Le président des Fêtes du 350e, l'abbé Louis Bouchard avec des personnes invitées. (Photo H. Giguère)
C’est un immense plaisir de vous accueillir au Séminaire ce soir. Il était impensable de célébrer le 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec sans faire un clin d’œil très particulier à la Côte-de-Beaupré.
Comme vous le savez, l’histoire des origines de la Côte-de-Beaupré est intimement liée à celle du Séminaire de Québec. François de Laval, dès son arrivée au Canada en 1659, cherchait à se donner les instruments qui lui permettraient d’assumer son mandat d’implanter l’Église en Nouvelle-France. Pour ce faire, il fonda son Séminaire dont la mission n’était pas seulement celle de former des prêtres pour cultiver la nouvelle vigne du Seigneur, mais aussi de servir de résidence, de lieu de repos et de ressourcement pour un clergé qui était essentiellement missionnaire. À l’arrivée de François de Laval, il n’y avait pas de paroisse, ni d’église, et encore moins de presbytère. Les colons étaient trop pauvres pour soutenir leur Église. C’est la raison pour laquelle, le nouvel Évêque, un homme audacieux et inventif, décida d’acheter la Seigneurie de Beaupré et l’Ile d’Orléans.
Entre 1662 et 1668, il négocie avec quelques membres du groupe des Cent Associés l’achat de ces deux immeubles, et cela, dans le but de soutenir son Séminaire et l’Église naissante. Au moment de l’acquisition de la Seigneurie de Beaupré, il y avait déjà près de 650 habitants sur la Côte, établis sur des terres agricoles concédées par les Cent Associés.
Comme vous le savez, l’histoire des origines de la Côte-de-Beaupré est intimement liée à celle du Séminaire de Québec. François de Laval, dès son arrivée au Canada en 1659, cherchait à se donner les instruments qui lui permettraient d’assumer son mandat d’implanter l’Église en Nouvelle-France. Pour ce faire, il fonda son Séminaire dont la mission n’était pas seulement celle de former des prêtres pour cultiver la nouvelle vigne du Seigneur, mais aussi de servir de résidence, de lieu de repos et de ressourcement pour un clergé qui était essentiellement missionnaire. À l’arrivée de François de Laval, il n’y avait pas de paroisse, ni d’église, et encore moins de presbytère. Les colons étaient trop pauvres pour soutenir leur Église. C’est la raison pour laquelle, le nouvel Évêque, un homme audacieux et inventif, décida d’acheter la Seigneurie de Beaupré et l’Ile d’Orléans.
Entre 1662 et 1668, il négocie avec quelques membres du groupe des Cent Associés l’achat de ces deux immeubles, et cela, dans le but de soutenir son Séminaire et l’Église naissante. Au moment de l’acquisition de la Seigneurie de Beaupré, il y avait déjà près de 650 habitants sur la Côte, établis sur des terres agricoles concédées par les Cent Associés.
Le Supérieur général du Séminaire de Québec, monsieur le chanoine Jacques Roberge, s'adressant aux personnes invitées. (Photo H. Giguère)
François de Laval prend au sérieux ses obligations de Seigneur de Beaupré. Il fait bâtir les premières églises de Château-Richer (remplacement de la chapelle en bois), de l’Ange-Gardien, de Sainte-Anne et de St-Joachim. Il s’occupe également de l’éducation. Il fait ériger des écoles pour garçons à Château-Richer et à St-Joachim. Et un peu plus tard, il fait construire une école pour les filles à Château-Richer, sur le site actuel du Vieux-Couvent, et il en confia la direction aux Sœurs de la Congrégation Notre-Dame.
Le Séminaire a été présent sur la Côte-de-Beaupré dans les domaines de l’annonce de l’évangile, de l’éducation des jeunes et aussi du développement économique. Pensons aux premiers moulins à farine essentiels aux premiers colons. En 1696, François de Laval fait construire le moulin du Petit-Pré, et soyez sans crainte, ce n’est pas avec les argents du Pacte rural…
En 1914, si la Sainte-Anne Power installe une scierie à Beaupré, et si Abitibi Paper implante sur le même site un moulin à papier en 1928, c’est parce que le Séminaire a pu leur garantir l’approvisionnement en bois nécessaire. Il y a donc longtemps que le Séminaire est « en affaires avec la Côte-de-Beaupré ».
Plus récemment encore, le Séminaire a ouvert la porte à un important développement éolien sur la Seigneurie de Beaupré. C’est le déploiement des parcs SB2, SB3 et SB4 qui a préparé le chemin et rendu possible le projet communautaire de la MRC en partenariat avec Boralex. Le Séminaire est fier et heureux de cette belle aventure dans le domaine de l’énergie éolienne, aventure qui apporte actuellement des retombées économiques considérables sur la Côte-de-Beaupré et permettra à la MRC d’encaisser durant au moins vingt ans des bénéfices annuels de l’ordre de 800 000 $.
Le Séminaire a été présent sur la Côte-de-Beaupré dans les domaines de l’annonce de l’évangile, de l’éducation des jeunes et aussi du développement économique. Pensons aux premiers moulins à farine essentiels aux premiers colons. En 1696, François de Laval fait construire le moulin du Petit-Pré, et soyez sans crainte, ce n’est pas avec les argents du Pacte rural…
En 1914, si la Sainte-Anne Power installe une scierie à Beaupré, et si Abitibi Paper implante sur le même site un moulin à papier en 1928, c’est parce que le Séminaire a pu leur garantir l’approvisionnement en bois nécessaire. Il y a donc longtemps que le Séminaire est « en affaires avec la Côte-de-Beaupré ».
Plus récemment encore, le Séminaire a ouvert la porte à un important développement éolien sur la Seigneurie de Beaupré. C’est le déploiement des parcs SB2, SB3 et SB4 qui a préparé le chemin et rendu possible le projet communautaire de la MRC en partenariat avec Boralex. Le Séminaire est fier et heureux de cette belle aventure dans le domaine de l’énergie éolienne, aventure qui apporte actuellement des retombées économiques considérables sur la Côte-de-Beaupré et permettra à la MRC d’encaisser durant au moins vingt ans des bénéfices annuels de l’ordre de 800 000 $.
Voilà où nous en sommes dans notre histoire commune. Puisse l’avenir nous réserver d’autres belles complicités.
En terminant, à l’occasion de cette rencontre dans le cadre du 350e anniversaire de fondation du Séminaire, j’aimerais, au nom du Séminaire, offrir à la MRC un souvenir. J’invite le Président du Comité des Fêtes du 350e, M. l’abbé Louis Bouchard, à s’avancer avec M. Lefrançois, préfet de la MRC, pour la présentation de cette œuvre d’art.
Monsieur le chanoine Jacques Roberge
Le 5 avril 2013
En terminant, à l’occasion de cette rencontre dans le cadre du 350e anniversaire de fondation du Séminaire, j’aimerais, au nom du Séminaire, offrir à la MRC un souvenir. J’invite le Président du Comité des Fêtes du 350e, M. l’abbé Louis Bouchard, à s’avancer avec M. Lefrançois, préfet de la MRC, pour la présentation de cette œuvre d’art.
Monsieur le chanoine Jacques Roberge
Le 5 avril 2013
Banquet pour les maires de la MRC de la Côte-de-Beaupré dans le réfectoire du Pavillon Jean-Olivier-Briand le 5 avril 2013 pour le 350e du SME (Photo H. Giguère)