Mgr Gérald Lacroix, Gaétane Giguère-Brun, Jacques Racine, l'abbé Michel Stein et en arrière Mgr Eugène Tremblay. Photo Daniel Abel
Depuis le début de ces Fêtes du 350e anniversaire du Séminaire de Québec, la communauté des prêtres du Séminaire n’a cessé de prendre en main son album de famille, de revenir sur les plus belles pages de son histoire et de les parcourir à nouveau en compagnie de ses partenaires et amis.
Le thème de ce colloque Parce qu’ils y ont cru, on le voit! Le Séminaire de Québec : 350 ans d’histoire nous invite à revisiter ces pages d’histoire, mais cette fois-ci, avec un regard nouveau, celui de spécialistes dans des domaines aussi divers et différents que ceux de la théologie, de l’histoire, de la sociologie, des sciences et même de l’histoire de l’art.
Pourquoi faire appel à autant de spécialistes pour scruter l’histoire du Séminaire ?
Une des premières raisons, c’est certainement la richesse de cette histoire et sa durée. Le Séminaire de Québec est né il y a 350 ans et il n’a pas cessé, depuis sa fondation par François de Laval, d’occuper non seulement une place importante, mais de jouer un rôle de premier plan, un rôle de leader dans l’Église et la société québécoise. À travers ce long parcours, le Séminaire a sans cesse cherché à être attentif aux signes des temps. Il a été à l’écoute des besoins de l’Église et d’une société en développement, et il a toujours accepté généreusement de collaborer à tous les chantiers qui s’ouvraient à lui.
Pensons à la fondation du Grand Séminaire en 1663, puis cinq ans plus tard, à la fondation d’un petit séminaire, lequel a subi une transformation génétique profonde, je dirais même une mutation, au lendemain de la Conquête anglaise. Je pense également à la fondation de l’Université Laval en 1852, un geste plus qu’audacieux en réponse à une demande pressante des évêques du Québec qui désiraient que la population francophone ait accès aux études supérieures sans avoir à fréquenter les universités anglophones déjà bien établies au Québec.
L’histoire du Séminaire, c’est aussi l’histoire d’une communauté de prêtres dotés d’une très grande diversité de charismes. La communauté des prêtres du Séminaire a accueilli des pasteurs, des missionnaires qui se sont rendus jusqu’en Louisiane, des hommes de sciences, des hommes de lettres, des amateurs d’art, des éducateurs audacieux tels Jérôme Demers, Jean Holmes, des administrateurs avisés, etc.
Scruter l’histoire du Séminaire de Québec nécessite également que l’on s’attarde longuement aux intuitions de son fondateur. François de Laval fut un grand évêque, un pasteur à l’esprit missionnaire ancré dans une foi indéfectible, une foi nourrie aux sources des grands courants religieux du XVIIe siècle. Homme d’audace, il a fait preuve d’une grande créativité en inventant des solutions nouvelles aux problèmes rencontrés par la jeune Église de Nouvelle-France. Et l’une de ces solutions, ce fut la fondation de son Séminaire, un coup de génie selon la belle expression de notre confrère et doyen de la Faculté de théologie et des sciences religieuses de l’Université Laval, monsieur l’abbé Gilles Routhier.
Et, à ce coup de génie, François de Laval a ajouté un grand coup de maître, celui de l’achat des seigneuries de Beaupré et de l’île d’Orléans. Si le Séminaire de Québec existe encore aujourd’hui, c’est parce que son fondateur était un homme d’affaires avisé, audacieux et généreux. En achetant la Seigneurie de Beaupré et celle de l’île d’Orléans, il voulait assurer la pérennité de son œuvre. L’exploitation de la Seigneurie de Beaupré permet toujours au Séminaire de poursuivre sa route encore aujourd’hui et de demeurer attentif aux besoins pastoraux de notre diocèse.
Enfin, je crois qu’il est préférable que je m’arrête ici et que je cède la parole aux intervenants de ce colloque qui nous guideront dans la découverte et la compréhension de l’épopée du Séminaire de Québec.
En terminant, j’aimerais remercier de façon spéciale les organisateurs de ce colloque, soit monsieur Raymond Brodeur, Mgr Hermann Giguère, et monsieur l’abbé Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval. Mes remerciements vont également à l’Université Laval pour son soutien et sa précieuse collaboration dans la réalisation de cette activité importante au programme des Fêtes du 350e anniversaire de fondation du Séminaire de Québec. Ce colloque nous permettra sans aucun doute de comprendre davantage le rôle du Séminaire de Québec dans le développement de l’Église et de la société québécoise. Et un des legs inestimable de ce colloque, ce sera la publication des Actes du colloque, document qui laissera des traces durables des Fêtes du 350e pour les générations à venir.
