnée? On marche, on avance à pied, en vélo, en auto? On s’arrête, on fait des pauses plus ou moins longues et on jouit du paysage, des rencontres, des monuments, que sais-je?
Hé bien! Ce soir en suivant le chemin des bergers nous nous nous arrêterons à trois moments qui sont comme des étapes. Certains resteront à la première étape, peut-être, d’autres continueront vers la deuxième et certains iront jusqu’à la troisième et dernière étape. Trois mots pour les retenir : magie, nostalgie et mystère.
I- Première étape : la magie de Noël
La première étape est remplie de magie et de merveilleux. Les bergers sont enveloppés d’une grande lumière. L’Ange du Seigneur leur apparaît. Quelle surprise et quelle merveille! Ils sont remplis de la magie de Noël à laquelle ils ne s’attendaient pas.
Si nous nous regardons, Noël, pour nous, comme pour les bergers est rempli de magie : c’est le regard et la joie d’un enfant devant ses cadeaux sous l’arbre de Noël, c’est la visite qui arrive pour le réveillon, ce sont tous les préparatifs où on laisse aller son imagination et sa créativité. Oui! Noël c’est un moment magique de l’année. Et il est bon de pouvoir le vivre à fond.
Cependant, à Noël, il y a plus que de la magie et du merveilleux, pour plusieurs cette fête est pleine de belle nostalgie.
II- Deuxième étape : la nostalgie de Noël
Regardons de nouveau les bergers. Les juifs espéraient un Messie, un Sauveur. Après avoir entendu l’Ange du Seigneur, les bergers se retrouvent devant une nouvelle qu’ils attendaient depuis longtemps. Le peuple qui vivait dans les ténèbres, dont parle la première lecture, voit ses espoirs comblés. Ils se rappellent leurs prières d’autrefois. Leurs souvenirs des promesses de Dieu se réveillent. Le Sauveur qu’ils attendaient est arrivé. Leurs cœurs vibrent au rythme d’une nostalgie qui se voit comblée.
Nous sommes peut-être un peu comme les bergers. Nous connaissons la bonne nouvelle de la venue du Sauveur. Nous nous rappelons les Noëls d’autrefois. Ce soir la chapelle s’est faite belle pour que nous y retrouvions un peu de cette ambiance religieuse si caractéristique des Noëls d’autrefois. Pourquoi, venir ici à la Messe de Minuit au Lac Poulin si ce n’est pour aller plus loin que la magie de Noël? Plusieurs, dont je suis, y trouve un brin de nostalgie. Les souvenirs des Noëls d’autrefois refont surface. Un Noël rempli de symboles religieux et de chants de Noël qui nous vont droit au cœur. Que c’est beau Noël au Lac Poulin!
Denise Bombardier, cette commentratice de la télévision québécoise bien connue disait il y quelque temps : " Les gens vont à la messe même s’ils ont perdu leurs rêves d’enfance, cette époque lointaine où l’on pouvait croire, dans sa naïveté d’enfant. On y va quand même, pour la nostalgie." (fin de la citation). C'était quand même bien, se dit-on.
Vous pouvez arrêter à ces deux étapes de notre randonnée avec les bergers, et en rester à la magie et à une belle nostalgie, mais en les suivant, je vous invite à une troisième et dernière étape, celle du mystère de Noël
III- Troisième étape : le mystère de Noël
En effet, si la fête de Noël est magique et si elle peut engendrer une certaine nostalgie, elle n’est pas complète si nous ne venons pas, comme les bergers, vers le nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Voilà le mystère si déroutant.
Les attentes nostalgiques des bergers sont déjouées. Le Sauveur qui arrive, n’arrive pas accompagné d’une escorte en grande pompe. Il prend les traits d’un petit enfant, faible et impuissant, réchauffé par sa mère qui le tient dans ses bras. C’est tout un signe et un mystère que cet abaissement d’un Dieu qui se fait l’un de nous : « Emmanuel » qui veut dire « Dieu avec nous! »
Nous ne comprenons rien de ce mystère si nous ne croyons pas que cet enfant est le même que l’adulte qui mourra sur la croix et qui ressuscitera pour vivre pour toujours et nous entraîner à sa suite. Le monde sera changé pour toujours. Un immense chemin nous sera ouvert par celui qui deviendra le premier-né d'une multitude de frères et soeurs et grâce à lui le Fils bien-aimé de Dieu, nous devenons nous aussi par le baptême fils et filles de Dieu par adoption comme le dit saint Paul.
