Les trois anges qui rencontrent Abraham sous le chêne de Mambré, images de la Sainte Trinité. Auteur: Sergey Krasavin Année: 2012 (Crédits photo : Galerie d'art contemporain Russie)
« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion de l’Esprit Saint, soient avec vous » nous a dit saint Paul dans la deuxième lecture. C’est le souhait qu’il faisait en terminant sa seconde lettre aux chrétiens de Corinthe.
Cette petite phrase résume toute la foi de l’Église que nous partageons et que nous redisons chaque dimanche dans le « Je crois en Dieu ». Le Dieu des chrétiens est un Dieu unique en trois personnes, ce qui lui donne une couleur particulière que je vais essayer de mieux découvrir avec vous.
Essayer de mieux le découvrir? Est-ce possible? La Sainte Trinité est un mystère avons-nous appris. Et un mystère, on ne peut pas le comprendre.
Vous avez raison. Mais quand vous dites « un mystère on ne peut pas le comprendre », vous vous placez sur le registre de la raison humaine. Et sur ce plan, toutes nos explications, toutes nos recherches, ne pourront jamais nous faire entrer dans le mystère. Elles nous en montreront les contours. Elles en décriront l’essentiel, mais elles ne l’expliqueront pas. Alors, on s'arrête là ? Non, car il y a une autre voie pour mieux découvrir le mystère de la Sainte Trinité, c’est d’y entrer avec son cœur et non avec sa raison. Je vous invite à le faire avec moi en suivant le chemin des noms de Dieu dans la Bible.
I – Le nom de Dieu dans l'Ancien Testament
Dans l’Ancien Testament, Dieu se présente, non pas divisé, éparpillé dans diverses créatures ou leurs représentations. Il est le Créateur. Il se présente Un et unique (Deutéronome 6,4), toujours le même, à Abraham, Isaac et Jacob, et à leur descendance croyante (Exode 3, 6). Le nom du Dieu unique est «JE SUIS». Le juifs ne le prononcent pas et disent plutôt « LE SEIGNEUR » ou « ADONAÏ ». On dit parfois Yahweh ou Yahvé. (Exode 3, 6 cf. aussi 34, 5-6)
Le Nom divin ne peut être attribué à quoi que ce soit et à qui que ce soit d’autre que l’unique Dieu. C’est le sens du premier commandement de la Loi que Moïse a transmise de la part de Dieu (Exode 20, 3-4; Deutéronome 5,7). Le deuxième, c'est de ne pas invoquer le nom divin à tout propos, de façon insignifiante, ou même pour faire le mal (Exode 20, 7; Deutéronome 5, 11).
Tout cela exprime à la fois une proximité exclusive que Dieu veut créer avec son peuple et un respect pour la sainteté du Dieu unique. Dans l’Ancien Testament, les actes et les paroles des croyants sont toujours guidés par l’amour du Nom divin (Deutéronome 6,5).
II – La nouveauté apportée par Jésus
C’est dans cette foi au Dieu unique, révélé à Abraham et à Moïse dans le Nom divin, que Jésus a été élevé car il était juif et membre du peuple de l’Alliance. Sa mission fut d’accomplir et de porter à sa plénitude l’Alliance de Dieu avec Abraham et Moïse.
Mais Jésus apportera une nouvelle image de Dieu. Il donne à Dieu le beau nom de PÈRE (« Abba » en Araméen qui se traduit littéralement par PAPA). Déjà à 12 ans au Temple devant les docteurs de la Loi lorsque ses parents le retrouvent il leur dit « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ». (Luc 2, 49) La prière à Dieu qu'il donne à ses disciples commence par « Notre Père » (Mathieu 6, 9)
Dans sa prédication, il parle souvent de ses relations particulières avec Dieu. Il se dit même « FILS DE DIEU». Ce qui suscitera des incompréhensions. On l’accusera de blasphème « Tu as dit : ‘Je suis Fils de Dieu’ » lui reproche le Grand Prêtre lors de son procès durant la Passion. (Mathieu 26, 62-65)
Et pour compléter la révélation du Dieu Un et Trine, Dieu unique en trois personnes, Jésus décrit le lien qu’il a avec son Père en le comparant au souffle qui nous fait vivre. Ce lien c’est celui de l’amour mutuel à nul autre pareil. Ce souffle de vie prend le nom d'ESPRIT SAINT, amour du Père pour le Fils et du Fils pour le Père.
Telle est la nouveauté apportée par Jésus. Le nom de Dieu n’est pas seulement « JE SUIS ». Il est « JE SUIS PÈRE, FILS ET ESPRIT SAINT », un seul Dieu en trois personnes, ce qui veut dire qu’il est comme une famille. En lui nous pouvons nous reconnaitre par les sentiments d’amour, de partage, de don qu’il met dans nos cœurs. Même plus, Jésus nous dit qu’il habite en nous, qu’il n’est pas extérieur à nous, mais au fond de notre être même. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. (Jean 14, 23)
Voilà, en quelques mots, des pistes de méditation pour la fête de la Sainte Trinité où nous vénérons le Dieu Un et Trine au coeur de notre foi.