Je remercie également tous les conférenciers et intervenants qui, durant ce colloque, attireront notre attention sur les différentes facettes de l’œuvre du Séminaire de Québec.
Enfin, merci à vous tous qui êtes ici. Votre intérêt pour le Séminaire de Québec me touche grandement.
Merci de votre attention et bon colloque.
Le thème de ce colloque Parce qu’ils y ont cru, on le voit! Le Séminaire de Québec : 350 ans d’histoire nous invite à revisiter ces pages d’histoire, mais cette fois-ci, avec un regard nouveau, celui de spécialistes dans des domaines aussi divers et différents que ceux de la théologie, de l’histoire, de la sociologie, des sciences et même de l’histoire de l’art.
Pourquoi faire appel à autant de spécialistes pour scruter l’histoire du Séminaire ?
Une des premières raisons, c’est certainement la richesse de cette histoire et sa durée. Le Séminaire de Québec est né il y a 350 ans et il n’a pas cessé, depuis sa fondation par François de Laval, d’occuper non seulement une place importante, mais de jouer un rôle de premier plan, un rôle de leader dans l’Église et la société québécoise. À travers ce long parcours, le Séminaire a sans cesse cherché à être attentif aux signes des temps. Il a été à l’écoute des besoins de l’Église et d’une société en développement, et il a toujours accepté généreusement de collaborer à tous les chantiers qui s’ouvraient à lui.
Pensons à la fondation du Grand Séminaire en 1663, puis cinq ans plus tard, à la fondation d’un petit séminaire, lequel a subi une transformation génétique profonde, je dirais même une mutation, au lendemain de la Conquête anglaise. Je pense également à la fondation de l’Université Laval en 1852, un geste plus qu’audacieux en réponse à une demande pressante des évêques du Québec qui désiraient que la population francophone ait accès aux études supérieures sans avoir à fréquenter les universités anglophones déjà bien établies au Québec.
L’histoire du Séminaire, c’est aussi l’histoire d’une communauté de prêtres dotés d’une très grande diversité de charismes. La communauté des prêtres du Séminaire a accueilli des pasteurs, des missionnaires qui se sont rendus jusqu’en Louisiane, des hommes de sciences, des hommes de lettres, des amateurs d’art, des éducateurs audacieux tels Jérôme Demers, Jean Holmes, des administrateurs avisés, etc.
Scruter l’histoire du Séminaire de Québec nécessite également que l’on s’attarde longuement aux intuitions de son fondateur. François de Laval fut un grand évêque, un pasteur à l’esprit missionnaire ancré dans une foi indéfectible, une foi nourrie aux sources des grands courants religieux du XVIIe siècle. Homme d’audace, il a fait preuve d’une grande créativité en inventant des solutions nouvelles aux problèmes rencontrés par la jeune Église de Nouvelle-France. Et l’une de ces solutions, ce fut la fondation de son Séminaire, un coup de génie selon la belle expression de notre confrère et doyen de la Faculté de théologie et des sciences religieuses de l’Université Laval, monsieur l’abbé Gilles Routhier.
Et, à ce coup de génie, François de Laval a ajouté un grand coup de maître, celui de l’achat des seigneuries de Beaupré et de l’île d’Orléans. Si le Séminaire de Québec existe encore aujourd’hui, c’est parce que son fondateur était un homme d’affaires avisé, audacieux et généreux. En achetant la Seigneurie de Beaupré et celle de l’île d’Orléans, il voulait assurer la pérennité de son œuvre. L’exploitation de la Seigneurie de Beaupré permet toujours au Séminaire de poursuivre sa route encore aujourd’hui et de demeurer attentif aux besoins pastoraux de notre diocèse.
Enfin, je crois qu’il est préférable que je m’arrête ici et que je cède la parole aux intervenants de ce colloque qui nous guideront dans la découverte et la compréhension de l’épopée du Séminaire de Québec.
En terminant, j’aimerais remercier de façon spéciale les organisateurs de ce colloque, soit monsieur Raymond Brodeur, Mgr Hermann Giguère, et monsieur l’abbé Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval. Mes remerciements vont également à l’Université Laval pour son soutien et sa précieuse collaboration dans la réalisation de cette activité importante au programme des Fêtes du 350e anniversaire de fondation du Séminaire de Québec. Ce colloque nous permettra sans aucun doute de comprendre davantage le rôle du Séminaire de Québec dans le développement de l’Église et de la société québécoise. Et un des legs inestimable de ce colloque, ce sera la publication des Actes du colloque, document qui laissera des traces durables des Fêtes du 350e pour les générations à venir.
Je remercie également tous les conférenciers et intervenants qui, durant ce colloque, attireront notre attention sur les différentes facettes de l’œuvre du Séminaire de Québec.
Enfin, merci à vous tous qui êtes ici. Votre intérêt pour le Séminaire de Québec me touche grandement.
Merci de votre attention et bon colloque.