La Salle des promotions du Séminaire de Québec Crédits Photos Luc-Antoine Claude Couturier
Version PDF MOT DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
UN LIEU À REDÉCOUVRIR…
Le 5 juin dernier, à l’occasion d’un cocktail dînatoire, nous avons inauguré la salle des Promotions du Pavillon Camille-Roy après les restaurations importantes effectuées dans le cadre d’une mise à jour de l’ensemble de ce bâtiment. Cet édifice, dessiné par l’architecte Charles Baillargé pour les besoins de l’Université Laval, était à l’époque l’un des plus grands et des plus modernes de Québec, avec sa charpente d’acier, son éclairage au gaz et son toit plat ceinturé d’une immense promenade.
La salle des Promotions a toujours été ouverte au grand public et le Séminaire souhaite poursuivre cette tradition. C’est ce qui nous a guidés dans restauration de cet espace. Nous avons voulu en faire une salle multifonctionnelle pouvant être utilisée pour des concerts, des conférences, des sessions de formation, des cocktails, des banquets, etc. Les dernières transformations dans cette salle remontaient à 1910 où l’architecte Georges Émile Tanguay lui a donné l’aspect caractéristique que nous lui connaissons encore aujourd’hui avec ses moulures et ses médaillons en plâtre sur lesquels on peut apercevoir les lettres UL, rappelant le passage de l’Université Laval dans ces lieux. C’est ce même architecte qui a transformé la salle des Promotions en salle de spectacle avec sa scène surélevée si familière à tous nos anciens.
La salle des Promotions restaurée ressemble beaucoup plus à ce qu’elle était en 1854. La scène a été démantelée pour redonner à la salle ses issues de secours. Toutefois, les comparaisons entre la salle des Promotions de 1854 et celle d’aujourd’hui s’arrêtent là. La sonorisation, les systèmes de communication sans fil et de projection, l’éclairage de scène,
la ventilation, le traitement de l’air par géothermie, font de cette salle un lieu confortable, à la fine pointe de la technologie, tout en lui conservant son caractère historique.
De l’avis de tous les participants à l’inauguration de cette salle, le travail des architectes Delort, Brochu et Rodrigue est une grande réussite et mérites des félicitations.
Jacques Roberge, ptre
Nominations
- L’abbé Martin Laflamme, membre auxiliaire de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, a été nommé par Mgr l'Archevêque animateur de pastorale diocésaine à titre de consultant auprès du Service des ressources humaines du Diocèse de Québec à temps partiel jusqu'au 31 juillet 2017 tout en demeurant membre de l'Équipe de formation des candidats au presbytérat du Grand Séminaire de Québec.
- L'abbé Onil Godbout, membre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, a été nommé par Mgr l'Archevêque prêtre-collaborateur au Grand Séminaire de Québec pour la formation liturgique des candidats au ministère presbytéral à raison d'une journée par semaine jusqu'au 31 juillet 2015 et curé de la paroisse Saint-Charles-Borromée de Charlesbourg à quatre jours par semaine jusqu'au 31 juillet 2020.
- On a procédé au cours du mois de mai aux élections prévues pour les nouveaux membres du Conseil du Séminaire de Québec. Nous sommes heureux de vous annoncer le résultat de ces élections. Avec l’agrément de Mgr l’Archevêque, les abbés Claude Jobin et Martin Laflamme sont devenus membres du Conseil du SME le 1 juillet 2014.
- Mgr l’Archevêque a nommé madame Ginette L'Heureux membre de l'équipe de formation des candidats au presbytérat du Grand Séminaire de Québec et membre du Conseil d'orientation et d'évaluation à temps partiel (2 jours et demi par semaine) jusqu'au 31 juillet 2015 en remplacement de sœur Céline Lamonde
Nouveau prêtre résidant
- Monsieur l’abbé Roger Labbé, membre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, s’est joint à communauté comme prêtre résidant au Pavillon Jean-Olivier Briand le 9 juin 2014. L’abbé Roger Labbé tout en demeurant au Séminaire continue son ministère comme vicaire à la paroisse de Saint Chalres-Borromé à Charlesbourg. Cordiale bienvenue parmi nous à ce confrère depuis longtemps lié à la communauté du Séminaire de Québec.
