Le Salon bleu où siège l'Assemblée nationale du Québec au Parlement de Québec
Texte des interventions.
Mme Maltais: Merci, M. le Président. Je sollicite le consentement des membres de cette Assemblée afin de présenter, conjointement avec le député de Louis-Hébert, le député de Chauveau et le député de Mercier, la motion suivante:
«Que l'Assemblée nationale souligne le 350e anniversaire du Séminaire de Québec.»
Mme Maltais: Merci, M. le Président. Je sollicite le consentement des membres de cette Assemblée afin de présenter, conjointement avec le député de Louis-Hébert, le député de Chauveau et le député de Mercier, la motion suivante:
«Que l'Assemblée nationale souligne le 350e anniversaire du Séminaire de Québec.»
Agnès Maltais
Le Vice-Président (M. Cousineau): Est-ce qu'il y a consentement pour débattre de cette motion?
M. Traversy: M. le Président, il y a consentement pour débattre de cette motion en commençant tout d'abord par la ministre responsable de la Capitale-Nationale, suivi du député de Louis-Hébert, du député de Chauveau.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Donc, je comprends qu'il y a trois intervenants. Le temps?
M. Traversy: D'environ deux minutes.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Environ deux minutes. Alors, Mme la députée de Taschereau, ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.
Mme Maltais: Merci. Alors, fondé le 26 mars 1663 par Mgr François de Laval, premier évêque de Québec, cette société de prêtres s'est démarquée par son engagement dans le développement de la société québécoise. Depuis trois siècles et demi, elle poursuit son oeuvre première et principale en assurant la préparation et la formation de la relève presbytérale. Le legs des prêtres du séminaire, c'est une présence engagée dans divers champs d'activités liés aux développement de la ville de Québec et du Québec moderne
.
Leur contribution dans le domaine de l'éducation est immense. Certes, par la création du collège François-de-Laval, connu aussi sous le nom de Petit Séminaire de Québec, mais aussi par la fondation, en 1852, de la première université francophone en Amérique du Nord, l'Université Laval. Fort de son expertise, l'ouverture d'une succursale dans la métropole, en 1878, est à l'origine de ce qui deviendra plus tard l'Université de Montréal. Elle a donc su essaimer et faire grandir l'université francophone d'Amérique.
L'héritage du Séminaire de Québec s'inscrit également dans la préservation et la diffusion de la culture française. Protectrice de notre patrimoine, l'institution est gardienne d'une importante collection d'oeuvres d'art, d'archives reconnues par l'UNESCO et d'édifices plusieurs fois centenaires de Québec s'inscrit également dans la préservation et la diffusion de la culture française. Protectrice de notre patrimoine, l'institution est gardienne d'une importante collection d'oeuvres d'art, d'archives reconnues par l'UNESCO et d'édifices plusieurs fois centenaires et uniques en Amérique du Nord qui embellissent la ville de Québec, où les activités quotidiennes qui s'y déroulent contribuent à la vitalité du quartier historique. Qui, parmi nous, au juste, n'a pas assisté, dans les gens de... vivant à Québec, au spectacle dans la cour du Petit Séminaire et n'en a pas ressenti une vive émotion?
Alors, 350 ans plus tard, fidèles à la vision du fondateur, nourris d'audace, marqués d'un engagement indéfectible, malgré l'avènement de nouveaux contextes sociaux et culturels, la contribution des prêtres du Séminaire de Québec est riche d'une tradition dont tout le Québec est fier. Je veux saluer, M. le Président, les représentants du collège François-De-Laval ou du Séminaire de Québec qui sont présents dans nos tribunes, et, au nom du peuple québécois, les remercier pour cette riche tradition dont nous nous nourrissons encore.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Est-ce qu'il y a consentement pour débattre de cette motion?
M. Traversy: M. le Président, il y a consentement pour débattre de cette motion en commençant tout d'abord par la ministre responsable de la Capitale-Nationale, suivi du député de Louis-Hébert, du député de Chauveau.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Donc, je comprends qu'il y a trois intervenants. Le temps?
