Regard en avant : l'hiver prépare l'été...
MOT DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
Regard vers le passé et regard vers l’avenir dans ce numéro. Les deux regards ne sont pas contradictoires, au contraire. Comme le disait de l’Église le Père Congar, c’est une qualité que de savoir regarder en avant mais aussi en arrière. C’est pourquoi, il n’hésitait pas, dans un latin pas très élégant à donner à l’Église le qualificatif de « ante et retro oculata ». Des yeux pour regarder en avant où l’on va, mais aussi des yeux pour regarder en arrière d’où l’on vient.
Cette tension heureuse entre la mémoire et l'espoir, l’histoire et l’actualité, l’hier et le demain est au cœur de la vie de toute institution qui dure. C’est le cas du Séminaire de Québec qui a traversé plus de trois siècles et qui dans le contexte du début du XXIe siècle écoute les appels qui viennent, analyse les réponses possibles et se tient prêt comme « un veilleur qui attend l’aurore ».
Le temps de l’Avent nous invite à vivre cette spiritualité du veilleur. L’attente, en effet, est au coeur de la vie chrétienne, une attente joyeuse et remplie d’espérance. Noël comblera cette attente et nous souhaitons que vos meilleurs vœux se réalisent. Joyeux Noël et Bonne Année !
Mgr Hermann Giguère, P.H.
NOMINATIONS
- Mgr Eugène Tremblay, évêque émérite d’Amos et prêtre agrégé du Séminaire de Québec, a été choisi comme membre coopté du Conseil du Séminaire. Il s’agit d’un mandat de deux ans commençant immédiatement. Il remplace monsieur l’abbé Laurent Côté qui terminait un second mandat de deux ans et qui n'était pas rééligible.
DATES À RETENIR
- 8 décembre 2011 : Renouvellement du Vœu de l’Immaculée à 16 h à la Chapelle du Pavillon Jean-Olivier Briand et banquet traditionnel ;
- 30 décembre 2011 : Fête de la Sainte Famille, patronne du Séminaire de Québec. Concélébration eucharistique à 16 h 30 et repas festif
SAVIEZ-VOUS …
- … quand l’École d’architecture de l’Université Laval est déménagée au Vieux-Séminaire? Réponse ?
Réponse ? à la fin du Bulletin.
- … quel lien a le Moulin du Sault-à-la-Puce à Château Richer avec le Séminaire de Québec?
Réponse à la fin du Bulletin.
- quel prêtre du Séminaire fut le premier géologue canadien et où se trouve la plaque qui le rappelle ?
Réponse 1 à la fin du Bulletin.
- quand est apparu un musée des beaux-arts au Séminaire ?
Réponse 2 à la fin du Bulletin.
RÉCEPTION EN L'HONNEUR DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
DES MISSIONS ÉTRANGÈRES DE PARIS, LE PÈRE GEORGES COLOMB
Le Père Georges Colomb, Supérieur général des Missions Étrangères de Paris, a été reçu par la communauté des prêtres du Séminaire pour la signature du Livre d'or du Séminaire de Québec le 3 novembre 2011. Les deux institutions ont des racines communes puisque le fondateur du Séminaire de Québec, Mgr François de Laval fut un des signataires avec François Pallu et Lambert de la Mothe de la première demande de fondation du « Séminaire des Missions Étrangères de Paris » auprès de la congrégation « De propaganda fide » le 1er juillet 1658. Il a entretenu des relations suivies avec les fondateurs par la suite.
Le Supérieur général du Séminaire de Québec, Monseigneur Hermann Giguère, à cette occasion a rappelé les liens entre le Séminaire de Québec et les Missions Étrangères de Paris, autrefois le « Séminaire des Missions Étrangères de Paris ! ».