Dates à retenir
- 3 septembre 2014 : Accueil des séminaristes par la communauté des prêtres du Séminaire
- 4 septembre 2014 : Lancement de l’année pastorale au Montmartre à Québec
- 14 septembre 2014 : messe pontificale à la Cathédrale par le légat que le Pape François a chargé de le représenter en qualité d’envoyé spécial à la célébration conclusive du 350° anniversaire de la fondation de la paroisse Notre Dame-de-Québec, le cardinal Jose Francisco Robles Ortega, archevêque de La Havane.
- 12 octobre 2014 : messe d’action de grâce présidée par le pape François à Saint-Pierre de Rome pour célébrer les nouveaux saints François de Laval et Marie de l’Incarnation.
- 31 octobre 2014 : Rencontre annuelle de ressourcement des prêtres agrégés, auxiliaires et associés de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec. Entretien de monsieur l’abbé Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval sur la mission du Séminaire de Québec dans les circonstances actuelles.
Une date historique : réouverture de la Salle des Promotions du Séminaire de Québec le 5 juin 2014
Le Séminaire de Québec a procédé à l’inauguration de la Salle des Promotions totalement rénovée le jeudi 5 juin 2013 à 17 h en présence du maire de Québec, monsieur Régis Labeaume, de la Présidente et Directrice générale de la Commission de la capitale nationale, madame Françoise Mercure, de l’Archevêque émérite de Québec, Mgr Maurice Couture, ainsi que du Consul général de France et du Consul des États-Unis à Québec. NDLR
Scintillante et gracieuse sont les qualificatifs qu’inspire d’emblée la salle des Promotions aux visiteurs lorsqu’au sortir de l’ascenseur principal du beau pavillon Camille-Roy, ils posent un premier regard ébahi sur ce joyau du Séminaire de Québec récemment restauré.
Lieu de rassemblement par excellence à Québec, le « bon goût » caractérisant la salle ainsi que la notoriété du Séminaire ont tôt fait d’y multiplier les usages. Elle a servi à l’accueil de personnages aussi éminents que le Prince de Galles en 1860, le Duc d’York en 1901 ainsi que le Président de la France Vincent Auriol en 1951. Des expériences scientifiques, conférences, pièces de théâtre, projections cinématographiques et autres font partie intégrante de la mémoire du lieu. La pompe qui accompagne ces grands événements n’occulte en rien l’éclat des souvenirs heureux de générations d’étudiants de l’Université et du Petit Séminaire qui ont eu la chance d’y recevoir leur diplôme, d’y organiser un spectacle, voire d’y visionner un film !
S’il est aujourd’hui possible de profiter à nouveau de cet espace transcendant, c’est grâce au savoir-faire d’une multitude d’artisans et de professionnels qui ont su, par une restauration savante, faire honneur au génie créatif de leurs éminents prédécesseurs Charles Baillairgé (1826-1906) et Georges-Émile Tanguay (1858-1923). Ces architectes phares ont en effet imaginé en 1854 et en 1910 le décor de cette grande salle destinée aux événements accompagnant la vie de la jeune Université Laval fondée en 1852 par le Séminaire de Québec.
Le pavillon principal, conçu par Baillairgé et où se trouve la salle, est en soi un chef d’œuvre d’ingénierie. Il était lors de sa construction le plus grand édifice de la ville et le premier à être consolidé par des colonnes de fer. Austère et monumental, il avait cinq étages et arborait une toiture plate dotant du même souffle le Séminaire d’une promenade faîtière plus vaste et plus haute que la terrasse Durham, plus tard transformée par le même architecte en l’actuelle terrasse Dufferin.
À l’intérieur, la salle des Promotions était une véritable célébration des vue rationalistes de l’architecte Baillairgé. Les galeries reposaient sur d’élégantes colonnettes de fer et la balustrade en fer forgé rappelait les influences américaines de l’architecte.
L’enthousiasme français du Second Empire gagnera les rives du St-Laurent à compter de 1860. En 1875, l’imposant pavillon principal se verra rehaussé par l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy d’une toiture mansardée, d’une fausse façade donnant sur la rue des Remparts ainsi que d’élégantes lanternes, conférant un caractère emblématique à cette construction de l’antique quartier.
À l’intérieur, cet engouement pour le « goût français » sera appliqué à la salle des Promotions en 1910 par un ancien étudiant de Peachy, Georges-Émile Tanguay, qui viendra ouvrir l’espace en éliminant les colonnes de fer, puis en recouvrant l’ensemble de généreuses consoles et d’une ornementation luxuriante.
