Les élèves de l'École des Ursulines animent le lancement des fêtes du 375e des Ursulines et des Augustines avec leur chant et leur musique.
Le 24 avril 2014, à la Chapelle des Ursulines du Vieux Monastère avait lieu le lancement officiel du 375e anniversaire de l'arrivée des Ursulines et des Augustines, premières femmes missionnaires en Amérique. ECDQ.tv, lee télévision internet du Diocèse de Québec était présente. Vous pouvez visionner le lancement au complet en cliquant ici
Au cours de ce lancement, la supérieur générale des Augustines, Soeur Hélène Marquis a souligné le rayonnement du projet "Le Monastère des Augustines" qui regroupe le patrimoine matériel et archivistique des Augustines pour le mettre à la disposition du public. "Marquées du sceau de la miséricorde, a-t-elle conclu, les Augustines perpétuent leur charisme dans le monde des souffrants et témoignent de leur unité dans une recherche constante de la volonté de Dieu. Animées du même zèle que nos Mères fondatrices, nous voulons en ce 375e anniversaire de leur arrivée, réitérer notre engagement à la suite du Christ et demeurer des semeuses de compassion en apportant soutien et réconfort à toues détresses".
De son côté, soeur Louise Gosselin, supérieur général des Ursulines a déclaré : "1639-2014 : 375 ans d'histoire, une histoire vivante, façonnée et portée par des générations d'Ursulines, de familles, d'enfants, d'étudiants et étudiantes, d'éducateurs et éducatrices, de collaborateurs et collaboratrices à tous niveaux [...] La manière de vivre notre mission première - toujours centrée sur la promotion humaine et spirituelle des personnes - d'est transformée peu à peu, surtout au cours des dernières décennies. Nous avons diminué en nombre et augmenté en âge. Nous en sommes à l'heure de la transmission, et nous souhaitons partager le plus et le mieux possible, dans un esprit de réciprocité, l'héritage humain, culturel et spirituel reçu des générations précédentes que nous croyons toujours signifiant pour le monde d'aujourd'hui. Nous voulons nous souvenir que nous sommes, comme vous, issues d'une lignée féconde et courageuse et qu'il n'y a d'avenir qu'enraciné dans ce sol généreux[...] Avec nos Soeurs Augustines, compagnes de toujours, c'est don avec grande joie que nous vous invitons aujourd'hui à entrer avec nous dans la célébration , qui se déroulera au cours des prochains mois, de 375 ans d'une histoire qui est la vôtre comme la nôtre."
Par la suite, les autres intervenants invités adressèrent un mot à l'assemblée constituée de religieuses augustines et ursulines auxquelles s'étaient joints des personnes amies et collaboratrices. Le premier des invités à s'adresser à l'assemblée fut Mgr Gaétan Proulx, évêque auxiliaire à Québec représentant le cardinal Lacroix, suivi du Grand chef de la Nation Huronne-Wendat, de madame Michelle Morin-Doyle, maire suppléant représentant le maire Régis Labeaume et de monsieur Raymond Brodeur, directeur du Centre d'études Marie de l'Incarnation qui a présenté le Colloque public à l'Université Laval intitulé "Risquer un monde nouveau : 375 ans de vie et d'audace" du 24 au 26 septembre 2014. Pour s'inscrire, cliquez ici.
Pour écouter toutes les interventions, cliquez ici.
Vous trouverez toute la programmation des fêtes du 375e anniversaire de l'arrivée des Ursulines et des Augustines en Nouvelle-France en consultant le dépliant qui se trouve en version PDF à cette adresse
Au cours de ce lancement, la supérieur générale des Augustines, Soeur Hélène Marquis a souligné le rayonnement du projet "Le Monastère des Augustines" qui regroupe le patrimoine matériel et archivistique des Augustines pour le mettre à la disposition du public. "Marquées du sceau de la miséricorde, a-t-elle conclu, les Augustines perpétuent leur charisme dans le monde des souffrants et témoignent de leur unité dans une recherche constante de la volonté de Dieu. Animées du même zèle que nos Mères fondatrices, nous voulons en ce 375e anniversaire de leur arrivée, réitérer notre engagement à la suite du Christ et demeurer des semeuses de compassion en apportant soutien et réconfort à toues détresses".