M. Traversy: D'environ deux minutes.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Environ deux minutes. Alors, Mme la députée de Taschereau, ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.
Mme Maltais: Merci. Alors, fondé le 26 mars 1663 par Mgr François de Laval, premier évêque de Québec, cette société de prêtres s'est démarquée par son engagement dans le développement de la société québécoise. Depuis trois siècles et demi, elle poursuit son oeuvre première et principale en assurant la préparation et la formation de la relève presbytérale. Le legs des prêtres du séminaire, c'est une présence engagée dans divers champs d'activités liés aux développement de la ville de Québec et du Québec moderne
.
Leur contribution dans le domaine de l'éducation est immense. Certes, par la création du collège François-de-Laval, connu aussi sous le nom de Petit Séminaire de Québec, mais aussi par la fondation, en 1852, de la première université francophone en Amérique du Nord, l'Université Laval. Fort de son expertise, l'ouverture d'une succursale dans la métropole, en 1878, est à l'origine de ce qui deviendra plus tard l'Université de Montréal. Elle a donc su essaimer et faire grandir l'université francophone d'Amérique.
L'héritage du Séminaire de Québec s'inscrit également dans la préservation et la diffusion de la culture française. Protectrice de notre patrimoine, l'institution est gardienne d'une importante collection d'oeuvres d'art, d'archives reconnues par l'UNESCO et d'édifices plusieurs fois centenaires de Québec s'inscrit également dans la préservation et la diffusion de la culture française. Protectrice de notre patrimoine, l'institution est gardienne d'une importante collection d'oeuvres d'art, d'archives reconnues par l'UNESCO et d'édifices plusieurs fois centenaires et uniques en Amérique du Nord qui embellissent la ville de Québec, où les activités quotidiennes qui s'y déroulent contribuent à la vitalité du quartier historique. Qui, parmi nous, au juste, n'a pas assisté, dans les gens de... vivant à Québec, au spectacle dans la cour du Petit Séminaire et n'en a pas ressenti une vive émotion?
Alors, 350 ans plus tard, fidèles à la vision du fondateur, nourris d'audace, marqués d'un engagement indéfectible, malgré l'avènement de nouveaux contextes sociaux et culturels, la contribution des prêtres du Séminaire de Québec est riche d'une tradition dont tout le Québec est fier. Je veux saluer, M. le Président, les représentants du collège François-De-Laval ou du Séminaire de Québec qui sont présents dans nos tribunes, et, au nom du peuple québécois, les remercier pour cette riche tradition dont nous nous nourrissons encore.
Monsieur Sam Hamad, député de Louis-Hébert
Sam Hamad
Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, Mme la députée de Taschereau, ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Monsieur le député de Louis-Hébert.
M. Hamad: Merci, M. le Président. C'est à mon tour de dire aussi que je suis heureux de souligner aujourd'hui le 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec, une institution intimement liée au développement du Québec et de l'Amérique française, notamment par son importante contribution à la culture, à l'éducation et à la vie religieuse.
C'est le 26 mars 1663 que le premier évêque de Québec, Mgr François de Laval signait en France l'acte de fondation du Séminaire de Québec. C'était le début d'une longue implication, d'un engagement qui a été sans faille pendant plus de trois siècles et demi et qui a contribué à forger le Québec d'aujourd'hui. À peine cinq ans plus tard, soit en 1668, un établissement réputé, portant aujourd'hui le nom du collège François-De-Laval, fut fondé. Il s'agissait du Petit Séminaire, qui a joué un rôle essentiel dans la formation et l'éducation de milliers de jeunes. D'ailleurs, l'institution d'enseignement du Séminaire de Québec se développa à tel point qu'il a donné naissance à la toute première université francophone en Amérique, l'Université Laval, en 1852. Le Séminaire a donc joué un rôle excessivement important dans la formation intellectuelle et la diffusion de la connaissance auprès de plusieurs dizaines de générations de jeunes.
