l'abbé Bernard Duquette au Kenya avec des enfants démunis (Photo Fondation Le Pont)
La venue de l'abbé Bernard Duquette au Grand Séminaire de Québec est le résultat d'une entente entre le recteur du Grand Séminaire, monsieur l'abbé Michel Poitras, et le Supérieur général de la Société des missions-étrangères du Québec, l'abbé Martin Laliberté originaire de Québec qui a fait d'ailleurs quelques années d'études au Grand Séminaire de Québec avant d'entrer dans la Société des missions-étrangères.
Pour les prêtres du Séminaire de Québec, c'est, une forme de retour aux origines de leur société apostolique qui s'appelait pendant tout le régime français le "Séminaire des Missions Étrangères de Québec " d'où le sigle SME encore utilisé aujourd'hui sur la literie, le matériel, les outils, les camions etc. Le SME était affilié au Séminaire des Missions Étrangères de Paris. Les confrères du Séminaire de Québec étaient alors avant tout des missionnaires oeuvrant sur les rives du fleuve St-Laurent, en Acadie et chez les autochtones Illinois et Cahokia dans la vallée du Mississippi. Voir à la fin un extrait de mon article sur les missions du Séminaire de Québec paru lors des fêtes du 350e anniversaire de sa fondation en 2013. C'est une première dans la riche histoire du Grand Séminaire de Québec. Une collaboration et une inspiration missionnaire tout à fait indiquées pour les futurs prêtres d'aujourd'hui.
Brève présentation de monsieur l'abbé Bernard Duquette des prêtres de la Société des missions- étrangères du Québec (Ponr Viau à Laval)
Je suis originaire de Bromont, paroisse St-François-Xavier.
Je suis en mission au Québec depuis avril 2014.
Avant j’étais au Kenya de 2001 à 2014.
Au Kenya, j’ai surtout été impliqué dans la formation initiale et l’accompagnement des candidats au sacerdoce missionnaire.
Maintenant je m’implique en animation missionnaire.
L’année de spiritualité faite à Manrèse (Québec) en 1991-92 a certainement eu un immense impact sur ma vocation personnelle et sur mes responsabilités subséquentes dans la SMÉ.
Ma plus belle découverte est l’Esprit Saint!
Il a inspiré la fondation Le pont pour les enfants démunis d'Afrique et d'Haïti
Pour les prêtres du Séminaire de Québec, c'est, une forme de retour aux origines de leur société apostolique qui s'appelait pendant tout le régime français le "Séminaire des Missions Étrangères de Québec " d'où le sigle SME encore utilisé aujourd'hui sur la literie, le matériel, les outils, les camions etc. Le SME était affilié au Séminaire des Missions Étrangères de Paris. Les confrères du Séminaire de Québec étaient alors avant tout des missionnaires oeuvrant sur les rives du fleuve St-Laurent, en Acadie et chez les autochtones Illinois et Cahokia dans la vallée du Mississippi. Voir à la fin un extrait de mon article sur les missions du Séminaire de Québec paru lors des fêtes du 350e anniversaire de sa fondation en 2013. C'est une première dans la riche histoire du Grand Séminaire de Québec. Une collaboration et une inspiration missionnaire tout à fait indiquées pour les futurs prêtres d'aujourd'hui.
Brève présentation de monsieur l'abbé Bernard Duquette des prêtres de la Société des missions- étrangères du Québec (Ponr Viau à Laval)
Je suis originaire de Bromont, paroisse St-François-Xavier.
Je suis en mission au Québec depuis avril 2014.
Avant j’étais au Kenya de 2001 à 2014.
Au Kenya, j’ai surtout été impliqué dans la formation initiale et l’accompagnement des candidats au sacerdoce missionnaire.
Maintenant je m’implique en animation missionnaire.
L’année de spiritualité faite à Manrèse (Québec) en 1991-92 a certainement eu un immense impact sur ma vocation personnelle et sur mes responsabilités subséquentes dans la SMÉ.
Ma plus belle découverte est l’Esprit Saint!