De son côté, soeur Louise Gosselin, supérieur général des Ursulines a déclaré : "1639-2014 : 375 ans d'histoire, une histoire vivante, façonnée et portée par des générations d'Ursulines, de familles, d'enfants, d'étudiants et étudiantes, d'éducateurs et éducatrices, de collaborateurs et collaboratrices à tous niveaux [...] La manière de vivre notre mission première - toujours centrée sur la promotion humaine et spirituelle des personnes - d'est transformée peu à peu, surtout au cours des dernières décennies. Nous avons diminué en nombre et augmenté en âge. Nous en sommes à l'heure de la transmission, et nous souhaitons partager le plus et le mieux possible, dans un esprit de réciprocité, l'héritage humain, culturel et spirituel reçu des générations précédentes que nous croyons toujours signifiant pour le monde d'aujourd'hui. Nous voulons nous souvenir que nous sommes, comme vous, issues d'une lignée féconde et courageuse et qu'il n'y a d'avenir qu'enraciné dans ce sol généreux[...] Avec nos Soeurs Augustines, compagnes de toujours, c'est don avec grande joie que nous vous invitons aujourd'hui à entrer avec nous dans la célébration , qui se déroulera au cours des prochains mois, de 375 ans d'une histoire qui est la vôtre comme la nôtre."
Par la suite, les autres intervenants invités adressèrent un mot à l'assemblée constituée de religieuses augustines et ursulines auxquelles s'étaient joints des personnes amies et collaboratrices. Le premier des invités à s'adresser à l'assemblée fut Mgr Gaétan Proulx, évêque auxiliaire à Québec représentant le cardinal Lacroix, suivi du Grand chef de la Nation Huronne-Wendat, de madame Michelle Morin-Doyle, maire suppléant représentant le maire Régis Labeaume et de monsieur Raymond Brodeur, directeur du Centre d'études Marie de l'Incarnation qui a présenté le Colloque public à l'Université Laval intitulé "Risquer un monde nouveau : 375 ans de vie et d'audace" du 24 au 26 septembre 2014. Pour s'inscrire, cliquez ici.
Pour écouter toutes les interventions, cliquez ici.
Vous trouverez toute la programmation des fêtes du 375e anniversaire de l'arrivée des Ursulines et des Augustines en Nouvelle-France en consultant le dépliant qui se trouve en version PDF à cette adresse
Voici la description de l'arrivée des Ursulines et des Augustines le 1 août 1639 telle que relatée par Pierre-Georges Roy dans La VIlle de Québec sous le régime français.
Le 1er août 1639, à sept heures du matin, le canon du fort Saint-Louis annonça au petit poste de Québec, dont la population ne dépassait pas deux cent cinquante âmes, l'arrivée des premières femmes consacrées à Dieu qui soient venues en Canada: c'était la Mère Marie Guyart de l'Incarnation, la Mère Marie de Savonnières de Saint-Joseph, Marie Cécile de Sainte- Croix, Ursulines, avec leur dévouée fondatrice, Madeleine de Chauvigny ou Chavigny de la Peltrie ; puis la Mère Marie Guenet de Saint-Ignace, la Mère Anne Le Cointre de Saint-Bernard et la Mère Marie Forestier de Saint-Bonaventure, Hospitalières, envoyées par la duchesse d'Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu, pour fonder dans la Nouvelle-France un Hôtel-Dieu dédié au Précieux Sang du Rédempteur.
Elles étaient accompagnées de trois missionnaires jésuites: les Pères Vimont, Poucet et Chaumonot.
Ce fut un événement considérable que l'arrivée de ces " filles de la prière " dans le pays alors presque entièrement sauvage du Canada. Il causa une grande joie parmi les colons français groupés autour du fort Saint-Louis ou dispersés le long des rives du Saint-Laurent, et fit naître des espérances que deux siècles et demi d'un dévouement admirable ont amplement justifiées.
