L'église de l'Ancienne-Lorette dans l'Archidiocèse de Québec
Cet événement de deux heures, de 14 h à 16 h, préparé par le Comité diocésain de l'Année de la foi sous la direction de monsieur Daniel Laliberté s'est déroulé dans une atmosphère de joie et de jubilation soutenues par la musique des jeunes de Marie-Jeunesse et par le dynamisme du président de la célébration, Mgr Denis Grondin, évêque auxiliaire à Québec.
En effet, tout au cours de ces deux heures, Mgr Grondin au siège de la présidence, revêtu de la chape, nous ramenait continuellement, à travers les divers moments du programme, à l'objectif essentiel de cette rencontre : recevoir le message du pape Benoît XVI dans "Porta fidei" invitant à "redécouvrir les contenus de la foi professée, célébrée, vécue et priée" et se mettre en marche pour vivre une Année de la foi pleine et riche.
Après la proclamation d'un texte de saint Paul dans la chaire de l'Église par le curé, l'abbé Pierre Castonguay, Mgr Grondin a commenté le texte l'évangile selon saint Mathieu où Jésus demande aux disciples "Pour vous qui suis-je?"
En effet, tout au cours de ces deux heures, Mgr Grondin au siège de la présidence, revêtu de la chape, nous ramenait continuellement, à travers les divers moments du programme, à l'objectif essentiel de cette rencontre : recevoir le message du pape Benoît XVI dans "Porta fidei" invitant à "redécouvrir les contenus de la foi professée, célébrée, vécue et priée" et se mettre en marche pour vivre une Année de la foi pleine et riche.
Après la proclamation d'un texte de saint Paul dans la chaire de l'Église par le curé, l'abbé Pierre Castonguay, Mgr Grondin a commenté le texte l'évangile selon saint Mathieu où Jésus demande aux disciples "Pour vous qui suis-je?"
La célébration se poursuit ensuite par une série de témoignages de personnes qui partagent ce qu'est pour elles "avoir la foi". Madame Luce Dubé, missionnaire urbaine, est suivie d'un séminariste du Grand Séminaire "Redemptoris Mater", d'un couple, Louis-André et Claudine RIchard, père et mère de 12 enfants. Vient ensuite le Père Jacques Giroux, des Missionnaires du Sacré-Coeur avec un témoignage déchirant sur son expérience en Amérique latine. Enfin, Sara, une jeune de Marie-Jeunesse, laisse éclater sa joie d'avoir découvert le Christ grâce au témoignage de cette nouvelle communauté bien implantée dans le diocèse de Québec où elle a été fondée,
Ces témoignages sont suivis de trois interventions toutes aussi pertinentes l'une que l'autre.
Tout d'abord, nous arrive par vidéo un mot de Mgr Lacroix, notre archevêque, qui est actuellement au Synode des évêques à Rome. Mgr Lacroix invite à mettre tout son coeur dans ce chemin de l'Année de la foi. Il croit profondément que c'est par le témoignage de gens croyants et heureux que les proches et les lointains seront touchés. C'est la base de la "nouvelle évangélisation". En terminant son intervention, de Rome il salue tout le monde affectueusement.
Ces témoignages sont suivis de trois interventions toutes aussi pertinentes l'une que l'autre.
Tout d'abord, nous arrive par vidéo un mot de Mgr Lacroix, notre archevêque, qui est actuellement au Synode des évêques à Rome. Mgr Lacroix invite à mettre tout son coeur dans ce chemin de l'Année de la foi. Il croit profondément que c'est par le témoignage de gens croyants et heureux que les proches et les lointains seront touchés. C'est la base de la "nouvelle évangélisation". En terminant son intervention, de Rome il salue tout le monde affectueusement.
Puis, vient un Père du Concile qui est l'un des cinq évêques canadiens encore vivants ayant participé au Concile Vatican II qui s'est tenu, comme on le sait, de 1962 à 1965.
Il s'agit de Mgr Laurent Noël, évêque émérite de Trois-RIvières, âgé de 92 ans et résidant à la maison de l'archevêché de Québec. Mgr Noël résume son expérience avec trois mots : prière, universalité et travail.
En premier lieu, pour lui, remarque-t-il, c'est la prière qui a bâti le Concile. On l'oublie trop. En effet, les Pères conciliaires se retrouvaient ensemble dans la basilique Saint-Pierre-de-Rome tous les matins pour la prière autour de l'Eucharistie qui commençait chacune de leur journée et la Parole de Dieu priée et méditée avait toujours la première place dans leurs rencontres.
En second lieu, le Concile fut pour lui une expérience de l'universalité de l'Église. La diversité des évêques présents, de leurs interventions, de leurs préoccupation reflétait ce qu'est l'Église universelle qui a dans les diverses régions et cultures de multiples réalisations. À travers cette diversité, se vivaient et se sentaient une communion fraternelle remarquable, communion dans la différence, et union dans l'écoute de la même Parole.
En troisième lieu, Mgr Noël rappelle que les évêques présents au concile ont dû travailler fort pour s'approprier les documents en préparation, y aller de leurs suggestions, intervenir dans la rédaction et la préparation des documents. Ce qui l'a frappé c'est le climat de respect qui régnait, même lorsque les opinions étaient divergentes. Ce qui l'a frappé aussi c'est la volonté des Pères conciliaires d'arriver à comprendre les arguments apportés pour telle ou telle position et de chercher, à partir de là, à arriver à un consensus le plus large possible.