III- Application
Les chrétiens ont depuis les tout débuts inscrit cette foi au Dieu Un et Trine dans leur vie et dans leurs célébrations de toutes sortes. Nous le faisons encore aujourd’hui.
Chaque messe commence par le signe de Croix accompagné des paroles « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Nous faisons spontanément la même chose lorsque nous nous mettons en prière à la chapelle, sur le bord de notre lit le soir, avant un repas ou avant le travail.
C’est encore « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » que le prêtre ou le diacre donne la bénédiction soit à la messe soit dans d’autres occasions.
Notre histoire de croyant est commencée à notre baptême où nous avons étés plongés dans la mort et la résurrection du Christ « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » lorsque la personne qui nous a baptisé a dit en versant l’eau sur notre tête « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
Conclusion
Que cette messe qui nous a réunis « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » nous aide à entrer dans ce grand mouvement d’amour qui est au cœur de la Trinité qui veut se faire une demeure en nous (Cf. Jean 14, 23). Ouvrons-lui la porte de notre coeur.
« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion de l’Esprit Saint, soient avec vous »
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
30 mai 2023
Cette petite phrase résume toute la foi de l’Église que nous partageons et que nous redisons chaque dimanche dans le « Je crois en Dieu ». Le Dieu des chrétiens est un Dieu unique en trois personnes, ce qui lui donne une couleur particulière que je vais essayer de mieux découvrir avec vous.
Essayer de mieux le découvrir? Est-ce possible? La Sainte Trinité est un mystère avons-nous appris. Et un mystère, on ne peut pas le comprendre.
Vous avez raison. Mais quand vous dites « un mystère on ne peut pas le comprendre », vous vous placez sur le registre de la raison humaine. Et sur ce plan, toutes nos explications, toutes nos recherches, ne pourront jamais nous faire entrer dans le mystère. Elles nous en montreront les contours. Elles en décriront l’essentiel, mais elles ne l’expliqueront pas. Alors, on s'arrête là ? Non, car il y a une autre voie pour mieux découvrir le mystère de la Sainte Trinité, c’est d’y entrer avec son cœur et non avec sa raison. Je vous invite à le faire avec moi en suivant le chemin des noms de Dieu dans la Bible.
I – Le nom de Dieu dans l'Ancien Testament
Dans l’Ancien Testament, Dieu se présente, non pas divisé, éparpillé dans diverses créatures ou leurs représentations. Il est le Créateur. Il se présente Un et unique (Deutéronome 6,4), toujours le même, à Abraham, Isaac et Jacob, et à leur descendance croyante (Exode 3, 6). Le nom du Dieu unique est «JE SUIS». Le juifs ne le prononcent pas et disent plutôt « LE SEIGNEUR » ou « ADONAÏ ». On dit parfois Yahweh ou Yahvé. (Exode 3, 6 cf. aussi 34, 5-6)
Le Nom divin ne peut être attribué à quoi que ce soit et à qui que ce soit d’autre que l’unique Dieu. C’est le sens du premier commandement de la Loi que Moïse a transmise de la part de Dieu (Exode 20, 3-4; Deutéronome 5,7). Le deuxième, c'est de ne pas invoquer le nom divin à tout propos, de façon insignifiante, ou même pour faire le mal (Exode 20, 7; Deutéronome 5, 11).
Tout cela exprime à la fois une proximité exclusive que Dieu veut créer avec son peuple et un respect pour la sainteté du Dieu unique. Dans l’Ancien Testament, les actes et les paroles des croyants sont toujours guidés par l’amour du Nom divin (Deutéronome 6,5).
II – La nouveauté apportée par Jésus
C’est dans cette foi au Dieu unique, révélé à Abraham et à Moïse dans le Nom divin, que Jésus a été élevé car il était juif et membre du peuple de l’Alliance. Sa mission fut d’accomplir et de porter à sa plénitude l’Alliance de Dieu avec Abraham et Moïse.
Mais Jésus apportera une nouvelle image de Dieu. Il donne à Dieu le beau nom de PÈRE (« Abba » en Araméen qui se traduit littéralement par PAPA). Déjà à 12 ans au Temple devant les docteurs de la Loi lorsque ses parents le retrouvent il leur dit « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ». (Luc 2, 49) La prière à Dieu qu'il donne à ses disciples commence par « Notre Père » (Mathieu 6, 9)
Dans sa prédication, il parle souvent de ses relations particulières avec Dieu. Il se dit même « FILS DE DIEU». Ce qui suscitera des incompréhensions. On l’accusera de blasphème « Tu as dit : ‘Je suis Fils de Dieu’ » lui reproche le Grand Prêtre lors de son procès durant la Passion. (Mathieu 26, 62-65)
Et pour compléter la révélation du Dieu Un et Trine, Dieu unique en trois personnes, Jésus décrit le lien qu’il a avec son Père en le comparant au souffle qui nous fait vivre. Ce lien c’est celui de l’amour mutuel à nul autre pareil. Ce souffle de vie prend le nom d'ESPRIT SAINT, amour du Père pour le Fils et du Fils pour le Père.