M. de Montmagny se rendit à la rencontre des nobles femmes, qui se prosternèrent en mettant le pied sur le rivage et baisèrent avec respect le sol de leur nouvelle patrie, puis, suivi de toute la population de Québec, il les conduisit à Notre-Dame de Recouvrance, où un Te Deum fut chanté, entonné par le Père Le Jeune, poursuivi par toutes les voix de la foule, tandis que le canon du fort annonçait au loin le joyeux événement. La petite société de Québec offrait, sous M. de Montmagny, un spectacle original et charmant. On y retrouvait l'image de la vieille société française, avec quelques traits particuliers que faisaient naître les exigences du climat, la lutte pour l'existence dans des conditions inconnues en Europe, et le contact avec les aborigènes.
Le gouverneur voulut recevoir les Hospitalières et les Ursulines au fort Saint-Louis. Le jour même de leur arrivée, il les convia à sa table, ainsi que les missionnaires jésuites, les officiers et les principaux " habitants " de la colonie.
Puis les humbles servantes de Dieu, se séparèrent, les deux petites communautés allant s'installer dans leurs pauvres demeures respectives.
Une des fondatrices de l'Hôtel-Dieu a laissé la note suivante sur la journée du 1er août 1639 à Québec:
" Aussitôt que nous eûmes touché la terre de Québec, nous la baisâmes dans un transport de reconnaissance et avec respect, en disant le verset: Voluntarie sacrificabo tibi et confitebor nomini tuo Domine quoniam bonum est, pour remercier Dieu de ses conduites amoureuses sur nous, et pour nous offrir à souffrir volontairement toutes les croix qu'il lui plairait nous envoyer, ensuite nous répondîmes aux honnêtetés de Monsieur de Montmagny, qui avait pris la peine de venir lui-même sur le bord de l'eau, accompagné des principaux du pays et de tout le peuple, qui, par des grandes acclamations, marquait une réjouissance publique. Monsieur le gouverneur nous reçut avec toutes les démonstrations de la bienveillance possible; il nous témoigna combien il nous avait souhaitées, le plaisir qu'il avait de nous voir, et le soin qu'il voulait prendre de nous prouver par les effets la sincérité de son estime et de son affection pour nous; il fit faire plusieurs décharges de canon pour nous faire honneur, et nous mena à l'église des Pères Jésuites, qui servait de paroisse, et qui était fort jolie, la voûte et le baîustre lui donnaient un air de propreté qui la rendait fort gaie, le Père Le Jeune entonna le Te Deum, qui fut poursuivi par tout ce monde qui nous avait suivies."
Sources: Ernest Gagnon, Le fort et le château Saint-Louis; Histoire de l'Hôtel- Dieu de Québec.
Le 1er août 1639, à sept heures du matin, le canon du fort Saint-Louis annonça au petit poste de Québec, dont la population ne dépassait pas deux cent cinquante âmes, l'arrivée des premières femmes consacrées à Dieu qui soient venues en Canada: c'était la Mère Marie Guyart de l'Incarnation, la Mère Marie de Savonnières de Saint-Joseph, Marie Cécile de Sainte- Croix, Ursulines, avec leur dévouée fondatrice, Madeleine de Chauvigny ou Chavigny de la Peltrie ; puis la Mère Marie Guenet de Saint-Ignace, la Mère Anne Le Cointre de Saint-Bernard et la Mère Marie Forestier de Saint-Bonaventure, Hospitalières, envoyées par la duchesse d'Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu, pour fonder dans la Nouvelle-France un Hôtel-Dieu dédié au Précieux Sang du Rédempteur.
Elles étaient accompagnées de trois missionnaires jésuites: les Pères Vimont, Poucet et Chaumonot.
Ce fut un événement considérable que l'arrivée de ces " filles de la prière " dans le pays alors presque entièrement sauvage du Canada. Il causa une grande joie parmi les colons français groupés autour du fort Saint-Louis ou dispersés le long des rives du Saint-Laurent, et fit naître des espérances que deux siècles et demi d'un dévouement admirable ont amplement justifiées.