Il a commencé par souligner l’usage encore actuel au Séminaire de Québec sur le matériel, les camions, la literie, etc. du sigle SME. Il a rappelé que ce sigle signifiait « Séminaire des Missions Étrangères ». En effet, jusqu’à la conquête anglaise de 1760 le Séminaire des Missions Étrangères de Québec était uni à celui de Paris. Les onze premiers supérieurs du Séminaire furent nommés par Paris. Hélas ! les Anglais exigèrent que se rompe le lien avec le Séminaire de Paris. Le Séminaire de Québec est devenu le « Séminaire des Missions Étrangères de Québec et épiscopal » reconnu comme tel par Monseigneur Jean Olivier Briand, évêque de Québec en 1768. Les liens affectifs et historiques ne sont pas disparus pour autant. Les deux prédécesseurs du Père Colomb, les Pères Couvreur et Etcharen visitèrent eux aussi le Séminaire de Québec.
« Je suis heureux ainsi que toute la communauté des prêtres du Séminaire de Québec a conclu le Supérieur général dans sa brève allocution, de vous marquer notre estime et de renouveler des liens qui, pour nous, font partie de ce que nous sommes comme communauté qui s’est bâtie et construite dans l’esprit des fondateurs des Missions Étrangères de Paris. »
LE SOUTIEN MUTUEL AU CŒUR DE LA COMMUNAUTÉ DES PRÊTRES DU
SÉMINAIRE DE QUÉBEC — INTRONISATION DES PRÊTRES ASSOCIÉS
Lors d'une cérémonie brève et intense, le Supérieur général de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec a intronisé treize nouveaux membres associés au cours de la célébration de l'Office du Milieu du jour le 1er novembre 2011. Après l’homélie, les nouveaux membres associés ont signé le Registre des actes importants de la vie du Séminaire qui commence en 1856.
Après la lecture du texte d’Actes 2,42-47 sur les premières communautés chrétiennes, le Supérieur général a souligné dans son homélie que le choix de ce texte lui avait été inspiré par l’attachement de François de Laval au groupe de Monsieur de Bernières à Caen. Les premières communautés décrites dans ce passage des Actes des Apôtres étaient le modèle de ce groupe et François de Laval s’en est inspiré dans la fondation du Séminaire de Québec. Son premier biographe Bertrand de La Tour, a continué le Supérieur général, rapporte ces propos de Monsieur des Maizerets, second supérieur du Séminaire, qui disait que: « Le prélat ne faisait rien de considérable que de concert avec nous tous. Nos biens étaient communs avec les siens. Je n'ai jamais vu faire parmi nous aucune distinction du pauvre et du riche, ni examiner la naissance et la condition de personne, nous regardant tous comme frères ». L'essentiel de la vie du prêtre pour François de Laval réside dans le partage et la mise en commun. Cette mise en commun, François de Laval l’appelait dans le langage du XVIIe siècle la « désappropriation » qui est un partage matériel auquel se joint le partage fraternel. François de Laval voulait "que tout le clergé ne fit qu'une famille".
VOICI LA LISTE DE NOUVEAUX MEMBRES ASSOCIÉS :
Mgr Pierre Gaudette, P.H., professeur retraité de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Messieurs les abbés
Louis Corriveau, curé de St-Raymond de Portneuf ;
Alain Faucher, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Michel Fournier, curé de la paroisse du Bienheureux François de Laval ;
Daniel Gauvreau, curé de la paroisse de St Charles Borromée à Charlesbourg ;
Onil Godbout, curé de St-Calixte de Plessisville ;
Jacques Gourde, animateur du Centre la Paix-Dieu sur la Colline parlementaire;
Réal Grenier, curé de St-Ignace à Beauport, ex-recteur du Grand Séminaire de Québec ;
Roger Labbé, vicaire à St-Charles-Borromée à Charlesbourg;
Martin Laflamme, psychologue clinicien au Diocèse de Québec et au Grand Séminaire de Québec;
Marc Pelchat, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Paul-Hubert Poirier, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Gilles Routhier, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval.
LOGO DES FÊTES DU 350E ANNIVERSAIRE
DE LA FONDATION DU SÉMINAIRE DE QUÉBEC EN 2013
Le logo a été réalisé par la firme Cossette sous la supervision de monsieur Ghislain Carré, ancien du Petit Séminaire de Québec. Ce logo servira à identifier les événements liés au 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec en 2013.
