Cette fête d’obligation au Canada qui est une mémoire dans les autres pays ouvre habituellement trois pistes à notre méditation : le titre de Mère de Dieu donné à la Vierge Marie, la Journée internationale pour la paix et la bénédiction et les vœux du Jour de l’An. Mais en 2021, on ne peut passer sous silence la présence de la pandémie du Coronavirus COVID-19 qui dure dans nos contrées depuis le mois de mars 2020 et qui s'annonce pour durer encore plusieurs mois, même si les vaccins qu'on a commencé à donner dans plusieurs pays vont nous aider à sortir de cette pandémie. J'aimerais commencer par mes voeux pour la Nouvelle Année.
I – Les vœux pour la Nouvelle Année
L'année qui se termine a demandé chez nous beaucoup d'adaptation, beaucoup d'ajustement pour suivre les règles sanitaires et, dans certains cas, certaines personnes parmi vous ont vécu des deuils imprévus.
Notre accueil de la vie à travers ce contexte nouveau a été remis en question. Nous en avons découvert la richesse et la beauté. Le périodes de confinement nous ont permis, je l'espère, d'aller plus en profondeur dans nos relations et de nous dégager de l'accessoire auquel nous nous arrêtons trop souvent.
Sur cette lancée, je souhaite que l'année 2021 vous trouvent encore plus ouverts aux surprises de l'Esprit et que votre foi s'en trouve raffermie. Je souhaite que vous preniez le temps - même à distance - de dire à vos proches et à vos amies et amis que vous les aimez. Ce sont des mots qui souvent restent là dans notre coeur, mai il est bon, parfois, de les dire de vive voix. Faites-le et vous verrez le regard éclairer les visages, les coeurs s'attendrir et les mots de joie retentir.
Ainsi, 2021, comme chaque nouvelle année, ouvre un espace où se bâtit non seulement un avenir mais où se déroule notre vie présente. Celle-ci sera marquée par les expériences de la pandémie de 2020, mais aussi par celles des années passées.
Les personnes plus âgées se plaisent à faire le point et à revenir sur ce qu’a été leur vie. Ils la revoient avec joie et avec peine parfois. Mais il savent qu’elle n’est pas terminée. Ils la chérissent et ils la reçoivent de Dieu comme un cadeau.
Les plus jeunes, enfants, ados, hommes et femmes d’âge mur sont remplis d'énergie, de projets, de rêves et ils sont souvent emportés dans un tourbillon d'activités. Ils feront bien au cours de la prochaine année de s’asseoir et de tenter de faire un bilan de temps à autre. Les restrictions sanitaires et les restrictions de mouvement les y aideront.
Je vous souhaite d'avoir une belle année 2021 et d'en profiter au mieux dans les circonstances. Et comme le dit la première lecture « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! »
Venons-en en second lieu à la fête de Marie Mère de Dieu qui nous est proposée par l'Église ne ce premier jour de l'année.
II- Marie Mère de Dieu
« Marie, Mère de Dieu » : ce titre donné à Marie a été l’objet d’une longue réflexion. C’est un concile œcuménique, le concile de Nicée en 431, qui consacre définitivement le titre de Mère de Dieu (Theotoxos en grec) donné à Marie. Tout le mystère de la maternité divine réside dans la phrase de saint Paul dans la deuxième lecture : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ».
Cette phrase résume de façon concise les deux facettes de la maternité de Marie : « né d’une femme » et « Dieu a envoyé son Fils ».
Né d’une femme, Jésus est pleinement humain. Il a été porté par sa mère comme tous les enfants. Elle l’a mis au monde puis avec saint Joseph elle l’a nourri, élevé et éduqué comme un bon Juif attaché à l’Alliance de Dieu avec son peuple choisi et portant dans sa chair le signe de cette appartenance : la circoncision qui était d’ailleurs fêtée autrefois le premier janvier. Jésus est donc pleinement humain dans son corps, dans sa chair, dans son esprit et Marie est sa mère bénie entre toutes les femmes.