Arrêtons-nous à cette troisième et dernière étape et unissons nos cœurs et nos voix au chant des anges « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime »
Oui! Le mystère de Noël que nous découvrons, si nous acceptons de nous rendre à cette étape du chemin des bergers, c’est celui d’une bonne nouvelle et d’une grande joie pour tout le peuple encore aujourd’hui et même encore plus, je dirais. Quelle belle nouvelle de se savoir aimé de Dieu
Dans un monde qui s’arrête trop souvent à la magie de Noël avec le magasinage, les Pères Noëls, les cadeaux, notre rassemblement nous permet une pause où nous rencontrons Celui qui est plus grand que notre cœur, Celui qui nous aime comme nous sommes et qui ne veut que notre bonheur. La nostalgie et la magie de Noël ne peuvent cacher le mystère de Noël qui s'est accompli hier et qui demeure pour toujours, car Dieu est fidèle et ne nous enlève pas son amour, quoique nous fassions, même si nous l'oublions.
Conclusion
Chers frères et sœurs, continuons notre chemin comme les bergers et reconnaissons sous les espèces du pain et du vin que nous partageons, le corps et le sang de cet enfant devenu le Christ Jésus Seigneur à qui appartient la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
24 décembre 2022
Que fait-on dans une randonnée? On marche, on avance à pied, en vélo, en auto? On s’arrête, on fait des pauses plus ou moins longues et on jouit du paysage, des rencontres, des monuments, que sais-je?
Hé bien! Ce soir en suivant le chemin des bergers nous nous nous arrêterons à trois moments qui sont comme des étapes. Certains resteront à la première étape, peut-être, d’autres continueront vers la deuxième et certains iront jusqu’à la troisième et dernière étape. Trois mots pour les retenir : magie, nostalgie et mystère.
I- Première étape : la magie de Noël
La première étape est remplie de magie et de merveilleux. Les bergers sont enveloppés d’une grande lumière. L’Ange du Seigneur leur apparaît. Quelle surprise et quelle merveille! Ils sont remplis de la magie de Noël à laquelle ils ne s’attendaient pas.
Si nous nous regardons, Noël, pour nous, comme pour les bergers est rempli de magie : c’est le regard et la joie d’un enfant devant ses cadeaux sous l’arbre de Noël, c’est la visite qui arrive pour le réveillon, ce sont tous les préparatifs où on laisse aller son imagination et sa créativité. Oui! Noël c’est un moment magique de l’année. Et il est bon de pouvoir le vivre à fond.
Cependant, à Noël, il y a plus que de la magie et du merveilleux, pour plusieurs cette fête est pleine de belle nostalgie.
II- Deuxième étape : la nostalgie de Noël
Regardons de nouveau les bergers. Les juifs espéraient un Messie, un Sauveur. Après avoir entendu l’Ange du Seigneur, les bergers se retrouvent devant une nouvelle qu’ils attendaient depuis longtemps. Le peuple qui vivait dans les ténèbres, dont parle la première lecture, voit ses espoirs comblés. Ils se rappellent leurs prières d’autrefois. Leurs souvenirs des promesses de Dieu se réveillent. Le Sauveur qu’ils attendaient est arrivé. Leurs cœurs vibrent au rythme d’une nostalgie qui se voit comblée.
Nous sommes peut-être un peu comme les bergers. Nous connaissons la bonne nouvelle de la venue du Sauveur. Nous nous rappelons les Noëls d’autrefois. Ce soir la chapelle s’est faite belle pour que nous y retrouvions un peu de cette ambiance religieuse si caractéristique des Noëls d’autrefois. Pourquoi, venir ici à la Messe de Minuit au Lac Poulin si ce n’est pour aller plus loin que la magie de Noël? Plusieurs, dont je suis, y trouve un brin de nostalgie. Les souvenirs des Noëls d’autrefois refont surface. Un Noël rempli de symboles religieux et de chants de Noël qui nous vont droit au cœur. Que c’est beau Noël au Lac Poulin!
