Monsieur le maire de Québec, Régis Labeaume et le Supérieur général du Séminaire, le chanoine Jacques Roberge, signant le Liver d'Or de la Ville de Québec
SIGNATURE DU LIVRE D’OR – VILLE DE QUÉBEC 12 MARS 2013
Monsieur le maire,
Membres du Conseil municipal,
Personnel de la Ville de Québec,
Membres du Corps diplomatique,
Mesdames, Messieurs les députés,
Au nom du Séminaire de Québec, je tiens à vous remercier de l’attention que vous nous accordez et de l’honneur que vous nous faites aujourd’hui en nous accueillant ici à l’Hôtel de Ville pour la signature du livre d’or à l’occasion des Fêtes du 350e anniversaire de fondation du Séminaire de Québec.
Il en a coulé de l’eau dans le St-Laurent depuis que Mgr de Laval a acheté le fief du Sault-au-Matelot pour y établir son Séminaire. La ville de Québec comptait alors à peine 500 habitants… Dans l’esprit du premier évêque, son Séminaire était un lieu de formation pour les aspirants au sacerdoce et aussi une résidence pour un clergé missionnaire car le Diocèse, qui avait alors les dimensions de l’Amérique, n’était pas encore divisé en paroisses, et d’ailleurs, les colons n’avaient pas les moyens de bâtir églises et presbytères et encore moins d’assurer la subsistance de leurs prêtres.
En 1668, François de Laval ajoutait une autre fondation, celle d’un Petit Séminaire qui n’était alors qu’un lieu de formation à la vie spirituelle, et les jeunes séminaristes suivaient leurs cours au Collège des Jésuites situés à l’emplacement même de cet Hôtel de Ville.
Au lendemain de la Conquête, alors que le Séminaire était en ruine, la petite communauté de prêtres au nombre de 5, accepta courageusement le défi de poursuivre l’œuvre d’éducation que les Jésuites avaient été forcés d’abandonner. C’est à partir de ce moment que le petit Séminaire de François de Laval et le Séminaire de Québec prirent un tournant majeur. L’institution d’enseignement du Séminaire de Québec se développa à tel point que le Séminaire avait les ressources matérielles et humaines nécessaires pour donner naissance à l’Université Laval en 1852.
Le Séminaire a donc joué un rôle excessivement important dans la formation intellectuelle et la diffusion de la connaissance auprès de plusieurs dizaines de générations de jeunes. Malheureusement, trop de Québécois et de Québécoises ignorent aujourd’hui que l’Université Laval est né ici au Centre-Ville, sur la rue de la Vieille-Université, grâce à l’audace d’une communauté de prêtres enseignants.
Toutefois, le succès du Séminaire est un peu la source de ses soucis aujourd’hui. Les différentes missions éducatives du Séminaire lui ont laissé un parc immobilier colossal. Le déménagement de l’Université Laval vers le campus universitaire de Ste-Foy au siècle dernier a laissé des espaces inoccupés qui ont permis au Petit Séminaire, devenu aujourd’hui le Collège François-de-Laval, de continuer à s’épanouir. Heureusement, l’Université Laval a décidé d’effectuer un retour aux sources en 1986 et d’installer la Faculté d’architecture et d’aménagement dans les locaux du Vieux-Séminaire. Plus récemment, nous avons loué également à l’Université Laval des locaux supplémentaires dans le Pavillon Camille-Roy pour y loger des laboratoires d’archéométrie. Ce Pavillon est actuellement en restauration et il y aura bientôt d’autres espaces disponibles. Nous souhaiterions y attirer des disciplines connexes à l’archéologie ou même d'autres archéologues afin de créer un centre d’excellence où chercheurs, étudiants et gens de terrain pourraient échanger leurs connaissances.
J’espère que je n’ai pas été trop long, mais pour résumer 350 ans d’histoire, il fallait bien prendre quelques minutes. Le Séminaire a joué un rôle premier non seulement au sein de l’Église diocésaine, mais aussi au cœur de la cité. Et, bien que notre communauté avance en âge, nous nous préoccupons non seulement de trouver une nouvelle vocation à notre magnifique patrimoine immobilier, mais aussi et surtout nous voulons continuer à apporter notre contribution à notre Église diocésaine et à cette ville qui nous a vu naître et grandir, et dont nous sommes très fiers.
Nous voulons continuer à nous laisser inspirer par la belle devise de la Ville de Québec : Don de Dieu feray valoir.