Toute une expérience qui, pour lui, suscite un appel à la sainteté pour toute l'Église car le Concile ce n'est pas d'abord des textes, mais c'est une Église en marche.
Il s'agit de Mgr Laurent Noël, évêque émérite de Trois-RIvières, âgé de 92 ans et résidant à la maison de l'archevêché de Québec. Mgr Noël résume son expérience avec trois mots : prière, universalité et travail.
En premier lieu, pour lui, remarque-t-il, c'est la prière qui a bâti le Concile. On l'oublie trop. En effet, les Pères conciliaires se retrouvaient ensemble dans la basilique Saint-Pierre-de-Rome tous les matins pour la prière autour de l'Eucharistie qui commençait chacune de leur journée et la Parole de Dieu priée et méditée avait toujours la première place dans leurs rencontres.
En second lieu, le Concile fut pour lui une expérience de l'universalité de l'Église. La diversité des évêques présents, de leurs interventions, de leurs préoccupation reflétait ce qu'est l'Église universelle qui a dans les diverses régions et cultures de multiples réalisations. À travers cette diversité, se vivaient et se sentaient une communion fraternelle remarquable, communion dans la différence, et union dans l'écoute de la même Parole.
En troisième lieu, Mgr Noël rappelle que les évêques présents au concile ont dû travailler fort pour s'approprier les documents en préparation, y aller de leurs suggestions, intervenir dans la rédaction et la préparation des documents. Ce qui l'a frappé c'est le climat de respect qui régnait, même lorsque les opinions étaient divergentes. Ce qui l'a frappé aussi c'est la volonté des Pères conciliaires d'arriver à comprendre les arguments apportés pour telle ou telle position et de chercher, à partir de là, à arriver à un consensus le plus large possible.
Toute une expérience qui, pour lui, suscite un appel à la sainteté pour toute l'Église car le Concile ce n'est pas d'abord des textes, mais c'est une Église en marche.
Enfin, c'est l'abbé Gilles Routhier, doyen élu de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval et spécialiste du Concile Vatican II, qui a conclu ce tour d'horizon stimulant sur l'importance et le rayonnement du concile.
D'entrée de jeu, l'abbé Gilles Routhier a souligné l'ampleur du sujet et il a choisi de se limiter à un angle de lecture celui de l'apprentissage.
En effet, en premier lieu, pour lui, le Concile Vatican II fut dans son fonctionnement un exercice extraordinaire d'apprentissage d'écoute de la Parole et d'écoute de la voix du monde, de la famille humaine pour découvrir comment parler au monde contemporain.
Deuxième apprentissage : apprendre à parler "chrétiennement" c'est -à-dire avec le langage de la miséricorde pour que les gens ne se sentent pas jugés. Parler avec le langage de l'amitié pour toutes et tous qui sont aimés de Dieu quels qu'ils soient.
Troisième apprentissage ; celui du dialogue respectueux entre les catholiques et avec les autres : frères séparés, croyants divers et non-croyants.
Quatrième apprentissage : apprendre à développer une identité religieuse solide tout en reconnaissant chez les autres les valeurs vécues et en mettant de côté la polémique.
Cinquième apprentissage : apprendre à louer Dieu ensemble dans toutes les langues et sous toutes les formes.
D'entrée de jeu, l'abbé Gilles Routhier a souligné l'ampleur du sujet et il a choisi de se limiter à un angle de lecture celui de l'apprentissage.
En effet, en premier lieu, pour lui, le Concile Vatican II fut dans son fonctionnement un exercice extraordinaire d'apprentissage d'écoute de la Parole et d'écoute de la voix du monde, de la famille humaine pour découvrir comment parler au monde contemporain.
Deuxième apprentissage : apprendre à parler "chrétiennement" c'est -à-dire avec le langage de la miséricorde pour que les gens ne se sentent pas jugés. Parler avec le langage de l'amitié pour toutes et tous qui sont aimés de Dieu quels qu'ils soient.
Troisième apprentissage ; celui du dialogue respectueux entre les catholiques et avec les autres : frères séparés, croyants divers et non-croyants.
Quatrième apprentissage : apprendre à développer une identité religieuse solide tout en reconnaissant chez les autres les valeurs vécues et en mettant de côté la polémique.
Cinquième apprentissage : apprendre à louer Dieu ensemble dans toutes les langues et sous toutes les formes.
La célébration s'est terminée de façon festive par un dernier moment de prière et par la bénédiction de Mgr Grondin après quelques mots de présentation du feuillet produit par le Comité diocésain pour l'Année de la foi, par le responsable, monsieur Daniel Laliberté.
À la sortie, les deux évêques se tenaient sous le porche de l'église et souhaitaient personnellement à tous les participantes et participants qu'ils rencontraient une "Belle et Bonne Année de la foi".
Mgr Hermann Giguère P.H.
16 octobre 2012
Site internet du Diocèse de Québec sur l'Année de la foi
Vidéo - entretien avec Daniel Laliberté, responsable du Comité diocésain pour l'Année de la foi
Suivre la célébration au complet sur Livestream
À la sortie, les deux évêques se tenaient sous le porche de l'église et souhaitaient personnellement à tous les participantes et participants qu'ils rencontraient une "Belle et Bonne Année de la foi".
Mgr Hermann Giguère P.H.
16 octobre 2012
Site internet du Diocèse de Québec sur l'Année de la foi
Vidéo - entretien avec Daniel Laliberté, responsable du Comité diocésain pour l'Année de la foi
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