Ainsi, pendant 350 ans, les prêtres du Séminaire de Québec ont poursuivi, dans une démarche audacieuse, leur mission dans le respect de la vision du fondateur. C'est donc avec fierté que je tiens à saluer aujourd'hui l'héritage de François de Laval en soulignant le 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec, dont les célébrations se dérouleront sous le thème Vision, audace et engagement . Merci, M. le Président.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, Mme la députée de Taschereau, ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Monsieur le député de Louis-Hébert.
M. Hamad: Merci, M. le Président. C'est à mon tour de dire aussi que je suis heureux de souligner aujourd'hui le 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec, une institution intimement liée au développement du Québec et de l'Amérique française, notamment par son importante contribution à la culture, à l'éducation et à la vie religieuse.
C'est le 26 mars 1663 que le premier évêque de Québec, Mgr François de Laval signait en France l'acte de fondation du Séminaire de Québec. C'était le début d'une longue implication, d'un engagement qui a été sans faille pendant plus de trois siècles et demi et qui a contribué à forger le Québec d'aujourd'hui. À peine cinq ans plus tard, soit en 1668, un établissement réputé, portant aujourd'hui le nom du collège François-De-Laval, fut fondé. Il s'agissait du Petit Séminaire, qui a joué un rôle essentiel dans la formation et l'éducation de milliers de jeunes. D'ailleurs, l'institution d'enseignement du Séminaire de Québec se développa à tel point qu'il a donné naissance à la toute première université francophone en Amérique, l'Université Laval, en 1852. Le Séminaire a donc joué un rôle excessivement important dans la formation intellectuelle et la diffusion de la connaissance auprès de plusieurs dizaines de générations de jeunes.
Ainsi, pendant 350 ans, les prêtres du Séminaire de Québec ont poursuivi, dans une démarche audacieuse, leur mission dans le respect de la vision du fondateur. C'est donc avec fierté que je tiens à saluer aujourd'hui l'héritage de François de Laval en soulignant le 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec, dont les célébrations se dérouleront sous le thème Vision, audace et engagement . Merci, M. le Président.
Gérard Deltell
Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, M. le député de Louis-Hébert. Je cède maintenant la parole au député de Chauveau. M. le député
.
M. Deltell: Merci, M. le Président. Il y a exactement 350 ans que s'ouvrait le premier établissement que l'on pourrait qualifier de scolaire ici, au Québec, que l'on appelait à l'époque, évidemment, la Nouvelle-France. Le but était très simple et très court, c'était, et je cite, «de former les futurs prêtres». Alors, on peut dire qu'au cours des siècles la vocation a changé, mais la vocation fondamentale est quand même toujours restée.
Un peu plus tard, en 1668, le collège... le Petit Séminaire, pardon, a ouvert une école d'arts et métiers - donc on évoluait, l'acte fondateur concernant les vocations de prêtres - où on accueillait sept jeunes Français et six jeunes Hurons-Wendat, et je ne suis pas peu fier de vous rappeler ça, M. le Président. Et donc c'est à cet endroit même qu'est située la cour du Petit Séminaire où a été établie l'école des arts et métiers. Il faudra attendre quand même, M. le Président, longtemps, très longtemps, trop longtemps, plus de 200 ans avant que le Petit Séminaire puisse accueillir l'Université Laval en 1852 par un édit de la reine Victoria. Donc, c'est bien, mais évidemment ça a pris beaucoup de temps; on aurait souhaité que l'on ait une université bien avant. Et de l'Université Laval est née, en 1868, l'Université de Montréal.