Le logo enrobe dans un ruban vert l'image du clocheton qui orne l'Aile de la Procure et que les anciens appelaient "la cloche du règlement". Monsieur l'abbé Georges Marceau écrit à propos de ce clocheton : "En 1827, on avait allongé la petite aile à angle droit au nord de l'Aile de la Procure pour en faire le Grand Séminaire. Le 4 octobre 1851, on décide de construire un 'clocher' sur l’Aile de la Procure du Vieux Séminaire. Il s'agit du clocheton que l'on voit actuellement et qui servit longtemps à sonner la fin de la récréation pour les pensionnaires et externes."
La couleur verte du ruban souligne l'espérance et l'audace toujours présentes au Séminaire de Québec. Le déploiement du ruban vers le haut dans le vent indique que la communauté des prêtres du Séminaire est toujours tournée vers l'avenir à l'écoute du souffle de l'Esprit, dans les défis nouveaux comme elle l'a été dans le passé et sans cesse orientée vers ce qui est plus grand, plus beau et plus haut dans une ouverture vécue à ce qui transcende le temps et l'histoire.
Les lettres en caractères sobres précisent l'objet des festivités en 2013 et laissent place à la mémoire vivante. Vous pouvez y aller de vos interprétations et commentaires, car un logo comme tout symbole se prête à de multiples lectures. Nous vous en avons proposé bien simplement une parmi d'autres.
Ce logo en lui-même ne dit pas tout d'une longue et riche histoire, mais il permettra, nous l'espérons, de mettre au premier plan un rayonnement immense de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec au plan religieux, éducatif, social, culturel et patrimonial.
Nous vous tiendrons informés de la programmation dans les prochains numéros. Le lancement officiel des fêtes du 350e anniversaire de la Fondation du Séminaire de Québec aura lieu le 8 décembre 2012, le 8 décembre étant une fête très chère au fondateur, François de Laval, et au Séminaire qui en a fait la fête de l’Université Laval en 1852.
Comme le souhaitait leur fondateur, les prêtres du Séminaire sont toujours prêts à « aller à toutes rencontres » comme le dit l’Acte de fondation du 26 mars 1663 où Mgr de Laval décrit le Séminaire comme « …un lieu de réserve d’où nous puissions tirer des sujets pieux et capables pour les envoyer à toutes rencontres ». C'est, toujours inspirée par ce vœu de leur fondateur, que la communauté des prêtres du Séminaire de Québec peut se réjouir de 350 ans de vision, d’audace et d’engagement.
RÉPONSES AU SAVIEZ-VOUS...
1) Cest en 1987 que les locaux du Vieux-Séminaire sont devenus libres par le déménagement des services du Petit Séminaire, maintenant le Collège François de Laval dans le Pavillon du 6, rue de la Vieille-Université (anciennement le Pavillon de la Faculté de Droit). L’Université Laval en décidant d’y transférer l’École d’architecture se rappropriait alors son lieu d’origine dans le quartier latin plusieurs années après le grand déménagement sur la Cité Universitaire à Sainte-Foy. Au cours de l’été 1987, le projet de recyclage des édifices du Vieux Séminaire se met en marche. Les travaux sont réalisés en trois étapes : d’abord la modernisation du vieil édifice, ensuite la reconversion adaptant l’édifice aux besoins de l’École d’architecture et enfin la restauration des éléments à conserver. En septembre 1988, l’École d’architecture emménage dans ses nouveaux locaux qu’elle occupe encore aujourd’hui.
2) Le nom « Sault-à-la-Puce » apparaît en 1640, pour désigner une petite rivière aux eaux vives de Château-Richer. Un moulin y est construit vers 1657. Mgr François de Laval se portera acquéreur du Sault-à-la-Puce et y construira, en 1680, un moulin banal. Il les lègue au Séminaire de Québec qui en demeure propriétaire jusqu’en 1856.
