Le groupe des religieuses dominicaines (Photo H. Giguère)
Révérende Sœur prieure générale (Sœur Raymonde Dussault),
Révérende Sœur prieure du couvent (Sœur Jeannine Nadeau),
Merci d’ouvrir votre maison aujourd’hui aux prêtres du Séminaire et de leur permettre de venir vous exprimer leur reconnaissance à l’occasion de leur 350e anniversaire de fondation.
Vous faites partie de l’histoire du Séminaire car vous nous avez accompagnés, soutenus, choyés, et même gâtés durant plus de cent ans.
Le 16 septembre 1887, Mère Marie de la Charité et ses 13 compagnes arrivaient au Séminaire pour y vivre selon la spiritualité de Saint Dominique, une vie de prière, de contemplation et de travail.
Le processus de la fondation de cette nouvelle communauté était déjà bien enclenché. Le 30 août 1887, les autorités du Séminaire de Québec avaient pris la décision, connaissant les aspirations de Mère Marie de la Charité et de ses compagnes, de former dans le Séminaire une communauté de femmes, à ses propres frais et sous sa dépendance immédiate. C’était une décision importante pour le Séminaire et aussi pour cette nouvelle communauté.
Le Séminaire s’engageait à soutenir matériellement la jeune communauté en échange de leur travail aux services du ménage, de la cuisine, de la buanderie, de la couture, etc. À ce moment-là, les Dominicaines sont totalement dépendantes du Séminaire puisqu’elles n’ont pas de statut légal et relèvent entièrement du Séminaire au point de vue temporel. Le conseil de la communauté des religieuses est même chapeauté par un conseil ad hoc formé par le supérieur du Séminaire qui devient automatiquement supérieur de la communauté dominicaine, du procureur ainsi que d’un troisième prêtre élu par le conseil des sœurs. C’était donc la soumission la plus totale, reflet d’une autre époque qu’il est difficile de juger avec nos yeux d’aujourd’hui. Votre nom officiel au moment de la fondation était : "Les Servantes de l’Enfant-Jésus du Tiers-Ordre régulier de la Pénitence de Saint-Dominique du Séminaire de Québec".
Révérende Sœur prieure du couvent (Sœur Jeannine Nadeau),
Merci d’ouvrir votre maison aujourd’hui aux prêtres du Séminaire et de leur permettre de venir vous exprimer leur reconnaissance à l’occasion de leur 350e anniversaire de fondation.
Vous faites partie de l’histoire du Séminaire car vous nous avez accompagnés, soutenus, choyés, et même gâtés durant plus de cent ans.
Le 16 septembre 1887, Mère Marie de la Charité et ses 13 compagnes arrivaient au Séminaire pour y vivre selon la spiritualité de Saint Dominique, une vie de prière, de contemplation et de travail.
Le processus de la fondation de cette nouvelle communauté était déjà bien enclenché. Le 30 août 1887, les autorités du Séminaire de Québec avaient pris la décision, connaissant les aspirations de Mère Marie de la Charité et de ses compagnes, de former dans le Séminaire une communauté de femmes, à ses propres frais et sous sa dépendance immédiate. C’était une décision importante pour le Séminaire et aussi pour cette nouvelle communauté.
Le Séminaire s’engageait à soutenir matériellement la jeune communauté en échange de leur travail aux services du ménage, de la cuisine, de la buanderie, de la couture, etc. À ce moment-là, les Dominicaines sont totalement dépendantes du Séminaire puisqu’elles n’ont pas de statut légal et relèvent entièrement du Séminaire au point de vue temporel. Le conseil de la communauté des religieuses est même chapeauté par un conseil ad hoc formé par le supérieur du Séminaire qui devient automatiquement supérieur de la communauté dominicaine, du procureur ainsi que d’un troisième prêtre élu par le conseil des sœurs. C’était donc la soumission la plus totale, reflet d’une autre époque qu’il est difficile de juger avec nos yeux d’aujourd’hui. Votre nom officiel au moment de la fondation était : "Les Servantes de l’Enfant-Jésus du Tiers-Ordre régulier de la Pénitence de Saint-Dominique du Séminaire de Québec".
