Ceux qui me connaissent savent que je fais des sites internet et que je fréquente Twitter et Facebook. C’est sur Facebook, pour être plus précis sur la couverture de la page facebook de Cyrille, que j’ai vu la photo de toute la famille Hogan lors du 40e anniversaire de la relation de Susan et Marc prise le 19 septembre 2016 que Delphine a aussi reproduite sur sa page facebook.
J’ai compris alors par les commentaires qui accompagnaient cette photo l’importance que Lily et John ainsi que les enfants et petits-enfants accordaient à ce milieu de vie qu’est la famille. Il n’est pas exagéré de dire que Lily l’a toujours mis au sommet de ses préoccupations.
Mon but dans cette homélie n’est pas de faire un portrait de Lily, mais de montrer à partir des textes des lectures qui ont été choisis avec soin par Susan et la famille comment tout au cours de sa vie elle a vécu une foi qui s’est traduite dans des gestes et des actions concrètes au service des siens et au service des autres. « La foi sans les œuvres est une foi morte » nous rappelle la lettre attribuée à l’apôtre saint Jacques (Jacques 2, 26).
C’est pourquoi, le texte très connu de l’évangile de saint Mathieu qui vient d’être lu me paraît des plus appropriés pour accompagner notre mémoire dans cette célébration.
Je suis sûr que Lily entend maintenant directement la voix de Jésus qui lui dit : « Lilly, j’étais malade, et tu m’as soigné, j’étais démuni et tu m’as aidé, j’étais dans le besoin et tu m’as accueilli, j’avais besoin de parler et tu m’as écouté etc.». L’évangéliste saint Mathieu essaie de nous faire comprendre dans ce passage comment vivre notre vie présente car c’est maintenant qu’il faut mettre en pratique ce qu’on croit.
Et comment le faire?
La réponse de saint Mathieu est simple et claire. C’est en regardant ceux et celles qui sont autour de nous comme des frères et des sœurs, comme des enfants de Dieu, comme Jésus lui-même parmi nous.
« Regarder les autres comme Jésus parmi nous ». Notre pape François est un merveilleux exemple de quelqu’un qui met en pratique cette page d’évangile. Lily l’a été à sa façon. Vous pourriez témoigner, chacune et chacun, de plein de gestes dont vous vous souvenez et qui sont comme des pages d’Évangile que Lily vous a montrées.
Car pour Lily, la foi qu’elle vivait intensément n’était pas dans les nuages. Elle l’a toujours mise en pratique. Elle s’impliquait dans sa paroisse à divers niveaux. Elle était toujours prête à rendre un service bénévole ou à apporter une aide à qui en avait besoin. Sa piété était contagieuse et elle a donné tout au cours de sa vie le témoignage d’un personne habitée par la présence de Dieu, à l’écoute de l’Esprit sans faire trop de flafla, mais simplement et humblement.
Où se trouvait la source de cet élan qui ne s’est jamais ralenti même dans les dernières années où sa santé lui faisait de plus en plus défaut?
La réponse nous est donnée par la deuxième lecture : l’amour. Oui, l’amour dans le cœur d’une épouse, d’une mère, mais aussi l’amour reçu de Celui qui est le Dieu Amour. Avec qui elle était en dialogue continuel. « Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. » (I Jean 3, 20).
Bien sûr qu’il y a eu des hauts et des bas, mais l’eau de l’amour de Dieu a toujours coulé dans la rivière du cœur de Lily. Elle s’y replongeait chaque jour dans une prière personnelle où elle s’en remettait à « la fournaise de l’Amour miséricordieux » de Dieu. Dans ses derniers jours, elle disait combien elle sentait la présence de Jésus. Elle reconnaissait la grâce de Dieu en elle. Ses dernières paroles furent celles du « Je crois en Dieu » la veille de son décès
Voici la prière que Lily récitait chaque jour : « Mon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd’hui, dans les intentions et pour la gloire du Cœur Sacré de Jésus; je veux sanctifier les battements de mon cœur, mes pensées et mes œuvres les plus simples en les unissant à ses mérites infinis, et réparer mes fautes en les jetant dans la fournaise de son Amour miséricordieux. Ô mon Dieu! Je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d’accomplir parfaitement votre sainte volonté, d’accepter pour votre Amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les Cieux pendant toute l’éternité. »
Conclusion
Que cette célébration que nous vivons en étant rassemblés une dernière fois par Lily, un épouse, une mère, une grand-mère, une sœur, une amie, une parente nous permette de laisser naître en nous le même amour qui l’a nourri toute sa vie.
C’est à la portée de toutes et de tous. Ce n’est pas quelque chose d’impossible. Il nous revient d’en prendre les moyens et, pour ceux et celles qui partagent la foi de Lily, nous pouvons être sûrs que nous serons toujours soutenus par la grâce du Dieu Amour qui est plus grand que notre cœur.