Merci de votre attention.
Monsiieur le chanoine Jacques Roberge
Supérieur général du Séminaire de Québec
Monsieur le maire,
Membres du Conseil municipal,
Personnel de la Ville de Québec,
Membres du Corps diplomatique,
Mesdames, Messieurs les députés,
Au nom du Séminaire de Québec, je tiens à vous remercier de l’attention que vous nous accordez et de l’honneur que vous nous faites aujourd’hui en nous accueillant ici à l’Hôtel de Ville pour la signature du livre d’or à l’occasion des Fêtes du 350e anniversaire de fondation du Séminaire de Québec.
Il en a coulé de l’eau dans le St-Laurent depuis que Mgr de Laval a acheté le fief du Sault-au-Matelot pour y établir son Séminaire. La ville de Québec comptait alors à peine 500 habitants… Dans l’esprit du premier évêque, son Séminaire était un lieu de formation pour les aspirants au sacerdoce et aussi une résidence pour un clergé missionnaire car le Diocèse, qui avait alors les dimensions de l’Amérique, n’était pas encore divisé en paroisses, et d’ailleurs, les colons n’avaient pas les moyens de bâtir églises et presbytères et encore moins d’assurer la subsistance de leurs prêtres.
En 1668, François de Laval ajoutait une autre fondation, celle d’un Petit Séminaire qui n’était alors qu’un lieu de formation à la vie spirituelle, et les jeunes séminaristes suivaient leurs cours au Collège des Jésuites situés à l’emplacement même de cet Hôtel de Ville.
Au lendemain de la Conquête, alors que le Séminaire était en ruine, la petite communauté de prêtres au nombre de 5, accepta courageusement le défi de poursuivre l’œuvre d’éducation que les Jésuites avaient été forcés d’abandonner. C’est à partir de ce moment que le petit Séminaire de François de Laval et le Séminaire de Québec prirent un tournant majeur. L’institution d’enseignement du Séminaire de Québec se développa à tel point que le Séminaire avait les ressources matérielles et humaines nécessaires pour donner naissance à l’Université Laval en 1852.
Le Séminaire a donc joué un rôle excessivement important dans la formation intellectuelle et la diffusion de la connaissance auprès de plusieurs dizaines de générations de jeunes. Malheureusement, trop de Québécois et de Québécoises ignorent aujourd’hui que l’Université Laval est né ici au Centre-Ville, sur la rue de la Vieille-Université, grâce à l’audace d’une communauté de prêtres enseignants.
Toutefois, le succès du Séminaire est un peu la source de ses soucis aujourd’hui. Les différentes missions éducatives du Séminaire lui ont laissé un parc immobilier colossal. Le déménagement de l’Université Laval vers le campus universitaire de Ste-Foy au siècle dernier a laissé des espaces inoccupés qui ont permis au Petit Séminaire, devenu aujourd’hui le Collège François-de-Laval, de continuer à s’épanouir. Heureusement, l’Université Laval a décidé d’effectuer un retour aux sources en 1986 et d’installer la Faculté d’architecture et d’aménagement dans les locaux du Vieux-Séminaire. Plus récemment, nous avons loué également à l’Université Laval des locaux supplémentaires dans le Pavillon Camille-Roy pour y loger des laboratoires d’archéométrie. Ce Pavillon est actuellement en restauration et il y aura bientôt d’autres espaces disponibles. Nous souhaiterions y attirer des disciplines connexes à l’archéologie ou même d'autres archéologues afin de créer un centre d’excellence où chercheurs, étudiants et gens de terrain pourraient échanger leurs connaissances.
J’espère que je n’ai pas été trop long, mais pour résumer 350 ans d’histoire, il fallait bien prendre quelques minutes. Le Séminaire a joué un rôle premier non seulement au sein de l’Église diocésaine, mais aussi au cœur de la cité. Et, bien que notre communauté avance en âge, nous nous préoccupons non seulement de trouver une nouvelle vocation à notre magnifique patrimoine immobilier, mais aussi et surtout nous voulons continuer à apporter notre contribution à notre Église diocésaine et à cette ville qui nous a vu naître et grandir, et dont nous sommes très fiers.
Nous voulons continuer à nous laisser inspirer par la belle devise de la Ville de Québec : Don de Dieu feray valoir.
Merci de votre attention.
Monsiieur le chanoine Jacques Roberge
Supérieur général du Séminaire de Québec