Si celle-ci correspond peu au style généralement adopté par Tanguay, elle témoigne néanmoins du savoir-faire des artisans du plâtre qui y ont façonné une grande diversité de hauts reliefs à l’effigie de l’Université ou plus généralement en forme de tête de lion. Ils évoquent du même souffle l’idéal classicisant marquant le répertoire formel des artistes et architectes de l’époque.
La récente inauguration de ce joyau restauré marque donc une nouvelle étape dans la longue histoire d’un fier monument du Vieux-Québec. Les nombreux événements prévus à l’automne 2014 promettent l’écriture d’un nouveau chapitre à ce grand livre inachevé.
Francis Jacques,
Agent culturel Séminaire de Québec
Savez-vous… ?
1)… d’où provient l’horloge de parquet qui se trouve dans le hall d’entrée du Pavillon Jean-Olivier-Briand ? Réponse 1 à la fin du Bulletin.
2) … en quelle année a été installé l’ascenseur de la Résidence des prêtres et du Grand Séminaire au Pavillon Jean-Olivier-Briand? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
Grand Séminaire de Québec : une nouvelle année, un nouveau visage
C’est un tout autre visage que le Grand Séminaire de Québec présentera au début du mois de septembre 2014.
D'abord, les changements au niveau du Conseil soulignent l’arrivée de deux nouvelles personnes. Mme Ginette L’Heureux et l’abbé Martin Laflamme, succédant à sœur Céline Lamonde et à l’abbé Gilles Nadeau, se joignent à nous pour un demi temps chacun. D’autres viendront compléter l’équipe pédagogique de façon ponctuelle : Mme Renée Hudon pour l’expression orale, l’abbé Onil Godbout pour la liturgie et monsieur Claude Lemieux pour la musique.
Chez les séminaristes, ensuite, les changements s’opèrent moins en regard des personnes qu’en fonction du nombre. En effet, à la date où j’écris ce mot, aucun candidat n’est prévu pour entrer en première étape cette année ce qui aura pour effet de donner un trait inédit au visage du Grand Séminaire. Les séminaristes seront répartis ainsi : 1 séminariste en 2e année, 3 en 3e année, 2 en 7e année et 2 en 8e année pour un total de 8 séminaristes dont 5 pour l’archidiocèse de Québec.
Parlant de nouveauté, les membres du Conseil du Grand Séminaire ont reçu une demande de soutien de la part de deux communautés religieuses, les Assomptionnistes et les Rédemptoristes. Nous avons accepté d’accompagner les responsables de formation de ces communautés religieuses tout au long du stage de l’un des leurs.
L’année 2014-2015 promet donc d’être remplie de nouveautés. Les membres du Conseil du Grand Séminaire y voient un temps de consolidation et d’innovation pour développer chez les séminaristes une meilleure qualité de proclamation de la Parole d De et un plus grand sens missionnaire. En espérant les prières de tous.
Michel Poitras, ptre
Recteur du Grand Séminaire de Québec
Réponses au Saviez-vous… ?
répponse 1 : Une résolution du Conseil du Séminaire en date du 5 décembre 1938 nous donne la réponse : "On acceptera de Madame Veuve J.U. Massicotte, 17 rue St-Joseph de Québec, une horloge de parquet d'une valeur d'environ 400 piastres, en échange de la pension et de l'externat de ses deux enfants Laurent et Jean-Paul pour l'année 1938-1939." Il s'agit de l'horloge du hall d'entrée. Mme Massicotte était la veuve de M. Joseph Ulric Massicotte, horloger de St-Roch décédé l'année précédente. Laurent était pensionnaire et Jean-Paul, externe.
réponse 2 : Le 20 février 1939, le Conseil du Séminaire autorise la construction d'un ascenseur "pour le Grand Séminaire" au prix de 12 000 $ plus des frais supplémentaires de 2000 $ pour le faire descendre "jusqu'à l'étage des cuisines et du réfectoire". Le 18 septembre 1939, le procès-verbal rapporte que la construction a coûté exactement 12 244 $ incluant 1080 $ de frais d'excavation (pour l'étage du réfectoire). Enfin, le 29 novembre 1939, le procès-verbal comporte un long préambule faisant la louange du nouvel ascenseur qui nous a enfin dispensés de "la corde, la poulie, le cheval et les hommes… pendant 50 ans, 2 fois l'an, au commencement et à la fin de l'année scolaire".