Regard vers le passé et regard vers l’avenir dans ce numéro. Les deux regards ne sont pas contradictoires, au contraire. Comme le disait de l’Église le Père Congar, c’est une qualité que de savoir regarder en avant mais aussi en arrière. C’est pourquoi, il n’hésitait pas, dans un latin pas très élégant à donner à l’Église le qualificatif de « ante et retro oculata ». Des yeux pour regarder en avant où l’on va, mais aussi des yeux pour regarder en arrière d’où l’on vient.
Cette tension heureuse entre la mémoire et l'espoir, l’histoire et l’actualité, l’hier et le demain est au cœur de la vie de toute institution qui dure. C’est le cas du Séminaire de Québec qui a traversé plus de trois siècles et qui dans le contexte du début du XXIe siècle écoute les appels qui viennent, analyse les réponses possibles et se tient prêt comme « un veilleur qui attend l’aurore ».
Le temps de l’Avent nous invite à vivre cette spiritualité du veilleur. L’attente, en effet, est au coeur de la vie chrétienne, une attente joyeuse et remplie d’espérance. Noël comblera cette attente et nous souhaitons que vos meilleurs vœux se réalisent. Joyeux Noël et Bonne Année !
Mgr Hermann Giguère, P.H.
NOMINATIONS
- Mgr Eugène Tremblay, évêque émérite d’Amos et prêtre agrégé du Séminaire de Québec, a été choisi comme membre coopté du Conseil du Séminaire. Il s’agit d’un mandat de deux ans commençant immédiatement. Il remplace monsieur l’abbé Laurent Côté qui terminait un second mandat de deux ans et qui n'était pas rééligible.
DATES À RETENIR
- 8 décembre 2011 : Renouvellement du Vœu de l’Immaculée à 16 h à la Chapelle du Pavillon Jean-Olivier Briand et banquet traditionnel ;
- 30 décembre 2011 : Fête de la Sainte Famille, patronne du Séminaire de Québec. Concélébration eucharistique à 16 h 30 et repas festif
SAVIEZ-VOUS …
- … quand l’École d’architecture de l’Université Laval est déménagée au Vieux-Séminaire? Réponse ?
Réponse ? à la fin du Bulletin.
- … quel lien a le Moulin du Sault-à-la-Puce à Château Richer avec le Séminaire de Québec?
Réponse à la fin du Bulletin.
- quel prêtre du Séminaire fut le premier géologue canadien et où se trouve la plaque qui le rappelle ?
Réponse 1 à la fin du Bulletin.
- quand est apparu un musée des beaux-arts au Séminaire ?
Réponse 2 à la fin du Bulletin.
RÉCEPTION EN L'HONNEUR DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
DES MISSIONS ÉTRANGÈRES DE PARIS, LE PÈRE GEORGES COLOMB
Le Père Georges Colomb, Supérieur général des Missions Étrangères de Paris, a été reçu par la communauté des prêtres du Séminaire pour la signature du Livre d'or du Séminaire de Québec le 3 novembre 2011. Les deux institutions ont des racines communes puisque le fondateur du Séminaire de Québec, Mgr François de Laval fut un des signataires avec François Pallu et Lambert de la Mothe de la première demande de fondation du « Séminaire des Missions Étrangères de Paris » auprès de la congrégation « De propaganda fide » le 1er juillet 1658. Il a entretenu des relations suivies avec les fondateurs par la suite.
Le Supérieur général du Séminaire de Québec, Monseigneur Hermann Giguère, à cette occasion a rappelé les liens entre le Séminaire de Québec et les Missions Étrangères de Paris, autrefois le « Séminaire des Missions Étrangères de Paris ! ».
Il a commencé par souligner l’usage encore actuel au Séminaire de Québec sur le matériel, les camions, la literie, etc. du sigle SME. Il a rappelé que ce sigle signifiait « Séminaire des Missions Étrangères ». En effet, jusqu’à la conquête anglaise de 1760 le Séminaire des Missions Étrangères de Québec était uni à celui de Paris. Les onze premiers supérieurs du Séminaire furent nommés par Paris. Hélas ! les Anglais exigèrent que se rompe le lien avec le Séminaire de Paris. Le Séminaire de Québec est devenu le « Séminaire des Missions Étrangères de Québec et épiscopal » reconnu comme tel par Monseigneur Jean Olivier Briand, évêque de Québec en 1768. Les liens affectifs et historiques ne sont pas disparus pour autant. Les deux prédécesseurs du Père Colomb, les Pères Couvreur et Etcharen visitèrent eux aussi le Séminaire de Québec.
