Monsieur Beaumont a été professeur de Morale et d'Éthique à la Faculté de théologie pendant 40 ans. Voir sa biographie en cliquant ici
Lire l'homélie du cardinal Ouellet aux funérailles le 28 juin 2010
Le professeur Bernard Keating
Je fais partie de ces cohortes de prêtes et de laïcs qui ont été formés par l’abbé Henri Beaumont. Je suis également de ceux pour qui l’abbé Beaumont est toujours demeuré une référence, une sorte de modèle de jugement.
Depuis son décès, je me demande à quoi cela tenait exactement. Chez lui, le doute était l’aiguillon de la pensée. Il ne la paralysait pas. Ses jugements étaient toujours sensibles à la complexité des situations et plus encore aux méandres des motivations humaines. Les principes alimentaient sa réflexion plutôt que de la paralyser. Sa timidité naturelle et son humilité pouvaient donner à penser qu’il était incapable de positions fermes. Ce n’était pas le cas. Il pouvait être très affirmatif quand c’était nécessaire.
Mais, à bien y penser, le jugement que nous admirions chez lui avait une source bien amont de sa finesse intellectuelle. Il prenait racine dans la bonté de l’homme. C’est un regard plein de bonté qu’il posait sur les personnes.
Ce fut un privilège que d’avoir été associé à son enseignement.
Je lui suis redevable de maintes façons.
Bernard Keating, professeur titulaire
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval
Québec
Le Caire, 25 juin 2010
Lire l'homélie du cardinal Ouellet aux funérailles le 28 juin 2010
Le professeur Bernard Keating
Je fais partie de ces cohortes de prêtes et de laïcs qui ont été formés par l’abbé Henri Beaumont. Je suis également de ceux pour qui l’abbé Beaumont est toujours demeuré une référence, une sorte de modèle de jugement.
Depuis son décès, je me demande à quoi cela tenait exactement. Chez lui, le doute était l’aiguillon de la pensée. Il ne la paralysait pas. Ses jugements étaient toujours sensibles à la complexité des situations et plus encore aux méandres des motivations humaines. Les principes alimentaient sa réflexion plutôt que de la paralyser. Sa timidité naturelle et son humilité pouvaient donner à penser qu’il était incapable de positions fermes. Ce n’était pas le cas. Il pouvait être très affirmatif quand c’était nécessaire.
Mais, à bien y penser, le jugement que nous admirions chez lui avait une source bien amont de sa finesse intellectuelle. Il prenait racine dans la bonté de l’homme. C’est un regard plein de bonté qu’il posait sur les personnes.
Ce fut un privilège que d’avoir été associé à son enseignement.
Je lui suis redevable de maintes façons.
Bernard Keating, professeur titulaire
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval
Québec
Le Caire, 25 juin 2010
Les Ursulines du Vieux monastère à Québec
Soeur Marguerite Chénard
À Mgr Hermann Giguère et à tous les prêtres du Séminaire.
S'il est quelqu'un envers lequel nous avons une dette spirituelle, c'est bien envers monsieur l'abbé Beaumont. Non seulement il a été l'aumônier du "dimanche" pendant 35 ans, mais aussi le conseiller sûr, l'homme discret, disponible à toute heure et en toute saison pour les malades. Combien d'Ursulines a-t-il reconduites au Ciel? Merci au nom de toutes. Je suis certaine qu'elles ont dû lui faire un bel accueil dans l'Au-Delà.
Un départ crée toujours un vide, mais c'est en même temps une invitation à avancer dans la foi. Veuillez agréer les plus vives condoléances des Ursulines accompagnées de nos pauvres, mais ferventes prières.
Soeur Marguerite Chénard osu
Répondante au nom de toutes les Ursulines
28 juin 2010
Soeur Marie Marchand, osu
Le décès de monsieur Beaumont doit laisser un grand vide au Séminaire et dans les coeurs. Il est également regretté ici, au Monastère qu'il a servi durant 32 ans. Il demeure l'aumônier qui a assumé le plus long service avec l'abbé Maguire (1832-1854).
Cette durée prouve combien son ministère était apprécié, car dans sa délicatesse, il avait parlé de se retirer après trois ou quatre mandats. Le sondage qui s'ensuivit l'a bien convaincu que la communauté ne désirait pas de changement. Ponctualité, intelligence et jugement, dévouement et surtout une grande bonté demeurent des traits appréciés de sa personnalité toujours discrète. Il a vécu beaucoup de fêtes communautaires avec nous, spécialement les célébrations de la béatification de Marie de l'Incarnation jumelées à celles de Mgr de Laval.
A vous et à votre institution, le Séminaire, mes sincères condoléances avec l'assurance de mon souvenir devant le Seigneur. Nous priions toutes pour ce bon serviteur depuis que monsieur Roberge nous avait appris son hospitalisation. La nouvelle de son décès est arrivé avec le début de la retraite annuelle. Une messe a déjà été offerte pour le repos de son âme et, à titre d'ancien aumônier, d'autres suivront. Aussi le silence des jours actuels favorise davantage la prière. Que ces suffrages fassent entrer bientôt ce digne ministre du Seigneur dans la pleine vision de Celui qu'il a si bien servi .Et puisse-t-il goûter le parfait bonheur et plein repos en Dieu.
Avec mes respectueuses salutations.
Soeur Marie Marchand, osu
Soeur Marguerite Chénard
À Mgr Hermann Giguère et à tous les prêtres du Séminaire.