UN LIEU À REDÉCOUVRIR…
Le 5 juin dernier, à l’occasion d’un cocktail dînatoire, nous avons inauguré la salle des Promotions du Pavillon Camille-Roy après les restaurations importantes effectuées dans le cadre d’une mise à jour de l’ensemble de ce bâtiment. Cet édifice, dessiné par l’architecte Charles Baillargé pour les besoins de l’Université Laval, était à l’époque l’un des plus grands et des plus modernes de Québec, avec sa charpente d’acier, son éclairage au gaz et son toit plat ceinturé d’une immense promenade.
La salle des Promotions a toujours été ouverte au grand public et le Séminaire souhaite poursuivre cette tradition. C’est ce qui nous a guidés dans restauration de cet espace. Nous avons voulu en faire une salle multifonctionnelle pouvant être utilisée pour des concerts, des conférences, des sessions de formation, des cocktails, des banquets, etc. Les dernières transformations dans cette salle remontaient à 1910 où l’architecte Georges Émile Tanguay lui a donné l’aspect caractéristique que nous lui connaissons encore aujourd’hui avec ses moulures et ses médaillons en plâtre sur lesquels on peut apercevoir les lettres UL, rappelant le passage de l’Université Laval dans ces lieux. C’est ce même architecte qui a transformé la salle des Promotions en salle de spectacle avec sa scène surélevée si familière à tous nos anciens.
La salle des Promotions restaurée ressemble beaucoup plus à ce qu’elle était en 1854. La scène a été démantelée pour redonner à la salle ses issues de secours. Toutefois, les comparaisons entre la salle des Promotions de 1854 et celle d’aujourd’hui s’arrêtent là. La sonorisation, les systèmes de communication sans fil et de projection, l’éclairage de scène,
la ventilation, le traitement de l’air par géothermie, font de cette salle un lieu confortable, à la fine pointe de la technologie, tout en lui conservant son caractère historique.
De l’avis de tous les participants à l’inauguration de cette salle, le travail des architectes Delort, Brochu et Rodrigue est une grande réussite et mérites des félicitations.
Jacques Roberge, ptre
Nominations
- L’abbé Martin Laflamme, membre auxiliaire de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, a été nommé par Mgr l'Archevêque animateur de pastorale diocésaine à titre de consultant auprès du Service des ressources humaines du Diocèse de Québec à temps partiel jusqu'au 31 juillet 2017 tout en demeurant membre de l'Équipe de formation des candidats au presbytérat du Grand Séminaire de Québec.
- L'abbé Onil Godbout, membre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, a été nommé par Mgr l'Archevêque prêtre-collaborateur au Grand Séminaire de Québec pour la formation liturgique des candidats au ministère presbytéral à raison d'une journée par semaine jusqu'au 31 juillet 2015 et curé de la paroisse Saint-Charles-Borromée de Charlesbourg à quatre jours par semaine jusqu'au 31 juillet 2020.
- On a procédé au cours du mois de mai aux élections prévues pour les nouveaux membres du Conseil du Séminaire de Québec. Nous sommes heureux de vous annoncer le résultat de ces élections. Avec l’agrément de Mgr l’Archevêque, les abbés Claude Jobin et Martin Laflamme sont devenus membres du Conseil du SME le 1 juillet 2014.
- Mgr l’Archevêque a nommé madame Ginette L'Heureux membre de l'équipe de formation des candidats au presbytérat du Grand Séminaire de Québec et membre du Conseil d'orientation et d'évaluation à temps partiel (2 jours et demi par semaine) jusqu'au 31 juillet 2015 en remplacement de sœur Céline Lamonde
Nouveau prêtre résidant
- Monsieur l’abbé Roger Labbé, membre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, s’est joint à communauté comme prêtre résidant au Pavillon Jean-Olivier Briand le 9 juin 2014. L’abbé Roger Labbé tout en demeurant au Séminaire continue son ministère comme vicaire à la paroisse de Saint Chalres-Borromé à Charlesbourg. Cordiale bienvenue parmi nous à ce confrère depuis longtemps lié à la communauté du Séminaire de Québec.
Dates à retenir
- 3 septembre 2014 : Accueil des séminaristes par la communauté des prêtres du Séminaire
- 4 septembre 2014 : Lancement de l’année pastorale au Montmartre à Québec
- 14 septembre 2014 : messe pontificale à la Cathédrale par le légat que le Pape François a chargé de le représenter en qualité d’envoyé spécial à la célébration conclusive du 350° anniversaire de la fondation de la paroisse Notre Dame-de-Québec, le cardinal Jose Francisco Robles Ortega, archevêque de La Havane.