« Je suis heureux ainsi que toute la communauté des prêtres du Séminaire de Québec a conclu le Supérieur général dans sa brève allocution, de vous marquer notre estime et de renouveler des liens qui, pour nous, font partie de ce que nous sommes comme communauté qui s’est bâtie et construite dans l’esprit des fondateurs des Missions Étrangères de Paris. »
LE SOUTIEN MUTUEL AU CŒUR DE LA COMMUNAUTÉ DES PRÊTRES DU
SÉMINAIRE DE QUÉBEC — INTRONISATION DES PRÊTRES ASSOCIÉS
Lors d'une cérémonie brève et intense, le Supérieur général de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec a intronisé treize nouveaux membres associés au cours de la célébration de l'Office du Milieu du jour le 1er novembre 2011. Après l’homélie, les nouveaux membres associés ont signé le Registre des actes importants de la vie du Séminaire qui commence en 1856.
Après la lecture du texte d’Actes 2,42-47 sur les premières communautés chrétiennes, le Supérieur général a souligné dans son homélie que le choix de ce texte lui avait été inspiré par l’attachement de François de Laval au groupe de Monsieur de Bernières à Caen. Les premières communautés décrites dans ce passage des Actes des Apôtres étaient le modèle de ce groupe et François de Laval s’en est inspiré dans la fondation du Séminaire de Québec. Son premier biographe Bertrand de La Tour, a continué le Supérieur général, rapporte ces propos de Monsieur des Maizerets, second supérieur du Séminaire, qui disait que: « Le prélat ne faisait rien de considérable que de concert avec nous tous. Nos biens étaient communs avec les siens. Je n'ai jamais vu faire parmi nous aucune distinction du pauvre et du riche, ni examiner la naissance et la condition de personne, nous regardant tous comme frères ». L'essentiel de la vie du prêtre pour François de Laval réside dans le partage et la mise en commun. Cette mise en commun, François de Laval l’appelait dans le langage du XVIIe siècle la « désappropriation » qui est un partage matériel auquel se joint le partage fraternel. François de Laval voulait "que tout le clergé ne fit qu'une famille".
VOICI LA LISTE DE NOUVEAUX MEMBRES ASSOCIÉS :
Mgr Pierre Gaudette, P.H., professeur retraité de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Messieurs les abbés
Louis Corriveau, curé de St-Raymond de Portneuf ;
Alain Faucher, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Michel Fournier, curé de la paroisse du Bienheureux François de Laval ;
Daniel Gauvreau, curé de la paroisse de St Charles Borromée à Charlesbourg ;
Onil Godbout, curé de St-Calixte de Plessisville ;
Jacques Gourde, animateur du Centre la Paix-Dieu sur la Colline parlementaire;
Réal Grenier, curé de St-Ignace à Beauport, ex-recteur du Grand Séminaire de Québec ;
Roger Labbé, vicaire à St-Charles-Borromée à Charlesbourg;
Martin Laflamme, psychologue clinicien au Diocèse de Québec et au Grand Séminaire de Québec;
Marc Pelchat, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Paul-Hubert Poirier, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval ;
Gilles Routhier, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval.
LOGO DES FÊTES DU 350E ANNIVERSAIRE
DE LA FONDATION DU SÉMINAIRE DE QUÉBEC EN 2013
Le logo a été réalisé par la firme Cossette sous la supervision de monsieur Ghislain Carré, ancien du Petit Séminaire de Québec. Ce logo servira à identifier les événements liés au 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec en 2013.