Ce qui la distingue des autres mères de la terre, c’est qu’elle a porté en elle celui qui est le Fils de Dieu, car, comme le dit si bien saint Paul le fils de Marie est le Fils de Dieu : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ». C’est notre foi et nous reconnaissons le Fils de Dieu dans l’enfant de Marie. C’est pourquoi, on peut la vénérer comme la Mère de Dieu, non pas qu’elle ait engendré Dieu, mais parce qu’elle a engendré Celui qui a été reconnu comme le Fils de Dieu envoyé par son Père pour le salut du monde.
Voilà un petit résumé pour expliquer le sens de cette fête de Marie Mère de Dieu fixée au premier janvier de chaque année depuis la réforme liturgique du Concile Vatican II.
III - La journée pour la paix
En troisième lieu pour terminer : un petit mot sur la Journée pour la paix qui est célébrée aujourd'hui. La Journée mondiale pour la paix a été proclamée en 1967 par le pape Paul VI. Cette journée placée au tout début de l’année se veut un rappel pour toute l’année. Nos années ne peuvent se passer sans avoir comme horizon, partagé par des millions de personnes, celui de la paix universelle.
Redisons ensemble, si vous le voulez bien, cette belle prière attribuée à saint François d'Assise que vous connaissez sûrement.
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie ».
Conclusion
En terminant, je vous bénis avec ces mots de la première lecture : « Que le Seigneur vous bénisse et vous garde ! Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, qu'il se penche vers vous ! Que le Seigneur tourne vers vous son visage, qu'il vous apporte la paix ! »
Et je complète en faisant le geste du signe de la Croix sur chacun et chacune de vous : « Que Dieu Tout-Puissant vous bénisse au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen!»
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
28 décembre 2020
I – Les vœux pour la Nouvelle Année
L'année qui se termine a demandé chez nous beaucoup d'adaptation, beaucoup d'ajustement pour suivre les règles sanitaires et, dans certains cas, certaines personnes parmi vous ont vécu des deuils imprévus.
Notre accueil de la vie à travers ce contexte nouveau a été remis en question. Nous en avons découvert la richesse et la beauté. Le périodes de confinement nous ont permis, je l'espère, d'aller plus en profondeur dans nos relations et de nous dégager de l'accessoire auquel nous nous arrêtons trop souvent.
Sur cette lancée, je souhaite que l'année 2021 vous trouvent encore plus ouverts aux surprises de l'Esprit et que votre foi s'en trouve raffermie. Je souhaite que vous preniez le temps - même à distance - de dire à vos proches et à vos amies et amis que vous les aimez. Ce sont des mots qui souvent restent là dans notre coeur, mai il est bon, parfois, de les dire de vive voix. Faites-le et vous verrez le regard éclairer les visages, les coeurs s'attendrir et les mots de joie retentir.
Ainsi, 2021, comme chaque nouvelle année, ouvre un espace où se bâtit non seulement un avenir mais où se déroule notre vie présente. Celle-ci sera marquée par les expériences de la pandémie de 2020, mais aussi par celles des années passées.
Les personnes plus âgées se plaisent à faire le point et à revenir sur ce qu’a été leur vie. Ils la revoient avec joie et avec peine parfois. Mais il savent qu’elle n’est pas terminée. Ils la chérissent et ils la reçoivent de Dieu comme un cadeau.
Les plus jeunes, enfants, ados, hommes et femmes d’âge mur sont remplis d'énergie, de projets, de rêves et ils sont souvent emportés dans un tourbillon d'activités. Ils feront bien au cours de la prochaine année de s’asseoir et de tenter de faire un bilan de temps à autre. Les restrictions sanitaires et les restrictions de mouvement les y aideront.
Je vous souhaite d'avoir une belle année 2021 et d'en profiter au mieux dans les circonstances. Et comme le dit la première lecture « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! »
Venons-en en second lieu à la fête de Marie Mère de Dieu qui nous est proposée par l'Église ne ce premier jour de l'année.