M. le Président, évidemment, le Séminaire de Québec a été... des milliers de Québécois et de Canadiens sont allés là et parmi lesquels les plus brillants, entre autres, cinq anciens premiers ministres du Québec: Jean Lesage, Louis-Alexandre Taschereau, Edmund Flynn, John Ross et le premier premier ministre du Québec, Pierre-Olivier Chauveau. Il n'y a aucun lien avec la liste que je viens de faire et avec ce que je vais dire, mais je tiens quand même à vous souligner, M. le Président, que mon collègue le député de Lévis est allé au Petit Séminaire, alors donc je tiens à le... Il salue d'ailleurs très bien les gens qui sont là. (Le Supérieur général, monsieur le chanoine Jacques Roberge, le président des fêtes du 350e, monsieur l'abbé Louis Bouchard et Mgr Hermann Giguère P.H. ex-supérieur général qui étaient présents dans les galeries.)
Deux autres dates à marquer, M. le Président: le 5 septembre 1989, le séminaire accueillait, pour la première fois, des filles, et, en mars 2011, on changeait de nom pour le collège François-De-Laval. M. le Président, bravo et longue vie au Séminaire de Québec, au collège François-De-Laval.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, M. le député de Louis-Hébert. Je cède maintenant la parole au député de Chauveau. M. le député
.
M. Deltell: Merci, M. le Président. Il y a exactement 350 ans que s'ouvrait le premier établissement que l'on pourrait qualifier de scolaire ici, au Québec, que l'on appelait à l'époque, évidemment, la Nouvelle-France. Le but était très simple et très court, c'était, et je cite, «de former les futurs prêtres». Alors, on peut dire qu'au cours des siècles la vocation a changé, mais la vocation fondamentale est quand même toujours restée.
Un peu plus tard, en 1668, le collège... le Petit Séminaire, pardon, a ouvert une école d'arts et métiers - donc on évoluait, l'acte fondateur concernant les vocations de prêtres - où on accueillait sept jeunes Français et six jeunes Hurons-Wendat, et je ne suis pas peu fier de vous rappeler ça, M. le Président. Et donc c'est à cet endroit même qu'est située la cour du Petit Séminaire où a été établie l'école des arts et métiers. Il faudra attendre quand même, M. le Président, longtemps, très longtemps, trop longtemps, plus de 200 ans avant que le Petit Séminaire puisse accueillir l'Université Laval en 1852 par un édit de la reine Victoria. Donc, c'est bien, mais évidemment ça a pris beaucoup de temps; on aurait souhaité que l'on ait une université bien avant. Et de l'Université Laval est née, en 1868, l'Université de Montréal.
M. le Président, évidemment, le Séminaire de Québec a été... des milliers de Québécois et de Canadiens sont allés là et parmi lesquels les plus brillants, entre autres, cinq anciens premiers ministres du Québec: Jean Lesage, Louis-Alexandre Taschereau, Edmund Flynn, John Ross et le premier premier ministre du Québec, Pierre-Olivier Chauveau. Il n'y a aucun lien avec la liste que je viens de faire et avec ce que je vais dire, mais je tiens quand même à vous souligner, M. le Président, que mon collègue le député de Lévis est allé au Petit Séminaire, alors donc je tiens à le... Il salue d'ailleurs très bien les gens qui sont là. (Le Supérieur général, monsieur le chanoine Jacques Roberge, le président des fêtes du 350e, monsieur l'abbé Louis Bouchard et Mgr Hermann Giguère P.H. ex-supérieur général qui étaient présents dans les galeries.)
Deux autres dates à marquer, M. le Président: le 5 septembre 1989, le séminaire accueillait, pour la première fois, des filles, et, en mars 2011, on changeait de nom pour le collège François-De-Laval. M. le Président, bravo et longue vie au Séminaire de Québec, au collège François-De-Laval.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, M. le député de Chauveau. Alors, cette motion est-elle adoptée?
Des voix: Adopté.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Adopté.
Autorisation © Assemblée nationale du Québec
Des voix: Adopté.
Le Vice-Président (M. Cousineau): Adopté.
Autorisation © Assemblée nationale du Québec