M. de Montmagny se rendit à la rencontre des nobles femmes, qui se prosternèrent en mettant le pied sur le rivage et baisèrent avec respect le sol de leur nouvelle patrie, puis, suivi de toute la population de Québec, il les conduisit à Notre-Dame de Recouvrance, où un Te Deum fut chanté, entonné par le Père Le Jeune, poursuivi par toutes les voix de la foule, tandis que le canon du fort annonçait au loin le joyeux événement. La petite société de Québec offrait, sous M. de Montmagny, un spectacle original et charmant. On y retrouvait l'image de la vieille société française, avec quelques traits particuliers que faisaient naître les exigences du climat, la lutte pour l'existence dans des conditions inconnues en Europe, et le contact avec les aborigènes.
Le gouverneur voulut recevoir les Hospitalières et les Ursulines au fort Saint-Louis. Le jour même de leur arrivée, il les convia à sa table, ainsi que les missionnaires jésuites, les officiers et les principaux " habitants " de la colonie.
Puis les humbles servantes de Dieu, se séparèrent, les deux petites communautés allant s'installer dans leurs pauvres demeures respectives.
Une des fondatrices de l'Hôtel-Dieu a laissé la note suivante sur la journée du 1er août 1639 à Québec:
" Aussitôt que nous eûmes touché la terre de Québec, nous la baisâmes dans un transport de reconnaissance et avec respect, en disant le verset: Voluntarie sacrificabo tibi et confitebor nomini tuo Domine quoniam bonum est, pour remercier Dieu de ses conduites amoureuses sur nous, et pour nous offrir à souffrir volontairement toutes les croix qu'il lui plairait nous envoyer, ensuite nous répondîmes aux honnêtetés de Monsieur de Montmagny, qui avait pris la peine de venir lui-même sur le bord de l'eau, accompagné des principaux du pays et de tout le peuple, qui, par des grandes acclamations, marquait une réjouissance publique. Monsieur le gouverneur nous reçut avec toutes les démonstrations de la bienveillance possible; il nous témoigna combien il nous avait souhaitées, le plaisir qu'il avait de nous voir, et le soin qu'il voulait prendre de nous prouver par les effets la sincérité de son estime et de son affection pour nous; il fit faire plusieurs décharges de canon pour nous faire honneur, et nous mena à l'église des Pères Jésuites, qui servait de paroisse, et qui était fort jolie, la voûte et le baîustre lui donnaient un air de propreté qui la rendait fort gaie, le Père Le Jeune entonna le Te Deum, qui fut poursuivi par tout ce monde qui nous avait suivies."
Sources: Ernest Gagnon, Le fort et le château Saint-Louis; Histoire de l'Hôtel- Dieu de Québec.
Les intervenants lors du lancement officiel du 375e des Ursulines et des Augustines. Dans l'ordre habituel, le Grand chef de la Nation Huronne-Wendat, Konrad H. Sioui, Mgr Gaétan Proulx, évêque auxiliaire à Québec représentant le cardinal Lacroix, Soeur Hélène Marquis, supérieure générale de la Fédération des Augustines, soeur Louis Gosselin, supérieure générale des Ursulines, madame Michelle Morin-Doyle, maire suppléant représentant le maire Régis Labeaume, monsieur Raymond Brodeur, directeur du Centre d'études Marie de l'Incarnation
Quelques notes sur l'histoire des débuts chez les Augustines et chez les Ursulines
Les Augustines de la Miséricorde de Jésus arrivées en Nouvelle-France en 1639 en même temps que les Ursulines après une traversée de trois mois. s'emploient dès leur arrivée à soigner les autochtones et les rares colons. Après un bref séjour à Québec, les Augustines déménagent à Sillery en 1640 où elles fondent le premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique. Situé près de la maison des Jésuites, cet établissement est destiné à l'évangélisation des Amérindiens, que les hospitalières espèrent convertir par leur charité et leurs soins. Les guerres franco-iroquoises forcent toutefois les religieuses à retourner à l'intérieur des remparts de Québec en 1644. Deux ans plus tard, elles ouvrent l'Hôtel-Dieu de Québec qui existe encore aujourd'hui. Recevant de moins en moins d'Amérindiens, les Augustines soignent surtout des colons, des soldats et des matelots qui débarquent à Québec. La communauté se « canadianise » rapidement après 1650, date à laquelle la première postulante née au pays prononce ses voeux.