S'il est quelqu'un envers lequel nous avons une dette spirituelle, c'est bien envers monsieur l'abbé Beaumont. Non seulement il a été l'aumônier du "dimanche" pendant 35 ans, mais aussi le conseiller sûr, l'homme discret, disponible à toute heure et en toute saison pour les malades. Combien d'Ursulines a-t-il reconduites au Ciel? Merci au nom de toutes. Je suis certaine qu'elles ont dû lui faire un bel accueil dans l'Au-Delà.
Un départ crée toujours un vide, mais c'est en même temps une invitation à avancer dans la foi. Veuillez agréer les plus vives condoléances des Ursulines accompagnées de nos pauvres, mais ferventes prières.
Soeur Marguerite Chénard osu
Répondante au nom de toutes les Ursulines
28 juin 2010
Soeur Marie Marchand, osu
Le décès de monsieur Beaumont doit laisser un grand vide au Séminaire et dans les coeurs. Il est également regretté ici, au Monastère qu'il a servi durant 32 ans. Il demeure l'aumônier qui a assumé le plus long service avec l'abbé Maguire (1832-1854).
Cette durée prouve combien son ministère était apprécié, car dans sa délicatesse, il avait parlé de se retirer après trois ou quatre mandats. Le sondage qui s'ensuivit l'a bien convaincu que la communauté ne désirait pas de changement. Ponctualité, intelligence et jugement, dévouement et surtout une grande bonté demeurent des traits appréciés de sa personnalité toujours discrète. Il a vécu beaucoup de fêtes communautaires avec nous, spécialement les célébrations de la béatification de Marie de l'Incarnation jumelées à celles de Mgr de Laval.
A vous et à votre institution, le Séminaire, mes sincères condoléances avec l'assurance de mon souvenir devant le Seigneur. Nous priions toutes pour ce bon serviteur depuis que monsieur Roberge nous avait appris son hospitalisation. La nouvelle de son décès est arrivé avec le début de la retraite annuelle. Une messe a déjà été offerte pour le repos de son âme et, à titre d'ancien aumônier, d'autres suivront. Aussi le silence des jours actuels favorise davantage la prière. Que ces suffrages fassent entrer bientôt ce digne ministre du Seigneur dans la pleine vision de Celui qu'il a si bien servi .Et puisse-t-il goûter le parfait bonheur et plein repos en Dieu.
Avec mes respectueuses salutations.
Soeur Marie Marchand, osu
Le professeur Alain Faucher
À travers le brouhaha de ce début d’été, la nouvelle de l’entrée en éternité de Monsieur Henri Beaumont replace bien des choses dans leur juste perspective.
La rencontre de ce prêtre du Séminaire bon et si profond a été déterminante dans ma vie.
Puisse-t-il nous inspirer longtemps par la pondération qu’il nous a enseignée en conformité avec les règles les plus nobles de la morale chrétienne.
Mes sympathies à la Communauté pour la perte de ce membre si estimé.
Alain Faucher, professeur titulaire
Adjoint au vice-recteur aux études et aux activités internationales
Vice-rectorat aux études et aux activités internationales
À travers le brouhaha de ce début d’été, la nouvelle de l’entrée en éternité de Monsieur Henri Beaumont replace bien des choses dans leur juste perspective.
La rencontre de ce prêtre du Séminaire bon et si profond a été déterminante dans ma vie.
Puisse-t-il nous inspirer longtemps par la pondération qu’il nous a enseignée en conformité avec les règles les plus nobles de la morale chrétienne.
Mes sympathies à la Communauté pour la perte de ce membre si estimé.
Alain Faucher, professeur titulaire
Adjoint au vice-recteur aux études et aux activités internationales
Vice-rectorat aux études et aux activités internationales
La professeure Anne Fortin
Bonjour,
C’est avec un grand chagrin que je viens d’apprendre le décès de Monsieur Beaumont. Je vous offre mes sincères condoléances à vous qui le connaissiez bien et qui en étiez proche. Monsieur Beaumont a été mon directeur de maîtrise. Sa sagesse, sa patience et son discernement m’ont marquée profondément. Il fut aussi mon premier contact avec la faculté de théologie et c’est grandement à cause de son jugement et de sa largeur de vue si j’ai choisi de m’engager en théologie (alors que je me destinais à la philosophie). Figure par excellence du jugement prudentiel, il a su me donner une formation où le silence et la réflexion devaient précéder la parole. Il restera pour toujours gravé en ma mémoire, et je lui dois au-delà de ce qui peut se dire.
Anne Fortin
Directrice des programmes de premier cycle en théologie
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval, Québec
Bonjour,
C’est avec un grand chagrin que je viens d’apprendre le décès de Monsieur Beaumont. Je vous offre mes sincères condoléances à vous qui le connaissiez bien et qui en étiez proche. Monsieur Beaumont a été mon directeur de maîtrise. Sa sagesse, sa patience et son discernement m’ont marquée profondément. Il fut aussi mon premier contact avec la faculté de théologie et c’est grandement à cause de son jugement et de sa largeur de vue si j’ai choisi de m’engager en théologie (alors que je me destinais à la philosophie). Figure par excellence du jugement prudentiel, il a su me donner une formation où le silence et la réflexion devaient précéder la parole. Il restera pour toujours gravé en ma mémoire, et je lui dois au-delà de ce qui peut se dire.
Anne Fortin
Directrice des programmes de premier cycle en théologie
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval, Québec