Amen!
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Séminaire de Québec
6 janvier 2018
J’ai compris alors par les commentaires qui accompagnaient cette photo l’importance que Lily et John ainsi que les enfants et petits-enfants accordaient à ce milieu de vie qu’est la famille. Il n’est pas exagéré de dire que Lily l’a toujours mis au sommet de ses préoccupations.
Mon but dans cette homélie n’est pas de faire un portrait de Lily, mais de montrer à partir des textes des lectures qui ont été choisis avec soin par Susan et la famille comment tout au cours de sa vie elle a vécu une foi qui s’est traduite dans des gestes et des actions concrètes au service des siens et au service des autres. « La foi sans les œuvres est une foi morte » nous rappelle la lettre attribuée à l’apôtre saint Jacques (Jacques 2, 26).
C’est pourquoi, le texte très connu de l’évangile de saint Mathieu qui vient d’être lu me paraît des plus appropriés pour accompagner notre mémoire dans cette célébration.
Je suis sûr que Lily entend maintenant directement la voix de Jésus qui lui dit : « Lilly, j’étais malade, et tu m’as soigné, j’étais démuni et tu m’as aidé, j’étais dans le besoin et tu m’as accueilli, j’avais besoin de parler et tu m’as écouté etc.». L’évangéliste saint Mathieu essaie de nous faire comprendre dans ce passage comment vivre notre vie présente car c’est maintenant qu’il faut mettre en pratique ce qu’on croit.
Et comment le faire?
La réponse de saint Mathieu est simple et claire. C’est en regardant ceux et celles qui sont autour de nous comme des frères et des sœurs, comme des enfants de Dieu, comme Jésus lui-même parmi nous.
« Regarder les autres comme Jésus parmi nous ». Notre pape François est un merveilleux exemple de quelqu’un qui met en pratique cette page d’évangile. Lily l’a été à sa façon. Vous pourriez témoigner, chacune et chacun, de plein de gestes dont vous vous souvenez et qui sont comme des pages d’Évangile que Lily vous a montrées.
Car pour Lily, la foi qu’elle vivait intensément n’était pas dans les nuages. Elle l’a toujours mise en pratique. Elle s’impliquait dans sa paroisse à divers niveaux. Elle était toujours prête à rendre un service bénévole ou à apporter une aide à qui en avait besoin. Sa piété était contagieuse et elle a donné tout au cours de sa vie le témoignage d’un personne habitée par la présence de Dieu, à l’écoute de l’Esprit sans faire trop de flafla, mais simplement et humblement.
Où se trouvait la source de cet élan qui ne s’est jamais ralenti même dans les dernières années où sa santé lui faisait de plus en plus défaut?
La réponse nous est donnée par la deuxième lecture : l’amour. Oui, l’amour dans le cœur d’une épouse, d’une mère, mais aussi l’amour reçu de Celui qui est le Dieu Amour. Avec qui elle était en dialogue continuel. « Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. » (I Jean 3, 20).
Bien sûr qu’il y a eu des hauts et des bas, mais l’eau de l’amour de Dieu a toujours coulé dans la rivière du cœur de Lily. Elle s’y replongeait chaque jour dans une prière personnelle où elle s’en remettait à « la fournaise de l’Amour miséricordieux » de Dieu. Dans ses derniers jours, elle disait combien elle sentait la présence de Jésus. Elle reconnaissait la grâce de Dieu en elle. Ses dernières paroles furent celles du « Je crois en Dieu » la veille de son décès
Voici la prière que Lily récitait chaque jour : « Mon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd’hui, dans les intentions et pour la gloire du Cœur Sacré de Jésus; je veux sanctifier les battements de mon cœur, mes pensées et mes œuvres les plus simples en les unissant à ses mérites infinis, et réparer mes fautes en les jetant dans la fournaise de son Amour miséricordieux. Ô mon Dieu! Je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d’accomplir parfaitement votre sainte volonté, d’accepter pour votre Amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les Cieux pendant toute l’éternité. »
Conclusion
Que cette célébration que nous vivons en étant rassemblés une dernière fois par Lily, un épouse, une mère, une grand-mère, une sœur, une amie, une parente nous permette de laisser naître en nous le même amour qui l’a nourri toute sa vie.
C’est à la portée de toutes et de tous. Ce n’est pas quelque chose d’impossible. Il nous revient d’en prendre les moyens et, pour ceux et celles qui partagent la foi de Lily, nous pouvons être sûrs que nous serons toujours soutenus par la grâce du Dieu Amour qui est plus grand que notre cœur.
Amen!
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Séminaire de Québec
6 janvier 2018