Le logo enrobe dans un ruban vert l'image du clocheton qui orne l'Aile de la Procure et que les anciens appelaient "la cloche du règlement". Monsieur l'abbé Georges Marceau écrit à propos de ce clocheton : "En 1827, on avait allongé la petite aile à angle droit au nord de l'Aile de la Procure pour en faire le Grand Séminaire. Le 4 octobre 1851, on décide de construire un 'clocher' sur l’Aile de la Procure du Vieux Séminaire. Il s'agit du clocheton que l'on voit actuellement et qui servit longtemps à sonner la fin de la récréation pour les pensionnaires et externes."
La couleur verte du ruban souligne l'espérance et l'audace toujours présentes au Séminaire de Québec. Le déploiement du ruban vers le haut dans le vent indique que la communauté des prêtres du Séminaire est toujours tournée vers l'avenir à l'écoute du souffle de l'Esprit, dans les défis nouveaux comme elle l'a été dans le passé et sans cesse orientée vers ce qui est plus grand, plus beau et plus haut dans une ouverture vécue à ce qui transcende le temps et l'histoire.
Les lettres en caractères sobres précisent l'objet des festivités en 2013 et laissent place à la mémoire vivante. Vous pouvez y aller de vos interprétations et commentaires, car un logo comme tout symbole se prête à de multiples lectures. Nous vous en avons proposé bien simplement une parmi d'autres.
Ce logo en lui-même ne dit pas tout d'une longue et riche histoire, mais il permettra, nous l'espérons, de mettre au premier plan un rayonnement immense de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec au plan religieux, éducatif, social, culturel et patrimonial.
Nous vous tiendrons informés de la programmation dans les prochains numéros. Le lancement officiel des fêtes du 350e anniversaire de la Fondation du Séminaire de Québec aura lieu le 8 décembre 2012, le 8 décembre étant une fête très chère au fondateur, François de Laval, et au Séminaire qui en a fait la fête de l’Université Laval en 1852.
Comme le souhaitait leur fondateur, les prêtres du Séminaire sont toujours prêts à « aller à toutes rencontres » comme le dit l’Acte de fondation du 26 mars 1663 où Mgr de Laval décrit le Séminaire comme « …un lieu de réserve d’où nous puissions tirer des sujets pieux et capables pour les envoyer à toutes rencontres ». C'est, toujours inspirée par ce vœu de leur fondateur, que la communauté des prêtres du Séminaire de Québec peut se réjouir de 350 ans de vision, d’audace et d’engagement.
RÉPONSES AU SAVIEZ-VOUS...
1) Cest en 1987 que les locaux du Vieux-Séminaire sont devenus libres par le déménagement des services du Petit Séminaire, maintenant le Collège François de Laval dans le Pavillon du 6, rue de la Vieille-Université (anciennement le Pavillon de la Faculté de Droit). L’Université Laval en décidant d’y transférer l’École d’architecture se rappropriait alors son lieu d’origine dans le quartier latin plusieurs années après le grand déménagement sur la Cité Universitaire à Sainte-Foy. Au cours de l’été 1987, le projet de recyclage des édifices du Vieux Séminaire se met en marche. Les travaux sont réalisés en trois étapes : d’abord la modernisation du vieil édifice, ensuite la reconversion adaptant l’édifice aux besoins de l’École d’architecture et enfin la restauration des éléments à conserver. En septembre 1988, l’École d’architecture emménage dans ses nouveaux locaux qu’elle occupe encore aujourd’hui.
2) Le nom « Sault-à-la-Puce » apparaît en 1640, pour désigner une petite rivière aux eaux vives de Château-Richer. Un moulin y est construit vers 1657. Mgr François de Laval se portera acquéreur du Sault-à-la-Puce et y construira, en 1680, un moulin banal. Il les lègue au Séminaire de Québec qui en demeure propriétaire jusqu’en 1856.
Visitez le site internet du Séminaire www.seminairedequebec.org
et notre blog SME-Infonet
Séminaire de Québec sur Twitter
Séminaire de Québec sur Facebook
François de Laval sur Facebook
Responsabilité : Hermann Giguère, supérieur général
Mise en page, présentation et diffusion : Martine Duplain, secrétaire de direction
SME-Info BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec Vol. XXXVIII – No 4, décembre 2011