Le pape Benoît XVI au Brésil
Le secret a été bien gardé : chacun attendait une encyclique « politique » sur la doctrine sociale de l’Église. Or, le pape rend public vendredi 30 novembre un texte de type plus théologique, sur l’espérance. Comme la première, publiée fin janvier 2006 et consacrée à l’amour (Deus caritas est), cette seconde encyclique de Benoît XVI devrait être courte et personnelle : c’est lui-même qui l’a écrite, du début à la fin, cet été.
Benoît XVI a donc choisi d’offrir aux catholiques, pour l’Avent, une méditation sur la vertu théologale de l’espérance. « Spe salvi facti sumus », écrit-il pour commencer : « Dans l’espérance nous avons tous été sauvés, dit saint Paul aux Romains et à nous aussi. » On peut s’attendre à ce que le pape théologien réponde ainsi aux critiques modernes de l’espérance chrétienne, celles des Lumières, de Nietzsche ou de Marx.
« Spe Salvi » est une méditation sur le thème de l'espérance chrétienne qui s'inspire de la Lettre de Saint Paul aux Romains, chapitre 8 verset 24 : « c’est en espérance que nous avons été sauvés ».
Le Pape a travaillé sur cette Encyclique pendant son séjour estival à Lorenzago de Cadore. Le texte est maintenant prêt, même si on n'a pas encore de certitudes sur la date de publication, vu que le texte est en phase de traduction. A l'heure actuelle, il n'est donc pas encore possible de savoir la date précise de la signature du document, qui pourrait être le premier dimanche de l'Avent (période de l'espérance chrétienne) ou le 8 décembre, jour de l'Immaculée Conception.
L'Encyclique, comme cela se produit traditionnellement, sortira en latin, italien et, également, en anglais, français, espagnol, allemand. La première Encyclique de Benoît XVI, qui est datée de Noël (25 décembre 2005), est sortie le 24 janvier 2006 et s'intitule « Deus Caritas Est ».
Texte de l'encyclique
Dimanche, le 2 décembre 2007, avant la bénédiciton à l'Angélus, le pape Benoît XVI a expliqué lui-même ainsi le but de son encyclique:« L’homme est racheté par l’amour ». C'est pour Benoît XVI le résumé de son encyclique sur l’espérance chrétienne, « Spe salvi qui reprend le texte de saint Paul« Spe salvi facti sumus – Dans l’espérance nous avons tous été sauvés » (Epître aux Romains 8, 24) ».
« La science contribue beaucoup au bien de l’humanité - sans aucun doute -, mais elle n’est pas en mesure de le racheter. L’homme est racheté par l’amour, qui rend la vie personnelle et sociale bonne et belle », a souligné le pape.
Benoît XVI a souligné combien l’espérance est liée à la foi, dans le Nouveau Testament et dans la vie des saints. Mais le pape a expliqué surtout la racine de cette espérance chrétienne : la foi dans la miséricorde et la bonté de Dieu : « C’est un don qui change la vie de qui le reçoit, comme le démontre l’expérience de tant de saints et de saintes. En quoi consiste cette expérience, si grande et si ‘fiable’ qu’elle nous fait dire qu’en elle nous avons le ‘salut’ ? Elle consiste, en substance, dans la connaissance de Dieu, dans la découverte de son cœur de Père bon et miséricordieux ».
C’est justement ce Père très bon que Jésus de Nazareth est venu révélé, a expliqué le pape en disant : « Jésus, par sa mort sur la croix et par sa résurrection, nous a révélé son visage, le visage d’un Dieu tellement grand dans l’amour qu’il nous communique une espérance inébranlable, que pas même la mort ne peut entamer, parce que la vie de qui se confie à ce Père s’ouvre sur la perspective de la béatitude éternelle ».
L’espérance chrétienne est donc, pour Benoît XVI, une espérance qui naît de la foi dans le Dieu qui est Amour, le « Père miséricordieux qui « a tant aimé le monde qu’il nous a donné son Fils unique », afin que les hommes et avec eux toutes les créatures, puissent avoir la vie en abondance ».
Benoît XVI a donc choisi d’offrir aux catholiques, pour l’Avent, une méditation sur la vertu théologale de l’espérance. « Spe salvi facti sumus », écrit-il pour commencer : « Dans l’espérance nous avons tous été sauvés, dit saint Paul aux Romains et à nous aussi. » On peut s’attendre à ce que le pape théologien réponde ainsi aux critiques modernes de l’espérance chrétienne, celles des Lumières, de Nietzsche ou de Marx.
« Spe Salvi » est une méditation sur le thème de l'espérance chrétienne qui s'inspire de la Lettre de Saint Paul aux Romains, chapitre 8 verset 24 : « c’est en espérance que nous avons été sauvés ».
Le Pape a travaillé sur cette Encyclique pendant son séjour estival à Lorenzago de Cadore. Le texte est maintenant prêt, même si on n'a pas encore de certitudes sur la date de publication, vu que le texte est en phase de traduction. A l'heure actuelle, il n'est donc pas encore possible de savoir la date précise de la signature du document, qui pourrait être le premier dimanche de l'Avent (période de l'espérance chrétienne) ou le 8 décembre, jour de l'Immaculée Conception.
L'Encyclique, comme cela se produit traditionnellement, sortira en latin, italien et, également, en anglais, français, espagnol, allemand. La première Encyclique de Benoît XVI, qui est datée de Noël (25 décembre 2005), est sortie le 24 janvier 2006 et s'intitule « Deus Caritas Est ».
Texte de l'encyclique
Dimanche, le 2 décembre 2007, avant la bénédiciton à l'Angélus, le pape Benoît XVI a expliqué lui-même ainsi le but de son encyclique:« L’homme est racheté par l’amour ». C'est pour Benoît XVI le résumé de son encyclique sur l’espérance chrétienne, « Spe salvi qui reprend le texte de saint Paul« Spe salvi facti sumus – Dans l’espérance nous avons tous été sauvés » (Epître aux Romains 8, 24) ».
« La science contribue beaucoup au bien de l’humanité - sans aucun doute -, mais elle n’est pas en mesure de le racheter. L’homme est racheté par l’amour, qui rend la vie personnelle et sociale bonne et belle », a souligné le pape.
Benoît XVI a souligné combien l’espérance est liée à la foi, dans le Nouveau Testament et dans la vie des saints. Mais le pape a expliqué surtout la racine de cette espérance chrétienne : la foi dans la miséricorde et la bonté de Dieu : « C’est un don qui change la vie de qui le reçoit, comme le démontre l’expérience de tant de saints et de saintes. En quoi consiste cette expérience, si grande et si ‘fiable’ qu’elle nous fait dire qu’en elle nous avons le ‘salut’ ? Elle consiste, en substance, dans la connaissance de Dieu, dans la découverte de son cœur de Père bon et miséricordieux ».
C’est justement ce Père très bon que Jésus de Nazareth est venu révélé, a expliqué le pape en disant : « Jésus, par sa mort sur la croix et par sa résurrection, nous a révélé son visage, le visage d’un Dieu tellement grand dans l’amour qu’il nous communique une espérance inébranlable, que pas même la mort ne peut entamer, parce que la vie de qui se confie à ce Père s’ouvre sur la perspective de la béatitude éternelle ».
L’espérance chrétienne est donc, pour Benoît XVI, une espérance qui naît de la foi dans le Dieu qui est Amour, le « Père miséricordieux qui « a tant aimé le monde qu’il nous a donné son Fils unique », afin que les hommes et avec eux toutes les créatures, puissent avoir la vie en abondance ».