Denise Bombardier, cette commentratice de la télévision québécoise bien connue disait il y quelque temps : " Les gens vont à la messe même s’ils ont perdu leurs rêves d’enfance, cette époque lointaine où l’on pouvait croire, dans sa naïveté d’enfant. On y va quand même, pour la nostalgie." (fin de la citation). C'était quand même bien, se dit-on.
Vous pouvez arrêter à ces deux étapes de notre randonnée avec les bergers, et en rester à la magie et à une belle nostalgie, mais en les suivant, je vous invite à une troisième et dernière étape, celle du mystère de Noël
III- Troisième étape : le mystère de Noël
En effet, si la fête de Noël est magique et si elle peut engendrer une certaine nostalgie, elle n’est pas complète si nous ne venons pas, comme les bergers, vers le nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Voilà le mystère si déroutant.
Les attentes nostalgiques des bergers sont déjouées. Le Sauveur qui arrive, n’arrive pas accompagné d’une escorte en grande pompe. Il prend les traits d’un petit enfant, faible et impuissant, réchauffé par sa mère qui le tient dans ses bras. C’est tout un signe et un mystère que cet abaissement d’un Dieu qui se fait l’un de nous : « Emmanuel » qui veut dire « Dieu avec nous! »
Nous ne comprenons rien de ce mystère si nous ne croyons pas que cet enfant est le même que l’adulte qui mourra sur la croix et qui ressuscitera pour vivre pour toujours et nous entraîner à sa suite. Le monde sera changé pour toujours. Un immense chemin nous sera ouvert par celui qui deviendra le premier-né d'une multitude de frères et soeurs et grâce à lui le Fils bien-aimé de Dieu, nous devenons nous aussi par le baptême fils et filles de Dieu par adoption comme le dit saint Paul.
Arrêtons-nous à cette troisième et dernière étape et unissons nos cœurs et nos voix au chant des anges « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime »
Oui! Le mystère de Noël que nous découvrons, si nous acceptons de nous rendre à cette étape du chemin des bergers, c’est celui d’une bonne nouvelle et d’une grande joie pour tout le peuple encore aujourd’hui et même encore plus, je dirais. Quelle belle nouvelle de se savoir aimé de Dieu
Dans un monde qui s’arrête trop souvent à la magie de Noël avec le magasinage, les Pères Noëls, les cadeaux, notre rassemblement nous permet une pause où nous rencontrons Celui qui est plus grand que notre cœur, Celui qui nous aime comme nous sommes et qui ne veut que notre bonheur. La nostalgie et la magie de Noël ne peuvent cacher le mystère de Noël qui s'est accompli hier et qui demeure pour toujours, car Dieu est fidèle et ne nous enlève pas son amour, quoique nous fassions, même si nous l'oublions.
Conclusion
Chers frères et sœurs, continuons notre chemin comme les bergers et reconnaissons sous les espèces du pain et du vin que nous partageons, le corps et le sang de cet enfant devenu le Christ Jésus Seigneur à qui appartient la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
24 décembre 2022
MESSE DE LA NUIT
PREMIÈRE LECTURE
« Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »
Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc)
R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur. (cf. Lc 2, 11)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice
et les peuples selon sa vérité.
DEUXIÈME LECTURE
« La grâce de Dieu s’est manifestée pour tous les hommes » (Tt 2, 11-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite
Bien-aimé,
la grâce de Dieu s’est manifestée
pour le salut de tous les hommes.
Elle nous apprend à renoncer à l’impiété
et aux convoitises de ce monde,
et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable,
avec justice et piété,
attendant que se réalise la bienheureuse espérance :
la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes,
et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »
Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc)
R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur. (cf. Lc 2, 11)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice
et les peuples selon sa vérité.
DEUXIÈME LECTURE
« La grâce de Dieu s’est manifestée pour tous les hommes » (Tt 2, 11-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite
Bien-aimé,
la grâce de Dieu s’est manifestée
pour le salut de tous les hommes.
Elle nous apprend à renoncer à l’impiété
et aux convoitises de ce monde,
et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable,
avec justice et piété,
attendant que se réalise la bienheureuse espérance :
la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes,
et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
– Acclamons la Parole de Dieu.