Il a inspiré la fondation Le pont pour les enfants démunis d'Afrique et d'Haïti
Extrait de l'article de Mgr Hermann Giguère P.H. intitulé «La présence missionnaire du Séminaire de Québec en Amérique septentrionale»
dans Parce qu’ils y ont cru, on le voit. Le Séminaire de Québec célèbre ses 350 ans, Colloque tenu à l’Université Laval du 21 au 23 mai 2013, Presses de l’Université Laval, Québec, 2013, pp. 59-81. ISBN 978-2-7637-2103-3cd
"C’est pourquoi, [François de Laval et ses confrères du Séminaire des Missions Étrangères de Paris ] proposent [en 1658] d’ériger un « Séminaire qui ait pour unique fin la propagation de la Foi auprès des infidèles et que ces prêtres puissent s’y regrouper afin d’éprouver leur vocation et de se préparer par tous les moyens convenables à quelque mission que ce soit ».
Lorsqu’il fonde le Séminaire de Québec en 1663, après quelques années de labeur apostolique, François de Laval lui donne à dessein une orientation missionnaire dans la même veine que celle qui figure dans cette demande. Le Séminaire de Québec sera missionnaire lui aussi tout en ayant comme autres buts le ministère auprès des colons et la formation de la relève sacerdotale. « C’est à cette institution [le Séminaire de Québec], écrit l’abbé Honorius Provost, que Mgr de Laval remettait l'intendance temporelle du diocèse, ou plutôt du vicariat apostolique, avec trois fonctions spécifiques: le ministère paroissial, l'apostolat missionnaire et la formation d'un clergé national ».
Ainsi, comme on le voit, l’orientation missionnaire du Séminaire de Québec est présente dès les origines. Elle se reflète de façon tout à fait explicite dans l’acte de nomination du premier supérieur, l’abbé Henri de Bernières, une fois que l’union du Séminaire de Québec au Séminaire des Missions-Étrangères de Paris est concrétisée en 1665, où on lit que les autorités de Paris nommaient l'abbé Henri de Bernières « pour premier supérieur du dit Séminaire établi à Québec pour la conversion des infidèles pendant le temps de trois années».
Pour François de Laval il s’agit d’une transplantation de l’esprit du groupe de confrères et d’amis du Séminaire des Missions-Étrangères de Paris avec qui il reste étroitement lié. C’est d’ailleurs chez eux à Paris qu’il fonde le Séminaire de Québec le 26 mars 1663 et qu’il en écrit les Lettres patentes. Deux ans plus tard, en l’unissant à celui de Paris, on peut dire comme le fait l’abbé Provost en citant Mgr Taschereau : « A partir de ce moment, c'est-à-dire deux ans à peine après sa fondation, le Séminaire de Québec perdait donc son autonomie en grande partie, pour devenir une succursale, ou mieux une dépendance du Séminaire des Missions Etrangères. Mgr Taschereau conclut là-dessus de la façon suivante : ‘Il était à la fois séminaire épiscopal et diocésain et comme tel soumis à l'Évêque, selon les canons du Concile de Trente, et séminaire des Missions Etrangères, dépendant de celui de Paris pour le temporel et pour la nomination de ses supérieurs’. » C’est donc dans la foulée de l’union du Séminaire de Québec avec le Séminaire des Missions-Étrangères de Paris faite le 29 janvier 1665 et renouvelée le 19 mai 1675 à Paris, après que François de Laval eut obtenu le titre d’évêque de Québec, que vont se développer les activités missionnaires sur le terrain. Le double statut du Séminaire de Québec, séminaire diocésain et séminaire pour les missions, sera l’occasion d’un bras de fer avec le successeur de Mgr de Laval, Mgr de St-Vallier."
Note: Les activités missionnaires de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec se sont développése en Nouvelle-France sur les rives du fleuve Saint-Laurent, puis ensuite en Acadie où elles commencèrent pendant l’épiscopat de Mgr de Laval, puis enfin dans la vallée du Mississippi à partir de 1697 jusqu'à la Conquête anglaise suivie du Traité de Paris en 1763 qui marqua la fin des missions du Séminaire de Québec.