Pendant toute ma carrière à l’Université Laval, avant d’être Supérieur général du Séminaire de Québec, j’ai tenté dans mes cours d’histoire de la spiritualité de faire entrer mes étudiantes et étudiants dans l’âme des personnes que nous rencontrions au fil des âges : mystiques, fondateurs, maîtres spirituels, humbles fidèles, savants, illettrés et qui encore.
Je désirais non seulement faire connaître des noms, des œuvres, des enseignements mais, avant tout, des personnes auxquelles ils pouvaient s’attacher et qui les interpelleraient aujourd’hui.
Nos devancières et nos devanciers sont vivants encore. Ils le sont par le parcours d’interprétation et de réinterprétation auquel nous les soumettons dans le temps et l’espace comme le démontre Paul Ricoeur dans La mémoire, l'histoire, l'oubli. C'est ce registre de l’interprétation que nous sommes invités à visiter lorsque nous approchons une figure historique comme celle de François de Laval et c’est ce que nous souhaitions pour François de Laval lorsque le Séminaire de Québec s’est tourné vers le Musée de la civilisation pour la réalisation d’une exposition sur lui à l’occasion du 300e anniversaire de son décès et du 350e anniversaire de sa consécration comme évêque, vicaire apostolique en Nouvelle-France.
C’est pourquoi, lorsque monsieur Dany Brown, chargé du projet de l’exposition sur François de Laval est venu me rencontrer au tout début du projet et qu’il m’a demandé jusqu’où nous étions prêts à aller dans l’exploration de nouveaux concepts pour une exposition de ce genre, je lui ai ouvert toutes les portes.
Il en était bien heureux et c’est ainsi que la collaboration de monsieur Bernard White et de la Compagnie dramatique du Québec (CDQ) a été sollicitée.
Le résultat de ce travail immense vous est accessible ce soir. La signature de l’exposition « francois, premier evesque de quebec » me semble des plus appropriées pour signifier l’intention de ceux et celles qui l’ont réalisée : permettre aux visiteurs de se laisser prendre non seulement par des objets mais par un ailleurs mystérieux et immatériel qui est l’essentiel de l’héritage que François de Laval nous a laissé.
La visite de l’exposition ainsi est plus qu’une visite, elle est une « expérience » dans laquelle vous êtes invités à entrer simplement et sans retenue. Vous y découvrirez, j’en suis sûr, un « quelque chose » d’inattendu qui vous restera comme un cadeau de François de Laval et qui vous accompagnera dans votre recherche et votre parcours de vie personnel.
J’aimerais, en terminant, redire à madame Claire Simard, directrice générale du Musée de la civilisation, toute la reconnaissance du Séminaire pour l’accueil qu’elle a donné à ce projet d’exposition. Le Séminaire de Québec a été très heureux de s’associer au Musée de la civilisation pour la production de l’exposition qui est inaugurée ce soir.
Pour le Séminaire de Québec, d’ailleurs, le Musée de la civilisation par le Musée de l’Amérique française qui conserve et met en valeur nos collections est un partenaire comme on les souhaite : compétent, respectueux et innovateur. Madame Simard, un grand merci. Merci aussi au conseil d’administration du Musée de la civilisation et à son président maître Henri Grondin.
Merci à l’équipe qui a préparé et réalisé l’exposition « francois, premier evesque de quebec ». Je ne me risque pas à les nommer par leur nom de peur d’en oublier. J’ai eu la chance de les connaître et de travailler avec eux et avec elles en plus d’une occasion et j’ai apprécié au plus haut point leur professionnalisme, leur savoir-faire et leur enthousiasme. Un grand merci. Bravo.
Enfin, j’aimerais, aussi adresser mes remerciements au Cardinal Marc Ouellet qui, comme 23e successeur de François de Laval, a accepté de présider à cette inauguration. Son amour de François de Laval est débordant et le premier évêque de Québec l’inspire au plus haut point, je le sais.
Merci.
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Supérieur général du Séminaire de Québec
Le 5 mai 2008
Plus de détails sur l'exposition francois premier evesque de quebec
Je désirais non seulement faire connaître des noms, des œuvres, des enseignements mais, avant tout, des personnes auxquelles ils pouvaient s’attacher et qui les interpelleraient aujourd’hui.
Nos devancières et nos devanciers sont vivants encore. Ils le sont par le parcours d’interprétation et de réinterprétation auquel nous les soumettons dans le temps et l’espace comme le démontre Paul Ricoeur dans La mémoire, l'histoire, l'oubli. C'est ce registre de l’interprétation que nous sommes invités à visiter lorsque nous approchons une figure historique comme celle de François de Laval et c’est ce que nous souhaitions pour François de Laval lorsque le Séminaire de Québec s’est tourné vers le Musée de la civilisation pour la réalisation d’une exposition sur lui à l’occasion du 300e anniversaire de son décès et du 350e anniversaire de sa consécration comme évêque, vicaire apostolique en Nouvelle-France.
C’est pourquoi, lorsque monsieur Dany Brown, chargé du projet de l’exposition sur François de Laval est venu me rencontrer au tout début du projet et qu’il m’a demandé jusqu’où nous étions prêts à aller dans l’exploration de nouveaux concepts pour une exposition de ce genre, je lui ai ouvert toutes les portes.
Il en était bien heureux et c’est ainsi que la collaboration de monsieur Bernard White et de la Compagnie dramatique du Québec (CDQ) a été sollicitée.
Le résultat de ce travail immense vous est accessible ce soir. La signature de l’exposition « francois, premier evesque de quebec » me semble des plus appropriées pour signifier l’intention de ceux et celles qui l’ont réalisée : permettre aux visiteurs de se laisser prendre non seulement par des objets mais par un ailleurs mystérieux et immatériel qui est l’essentiel de l’héritage que François de Laval nous a laissé.
La visite de l’exposition ainsi est plus qu’une visite, elle est une « expérience » dans laquelle vous êtes invités à entrer simplement et sans retenue. Vous y découvrirez, j’en suis sûr, un « quelque chose » d’inattendu qui vous restera comme un cadeau de François de Laval et qui vous accompagnera dans votre recherche et votre parcours de vie personnel.
J’aimerais, en terminant, redire à madame Claire Simard, directrice générale du Musée de la civilisation, toute la reconnaissance du Séminaire pour l’accueil qu’elle a donné à ce projet d’exposition. Le Séminaire de Québec a été très heureux de s’associer au Musée de la civilisation pour la production de l’exposition qui est inaugurée ce soir.
Pour le Séminaire de Québec, d’ailleurs, le Musée de la civilisation par le Musée de l’Amérique française qui conserve et met en valeur nos collections est un partenaire comme on les souhaite : compétent, respectueux et innovateur. Madame Simard, un grand merci. Merci aussi au conseil d’administration du Musée de la civilisation et à son président maître Henri Grondin.
Merci à l’équipe qui a préparé et réalisé l’exposition « francois, premier evesque de quebec ». Je ne me risque pas à les nommer par leur nom de peur d’en oublier. J’ai eu la chance de les connaître et de travailler avec eux et avec elles en plus d’une occasion et j’ai apprécié au plus haut point leur professionnalisme, leur savoir-faire et leur enthousiasme. Un grand merci. Bravo.
Enfin, j’aimerais, aussi adresser mes remerciements au Cardinal Marc Ouellet qui, comme 23e successeur de François de Laval, a accepté de présider à cette inauguration. Son amour de François de Laval est débordant et le premier évêque de Québec l’inspire au plus haut point, je le sais.
Merci.
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Supérieur général du Séminaire de Québec
Le 5 mai 2008
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