- 12 octobre 2014 : messe d’action de grâce présidée par le pape François à Saint-Pierre de Rome pour célébrer les nouveaux saints François de Laval et Marie de l’Incarnation.
- 31 octobre 2014 : Rencontre annuelle de ressourcement des prêtres agrégés, auxiliaires et associés de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec. Entretien de monsieur l’abbé Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval sur la mission du Séminaire de Québec dans les circonstances actuelles.
Une date historique : réouverture de la Salle des Promotions du Séminaire de Québec le 5 juin 2014
Le Séminaire de Québec a procédé à l’inauguration de la Salle des Promotions totalement rénovée le jeudi 5 juin 2013 à 17 h en présence du maire de Québec, monsieur Régis Labeaume, de la Présidente et Directrice générale de la Commission de la capitale nationale, madame Françoise Mercure, de l’Archevêque émérite de Québec, Mgr Maurice Couture, ainsi que du Consul général de France et du Consul des États-Unis à Québec. NDLR
Scintillante et gracieuse sont les qualificatifs qu’inspire d’emblée la salle des Promotions aux visiteurs lorsqu’au sortir de l’ascenseur principal du beau pavillon Camille-Roy, ils posent un premier regard ébahi sur ce joyau du Séminaire de Québec récemment restauré.
Lieu de rassemblement par excellence à Québec, le « bon goût » caractérisant la salle ainsi que la notoriété du Séminaire ont tôt fait d’y multiplier les usages. Elle a servi à l’accueil de personnages aussi éminents que le Prince de Galles en 1860, le Duc d’York en 1901 ainsi que le Président de la France Vincent Auriol en 1951. Des expériences scientifiques, conférences, pièces de théâtre, projections cinématographiques et autres font partie intégrante de la mémoire du lieu. La pompe qui accompagne ces grands événements n’occulte en rien l’éclat des souvenirs heureux de générations d’étudiants de l’Université et du Petit Séminaire qui ont eu la chance d’y recevoir leur diplôme, d’y organiser un spectacle, voire d’y visionner un film !
S’il est aujourd’hui possible de profiter à nouveau de cet espace transcendant, c’est grâce au savoir-faire d’une multitude d’artisans et de professionnels qui ont su, par une restauration savante, faire honneur au génie créatif de leurs éminents prédécesseurs Charles Baillairgé (1826-1906) et Georges-Émile Tanguay (1858-1923). Ces architectes phares ont en effet imaginé en 1854 et en 1910 le décor de cette grande salle destinée aux événements accompagnant la vie de la jeune Université Laval fondée en 1852 par le Séminaire de Québec.
Le pavillon principal, conçu par Baillairgé et où se trouve la salle, est en soi un chef d’œuvre d’ingénierie. Il était lors de sa construction le plus grand édifice de la ville et le premier à être consolidé par des colonnes de fer. Austère et monumental, il avait cinq étages et arborait une toiture plate dotant du même souffle le Séminaire d’une promenade faîtière plus vaste et plus haute que la terrasse Durham, plus tard transformée par le même architecte en l’actuelle terrasse Dufferin.
À l’intérieur, la salle des Promotions était une véritable célébration des vue rationalistes de l’architecte Baillairgé. Les galeries reposaient sur d’élégantes colonnettes de fer et la balustrade en fer forgé rappelait les influences américaines de l’architecte.
L’enthousiasme français du Second Empire gagnera les rives du St-Laurent à compter de 1860. En 1875, l’imposant pavillon principal se verra rehaussé par l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy d’une toiture mansardée, d’une fausse façade donnant sur la rue des Remparts ainsi que d’élégantes lanternes, conférant un caractère emblématique à cette construction de l’antique quartier.
À l’intérieur, cet engouement pour le « goût français » sera appliqué à la salle des Promotions en 1910 par un ancien étudiant de Peachy, Georges-Émile Tanguay, qui viendra ouvrir l’espace en éliminant les colonnes de fer, puis en recouvrant l’ensemble de généreuses consoles et d’une ornementation luxuriante.