II- Marie Mère de Dieu
« Marie, Mère de Dieu » : ce titre donné à Marie a été l’objet d’une longue réflexion. C’est un concile œcuménique, le concile de Nicée en 431, qui consacre définitivement le titre de Mère de Dieu (Theotoxos en grec) donné à Marie. Tout le mystère de la maternité divine réside dans la phrase de saint Paul dans la deuxième lecture : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ».
Cette phrase résume de façon concise les deux facettes de la maternité de Marie : « né d’une femme » et « Dieu a envoyé son Fils ».
Né d’une femme, Jésus est pleinement humain. Il a été porté par sa mère comme tous les enfants. Elle l’a mis au monde puis avec saint Joseph elle l’a nourri, élevé et éduqué comme un bon Juif attaché à l’Alliance de Dieu avec son peuple choisi et portant dans sa chair le signe de cette appartenance : la circoncision qui était d’ailleurs fêtée autrefois le premier janvier. Jésus est donc pleinement humain dans son corps, dans sa chair, dans son esprit et Marie est sa mère bénie entre toutes les femmes.
Ce qui la distingue des autres mères de la terre, c’est qu’elle a porté en elle celui qui est le Fils de Dieu, car, comme le dit si bien saint Paul le fils de Marie est le Fils de Dieu : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ». C’est notre foi et nous reconnaissons le Fils de Dieu dans l’enfant de Marie. C’est pourquoi, on peut la vénérer comme la Mère de Dieu, non pas qu’elle ait engendré Dieu, mais parce qu’elle a engendré Celui qui a été reconnu comme le Fils de Dieu envoyé par son Père pour le salut du monde.
Voilà un petit résumé pour expliquer le sens de cette fête de Marie Mère de Dieu fixée au premier janvier de chaque année depuis la réforme liturgique du Concile Vatican II.
III - La journée pour la paix
En troisième lieu pour terminer : un petit mot sur la Journée pour la paix qui est célébrée aujourd'hui. La Journée mondiale pour la paix a été proclamée en 1967 par le pape Paul VI. Cette journée placée au tout début de l’année se veut un rappel pour toute l’année. Nos années ne peuvent se passer sans avoir comme horizon, partagé par des millions de personnes, celui de la paix universelle.
Redisons ensemble, si vous le voulez bien, cette belle prière attribuée à saint François d'Assise que vous connaissez sûrement.
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie ».
Conclusion
En terminant, je vous bénis avec ces mots de la première lecture : « Que le Seigneur vous bénisse et vous garde ! Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, qu'il se penche vers vous ! Que le Seigneur tourne vers vous son visage, qu'il vous apporte la paix ! »
Et je complète en faisant le geste du signe de la Croix sur chacun et chacune de vous : « Que Dieu Tout-Puissant vous bénisse au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen!»
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
28 décembre 2020
LECTURES DE LA MESSEour la fête de Sainte Marie, Mère de Dieu, le Jour de l'An 1 janvier 2020
PREMIÈRE LECTURE
« Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai » (Nb 6, 22-27)
Lecture du livre des Nombres
Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 66 (67), 2-3, 5, 6.8)
R/ Que Dieu nous prenne en grâce
et qu’il nous bénisse ! (Ps 66, 2a)
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu'ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !
DEUXIÈME LECTURE
« Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Ga 4, 4-7)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates
Frères,
lorsqu’est venue la plénitude des temps,
Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme
et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et cet Esprit crie
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils,
et puisque tu es fils, tu es aussi héritier :
c’est l’œuvre de Dieu.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21)
Alléluia. Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia. (cf. He 1, 1-2)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai » (Nb 6, 22-27)
Lecture du livre des Nombres
Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 66 (67), 2-3, 5, 6.8)
R/ Que Dieu nous prenne en grâce
et qu’il nous bénisse ! (Ps 66, 2a)
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu'ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !
DEUXIÈME LECTURE
« Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Ga 4, 4-7)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates
Frères,
lorsqu’est venue la plénitude des temps,
Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme
et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et cet Esprit crie
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils,
et puisque tu es fils, tu es aussi héritier :
c’est l’œuvre de Dieu.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21)
Alléluia. Alléluia.
À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils.
Alléluia. (cf. He 1, 1-2)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
– Acclamons la Parole de Dieu.