L’Hôtel-Dieu de Québec devient alors le premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique. Au fil des siècles, leur présence s'étend dans une dizaine de villes, où elles prodiguent activement des soins de santé et des soins spirituels à la population jusque dans les années 1960.
Les Ursulines arrivées en Nouvelle-France en 1639, y fondent la première école pour jeunes filles de la colonie. Au fil des siècles, leur présence s'étend dans plusieurs régions du Québec, où elles se vouent à l'éducation féminine.
Les premières Ursulines s'installent d'abord dans la Basse-Ville de Québec en 1639. Quelques années plus tard, en 1642, avec l'aide financière de leur bienfaitrice, madame de La Peltrie, elles déménagent à l'emplacement qu'elles occupent toujours aujourd'hui, dans la Haute-Ville de Québec. L'ouverture d'un noviciat en 1646 permet aux Ursulines d'accueillir dans leurs rangs des Canadiennes de naissance. En plus de se consacrer à l'éducation, les Ursulines pratiquent différentes formes d'art comme la broderie, la dorure, la peinture et les ouvrages de cire et de dentelle.
En 1697, à la demande de Mgr Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, évêque du diocèse de Québec, trois ursulines de Québec fondent un monastère à Trois-Rivières. La communauté religieuse trifluvienne devient indépendante de celle de Québec en 1732.
Les Augustines de la Miséricorde de Jésus arrivées en Nouvelle-France en 1639 en même temps que les Ursulines après une traversée de trois mois. s'emploient dès leur arrivée à soigner les autochtones et les rares colons. Après un bref séjour à Québec, les Augustines déménagent à Sillery en 1640 où elles fondent le premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique. Situé près de la maison des Jésuites, cet établissement est destiné à l'évangélisation des Amérindiens, que les hospitalières espèrent convertir par leur charité et leurs soins. Les guerres franco-iroquoises forcent toutefois les religieuses à retourner à l'intérieur des remparts de Québec en 1644. Deux ans plus tard, elles ouvrent l'Hôtel-Dieu de Québec qui existe encore aujourd'hui. Recevant de moins en moins d'Amérindiens, les Augustines soignent surtout des colons, des soldats et des matelots qui débarquent à Québec. La communauté se « canadianise » rapidement après 1650, date à laquelle la première postulante née au pays prononce ses voeux.
L’Hôtel-Dieu de Québec devient alors le premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique. Au fil des siècles, leur présence s'étend dans une dizaine de villes, où elles prodiguent activement des soins de santé et des soins spirituels à la population jusque dans les années 1960.
Les Ursulines arrivées en Nouvelle-France en 1639, y fondent la première école pour jeunes filles de la colonie. Au fil des siècles, leur présence s'étend dans plusieurs régions du Québec, où elles se vouent à l'éducation féminine.
Les premières Ursulines s'installent d'abord dans la Basse-Ville de Québec en 1639. Quelques années plus tard, en 1642, avec l'aide financière de leur bienfaitrice, madame de La Peltrie, elles déménagent à l'emplacement qu'elles occupent toujours aujourd'hui, dans la Haute-Ville de Québec. L'ouverture d'un noviciat en 1646 permet aux Ursulines d'accueillir dans leurs rangs des Canadiennes de naissance. En plus de se consacrer à l'éducation, les Ursulines pratiquent différentes formes d'art comme la broderie, la dorure, la peinture et les ouvrages de cire et de dentelle.
En 1697, à la demande de Mgr Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, évêque du diocèse de Québec, trois ursulines de Québec fondent un monastère à Trois-Rivières. La communauté religieuse trifluvienne devient indépendante de celle de Québec en 1732.