Telle est la nouveauté apportée par Jésus. Le nom de Dieu n’est pas seulement « JE SUIS ». Il est « JE SUIS PÈRE, FILS ET ESPRIT SAINT », un seul Dieu en trois personnes, ce qui veut dire qu’il est comme une famille. En lui nous pouvons nous reconnaitre par les sentiments d’amour, de partage, de don qu’il met dans nos cœurs. Même plus, Jésus nous dit qu’il habite en nous, qu’il n’est pas extérieur à nous, mais au fond de notre être même. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. (Jean 14, 23)
Voilà, en quelques mots, des pistes de méditation pour la fête de la Sainte Trinité où nous vénérons le Dieu Un et Trine au coeur de notre foi.
III- Application
Les chrétiens ont depuis les tout débuts inscrit cette foi au Dieu Un et Trine dans leur vie et dans leurs célébrations de toutes sortes. Nous le faisons encore aujourd’hui.
Chaque messe commence par le signe de Croix accompagné des paroles « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Nous faisons spontanément la même chose lorsque nous nous mettons en prière à la chapelle, sur le bord de notre lit le soir, avant un repas ou avant le travail.
C’est encore « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » que le prêtre ou le diacre donne la bénédiction soit à la messe soit dans d’autres occasions.
Notre histoire de croyant est commencée à notre baptême où nous avons étés plongés dans la mort et la résurrection du Christ « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » lorsque la personne qui nous a baptisé a dit en versant l’eau sur notre tête « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
Conclusion
Que cette messe qui nous a réunis « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » nous aide à entrer dans ce grand mouvement d’amour qui est au cœur de la Trinité qui veut se faire une demeure en nous (Cf. Jean 14, 23). Ouvrons-lui la porte de notre coeur.
« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion de l’Esprit Saint, soient avec vous »
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
30 mai 2023
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux » (Ex 34, 4b-6.8-9)
Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là,
Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï
comme le Seigneur le lui avait ordonné.
Il emportait les deux tables de pierre.
Le Seigneur descendit dans la nuée
et vint se placer là, auprès de Moïse.
Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR.
Il passa devant Moïse et proclama :
« LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR,
Dieu tendre et miséricordieux,
lent à la colère, plein d’amour et de vérité. »
Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.
Il dit :
« S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux,
daigne marcher au milieu de nous.
Oui, c’est un peuple à la nuque raide ;
mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés,
et tu feras de nous ton héritage. »
– Parole du Seigneur.
CANTIQUE
(Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)
R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/
Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/
Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel, R/
DEUXIÈME LECTURE
« La grâce de Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit » (2 Co 13, 11-13)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
soyez dans la joie,
cherchez la perfection,
encouragez-vous,
soyez d’accord entre vous,
vivez en paix,
et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous.
Saluez-vous les uns les autres
par un baiser de paix.
Tous les fidèles vous saluent.
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ,
l’amour de Dieu
et la communion du Saint-Esprit
soient avec vous tous.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Dieu a envoyé son Fils, pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-18)
Alléluia. Alléluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit :
au Dieu qui est, qui était et qui vient !
Alléluia. (cf. Ap 1, 8)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux » (Ex 34, 4b-6.8-9)
Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là,
Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï
comme le Seigneur le lui avait ordonné.
Il emportait les deux tables de pierre.
Le Seigneur descendit dans la nuée
et vint se placer là, auprès de Moïse.
Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR.
Il passa devant Moïse et proclama :
« LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR,
Dieu tendre et miséricordieux,
lent à la colère, plein d’amour et de vérité. »
Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.
Il dit :
« S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux,
daigne marcher au milieu de nous.
Oui, c’est un peuple à la nuque raide ;
mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés,
et tu feras de nous ton héritage. »
– Parole du Seigneur.
CANTIQUE
(Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)
R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/
Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/
Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel, R/
DEUXIÈME LECTURE
« La grâce de Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit » (2 Co 13, 11-13)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
soyez dans la joie,
cherchez la perfection,
encouragez-vous,
soyez d’accord entre vous,
vivez en paix,
et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous.
Saluez-vous les uns les autres
par un baiser de paix.
Tous les fidèles vous saluent.
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ,
l’amour de Dieu
et la communion du Saint-Esprit
soient avec vous tous.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Dieu a envoyé son Fils, pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-18)
Alléluia. Alléluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit :
au Dieu qui est, qui était et qui vient !
Alléluia. (cf. Ap 1, 8)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
– Acclamons la Parole de Dieu.