Vue de la Cour du Vieux-Séminaire à Québec
La communauté de prêtres du Séminaire, une communauté de prêtres diocésains fondée le 26 mars 1663 par Mgr François de Laval, premier évêque de Québec, accueillit à l’initative de celui-ci, le 9 octobre 1668, dans la maison de Guillaume Couillard qui se trouvait en ce lieu, le premier contingent d’élèves qui donnèrent naissance au Petit Séminaire de Québec. Ils étaient sept jeunes Canadiens et six jeunes Hurons. En 1675, une autre résidence fut érigée sur l’emplacement de l’Aile des parloirs. D’autres édifices suivirent au cours des siècles autour de cette cour.
Après la Conquête, le Séminaire de Québec se consacra avec ardeur à sa mission d’éducation Le Petit Séminaire devint un collège en remplacement Collège des jésuites que les autorités anglaises avaient réquisitionné comme caserne. En 1852, les prêtres du Séminaire de Québec étendirent leur champ d’action à l’enseignement universitaire en fondant l’Université Laval dont il veillèrent à l’expansion jusqu’au moment où ils la cédèrent à une nouvelle corporation en 1970.
De grand figures d’éducateurs marquèrent cette histoire Qu’on pense à l’abbé Jean Holmes, l’abbé Jérôme Demers, Mgr Clovis K.-Laflamme ou Mgr Camille Roy qui eurent une grande influence dans le développement et l’évolution de la culture française et de la francophonie en Amérique, notamment dans l’enseignement des sciences et les lettres.
C’est donc avec une grande joie que je représente ici le Séminaire de Québec pour la mise en lumière d’un site qui nous est des plus chers puisqu’il représente pour nous le lieu même de nos origines et qu’il représente pour la société québécoise toute entière un site fondateur de la Nouvelle-France.
Cette cour du Vieux-Séminaire met en évidence les assises de la maison de Guillaume Couillard dont j’ai parlée plus haut et le puits de Louis Hébert. Elle continue de voir des centaines d’écoliers à tous les jours qui l’animent et la font retentir de leurs cris comme au temps jadis sous les branches de l’orme merveilleux qui trônait au milieu de la cour et qui est aujourd’hui disparu.
Mettre en lumière ce site est une des réalisations de la Commission de la capitale nationale dans laquelle nous sommes entrés comme partenaires avec une immense joie.
En tant que Supérieur général du Séminaire de Québec, j’accueille avec grand plaisir l’achèvement du projet d’illumination proposé par la Commission de la capitale nationale du Québec. Ce projet vient enrichir le programme de réaménagement du site achevé en 2003 et la récente mise en place d’un circuit d’interprétation autonome, en collaboration avec le Musée de la civilisation.
Je ne saurais terminer ce mot sans souligner que l’heureuse issue de ce projet nous prépare à accueillir dans la Cour du Vieux-Séminaire plusieurs activités ouvertes au public en général pour célébrer en 2008, dans le cadre du 400e de Québec, l’Année jubilaire François de Laval 2008 rappelant le 300e anniversaire de sa mort en 1708 et le 350e anniversaire de son ordination en 1658 comme évêque missionnaire en Nouvelle-France.
L’audace et l’idéal de notre fondateur qui arrive ici à 36 ans nous inspirent encore aujourd’hui pour rester fidèles à un héritage de toute beauté tant sur le plan humain, culturel, artistique et patrimonial que sur le plan spirituel et religieux.
Le Séminaire de Québec remercie la Commission de la capitale nationale du Québec et le gouvernement du Québec de cette sensibilité au patrimoine qui les honore et il sera toujours heureux de participer et de collaborer à cette mission qu’il juge des plus importantes pour la culture française et de la francophonie en Amérique comme il l’a démontré maintes fois.
Merci.
Hermann Giguère, ptre p.h.
16 novembre 2006
Après la Conquête, le Séminaire de Québec se consacra avec ardeur à sa mission d’éducation Le Petit Séminaire devint un collège en remplacement Collège des jésuites que les autorités anglaises avaient réquisitionné comme caserne. En 1852, les prêtres du Séminaire de Québec étendirent leur champ d’action à l’enseignement universitaire en fondant l’Université Laval dont il veillèrent à l’expansion jusqu’au moment où ils la cédèrent à une nouvelle corporation en 1970.
De grand figures d’éducateurs marquèrent cette histoire Qu’on pense à l’abbé Jean Holmes, l’abbé Jérôme Demers, Mgr Clovis K.-Laflamme ou Mgr Camille Roy qui eurent une grande influence dans le développement et l’évolution de la culture française et de la francophonie en Amérique, notamment dans l’enseignement des sciences et les lettres.
C’est donc avec une grande joie que je représente ici le Séminaire de Québec pour la mise en lumière d’un site qui nous est des plus chers puisqu’il représente pour nous le lieu même de nos origines et qu’il représente pour la société québécoise toute entière un site fondateur de la Nouvelle-France.
Cette cour du Vieux-Séminaire met en évidence les assises de la maison de Guillaume Couillard dont j’ai parlée plus haut et le puits de Louis Hébert. Elle continue de voir des centaines d’écoliers à tous les jours qui l’animent et la font retentir de leurs cris comme au temps jadis sous les branches de l’orme merveilleux qui trônait au milieu de la cour et qui est aujourd’hui disparu.
Mettre en lumière ce site est une des réalisations de la Commission de la capitale nationale dans laquelle nous sommes entrés comme partenaires avec une immense joie.
En tant que Supérieur général du Séminaire de Québec, j’accueille avec grand plaisir l’achèvement du projet d’illumination proposé par la Commission de la capitale nationale du Québec. Ce projet vient enrichir le programme de réaménagement du site achevé en 2003 et la récente mise en place d’un circuit d’interprétation autonome, en collaboration avec le Musée de la civilisation.
Je ne saurais terminer ce mot sans souligner que l’heureuse issue de ce projet nous prépare à accueillir dans la Cour du Vieux-Séminaire plusieurs activités ouvertes au public en général pour célébrer en 2008, dans le cadre du 400e de Québec, l’Année jubilaire François de Laval 2008 rappelant le 300e anniversaire de sa mort en 1708 et le 350e anniversaire de son ordination en 1658 comme évêque missionnaire en Nouvelle-France.
L’audace et l’idéal de notre fondateur qui arrive ici à 36 ans nous inspirent encore aujourd’hui pour rester fidèles à un héritage de toute beauté tant sur le plan humain, culturel, artistique et patrimonial que sur le plan spirituel et religieux.
Le Séminaire de Québec remercie la Commission de la capitale nationale du Québec et le gouvernement du Québec de cette sensibilité au patrimoine qui les honore et il sera toujours heureux de participer et de collaborer à cette mission qu’il juge des plus importantes pour la culture française et de la francophonie en Amérique comme il l’a démontré maintes fois.
Merci.
Hermann Giguère, ptre p.h.
16 novembre 2006