La prieure générale, soeur Raymonde Dussault, signe le Livre d'or des fêtes du 350e anniversaire de fondation du Séminaire de Québec (Photo H. Giguère)
Votre devise était "Oratio et Labor". Et cette devise, vous l’avez vécue à tous les instants de votre vie au Séminaire. Plusieurs parmi nous se souviennent encore de votre dévouement dans les cuisines, ou au service du ménage, à la buanderie, à l’infirmerie, à Petit Cap durant la saison estivale. Certaines d’entre vous partaient du Séminaire pour prendre leurs vacances d’été à Petit Cap… Et quelles vacances! C’était plutôt le travail qui se poursuivait. Vous avez été des collaboratrices des plus dévouées à l’œuvre du Séminaire.
J’aimerais également souligner votre grande générosité, tout particulièrement à l’égard des étudiants pauvres du Séminaire. Au moment de votre fondation au Séminaire, il avait été convenu que chaque sœur recevrait mensuellement une petite somme d’argent, que cet argent serait déposé à la Procure au nom des Sœurs et que, sur ce dépôt, l’on prendrait ce qui leur était nécessaire pour leurs habits et autres choses nécessaires. En 1890, les sœurs gagnent 1,50 $ chacune mensuellement. En 1892, au lieu d’augmenter, le salaire est diminué à 1 $ par mois. Et à partir de ce modeste fonds, les Dominicaines trouveront le moyen d’offrir des bourses pour les étudiants pauvres. Quelle générosité!
Vous avez soutenu le Séminaire dans sa mission au service la formation des prêtres, de l’éducation et de l’Église diocésaine. Votre contribution n’a pas été négligeable et nous rendons grâce à Dieu pour autant de bienfaits accordés par votre communauté.
Il n’y a pas de mots ni de formules adéquates pour vous dire toute notre reconnaissance.
À nos mots de reconnaissance, nous aimerions ajouter aujourd’hui un petit cadeau, un souvenir de notre 350e anniversaire.
Il s’agit d’une sérigraphie, faite à partir d’une œuvre originale de monsieur l’abbé Roger Chabot.
Intitulée « De souvenir en avenir », cette encre sur papier décrit de façon abstraite l’histoire du Séminaire.
J’invite monsieur l’abbé Louis Bouchard, président du Comité des Fêtes du 350e à venir faire la présentation de cette œuvre.
Chanoine Jacques Roberge
Supérieur général du Séminaire de Québec
J’aimerais également souligner votre grande générosité, tout particulièrement à l’égard des étudiants pauvres du Séminaire. Au moment de votre fondation au Séminaire, il avait été convenu que chaque sœur recevrait mensuellement une petite somme d’argent, que cet argent serait déposé à la Procure au nom des Sœurs et que, sur ce dépôt, l’on prendrait ce qui leur était nécessaire pour leurs habits et autres choses nécessaires. En 1890, les sœurs gagnent 1,50 $ chacune mensuellement. En 1892, au lieu d’augmenter, le salaire est diminué à 1 $ par mois. Et à partir de ce modeste fonds, les Dominicaines trouveront le moyen d’offrir des bourses pour les étudiants pauvres. Quelle générosité!
Vous avez soutenu le Séminaire dans sa mission au service la formation des prêtres, de l’éducation et de l’Église diocésaine. Votre contribution n’a pas été négligeable et nous rendons grâce à Dieu pour autant de bienfaits accordés par votre communauté.
Il n’y a pas de mots ni de formules adéquates pour vous dire toute notre reconnaissance.
À nos mots de reconnaissance, nous aimerions ajouter aujourd’hui un petit cadeau, un souvenir de notre 350e anniversaire.
Il s’agit d’une sérigraphie, faite à partir d’une œuvre originale de monsieur l’abbé Roger Chabot.
Intitulée « De souvenir en avenir », cette encre sur papier décrit de façon abstraite l’histoire du Séminaire.
J’invite monsieur l’abbé Louis Bouchard, président du Comité des Fêtes du 350e à venir faire la présentation de cette œuvre.
Chanoine Jacques Roberge
Supérieur général du Séminaire de Québec
Quelques-uns des prêtres du Séminaire avec le Supérieur général au cours de la signature du Livre d'or du 350e (Photo H. Giguère)