Si celle-ci correspond peu au style généralement adopté par Tanguay, elle témoigne néanmoins du savoir-faire des artisans du plâtre qui y ont façonné une grande diversité de hauts reliefs à l’effigie de l’Université ou plus généralement en forme de tête de lion. Ils évoquent du même souffle l’idéal classicisant marquant le répertoire formel des artistes et architectes de l’époque.
La récente inauguration de ce joyau restauré marque donc une nouvelle étape dans la longue histoire d’un fier monument du Vieux-Québec. Les nombreux événements prévus à l’automne 2014 promettent l’écriture d’un nouveau chapitre à ce grand livre inachevé.
Francis Jacques,
Agent culturel Séminaire de Québec
Savez-vous… ?
1)… d’où provient l’horloge de parquet qui se trouve dans le hall d’entrée du Pavillon Jean-Olivier-Briand ? Réponse 1 à la fin du Bulletin.
2) … en quelle année a été installé l’ascenseur de la Résidence des prêtres et du Grand Séminaire au Pavillon Jean-Olivier-Briand? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
Grand Séminaire de Québec : une nouvelle année, un nouveau visage
C’est un tout autre visage que le Grand Séminaire de Québec présentera au début du mois de septembre 2014.
D'abord, les changements au niveau du Conseil soulignent l’arrivée de deux nouvelles personnes. Mme Ginette L’Heureux et l’abbé Martin Laflamme, succédant à sœur Céline Lamonde et à l’abbé Gilles Nadeau, se joignent à nous pour un demi temps chacun. D’autres viendront compléter l’équipe pédagogique de façon ponctuelle : Mme Renée Hudon pour l’expression orale, l’abbé Onil Godbout pour la liturgie et monsieur Claude Lemieux pour la musique.
Chez les séminaristes, ensuite, les changements s’opèrent moins en regard des personnes qu’en fonction du nombre. En effet, à la date où j’écris ce mot, aucun candidat n’est prévu pour entrer en première étape cette année ce qui aura pour effet de donner un trait inédit au visage du Grand Séminaire. Les séminaristes seront répartis ainsi : 1 séminariste en 2e année, 3 en 3e année, 2 en 7e année et 2 en 8e année pour un total de 8 séminaristes dont 5 pour l’archidiocèse de Québec.
Parlant de nouveauté, les membres du Conseil du Grand Séminaire ont reçu une demande de soutien de la part de deux communautés religieuses, les Assomptionnistes et les Rédemptoristes. Nous avons accepté d’accompagner les responsables de formation de ces communautés religieuses tout au long du stage de l’un des leurs.
L’année 2014-2015 promet donc d’être remplie de nouveautés. Les membres du Conseil du Grand Séminaire y voient un temps de consolidation et d’innovation pour développer chez les séminaristes une meilleure qualité de proclamation de la Parole d De et un plus grand sens missionnaire. En espérant les prières de tous.
Michel Poitras, ptre
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Réponses au Saviez-vous… ?
répponse 1 : Une résolution du Conseil du Séminaire en date du 5 décembre 1938 nous donne la réponse : "On acceptera de Madame Veuve J.U. Massicotte, 17 rue St-Joseph de Québec, une horloge de parquet d'une valeur d'environ 400 piastres, en échange de la pension et de l'externat de ses deux enfants Laurent et Jean-Paul pour l'année 1938-1939." Il s'agit de l'horloge du hall d'entrée. Mme Massicotte était la veuve de M. Joseph Ulric Massicotte, horloger de St-Roch décédé l'année précédente. Laurent était pensionnaire et Jean-Paul, externe.
réponse 2 : Le 20 février 1939, le Conseil du Séminaire autorise la construction d'un ascenseur "pour le Grand Séminaire" au prix de 12 000 $ plus des frais supplémentaires de 2000 $ pour le faire descendre "jusqu'à l'étage des cuisines et du réfectoire". Le 18 septembre 1939, le procès-verbal rapporte que la construction a coûté exactement 12 244 $ incluant 1080 $ de frais d'excavation (pour l'étage du réfectoire). Enfin, le 29 novembre 1939, le procès-verbal comporte un long préambule faisant la louange du nouvel ascenseur qui nous a enfin dispensés de "la corde, la poulie, le cheval et les hommes… pendant 50 ans, 2 fois l'an, au commencement et à la fin de l'année scolaire".
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Rédaction : Mgr Hermann Giguère, P.H.
Mise en page, présentation et diffusion : Martine Duplain, secrétaire de direction
SME-Info BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec Vol. XLI – No 3, septembre 2014
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