Visuel pour le Carême 2013 à la chapelle du Pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec
Encore un autre carême qui commence... Un autre de plus, et qu'est que ça peut bien changer, serions-nous tentés peut-être de dire. C'est vrai que nous en avons vu passer plusieurs de ces carêmes, et nous avons peut-être l'impression que malgré le sérieux avec lequel nous avons ! vécu ce temps liturgique, nous avons souvent l'impression ;' d'en être toujours au même point. Et pourtant, l'Église nous relance son invitation à chaque année, un peu comme l'entraineur invite ses athlètes à l'entraînement. L'athlète sérieux sait qu'il doit mettre beaucoup d'effort à l'exercice, il sait que ses performances ne vont pas changer du jour au lendemain; et pourtant, il ne se lasse pas de s'entraîner parce qu'il veut s'améliorer graduellement, il veut devenir meilleur et il garde toujours l'espoir de finir la course quelques fractions de seconde avant le deuxième. Pour nous chrétiens, prêtres par surcroit, l'objectif de notre entraînement du carême, c'est devenir de meilleurs disciples, de nous rapprocher du Seigneur, de raffermir notre amitié avec Lui. Et les grands exercices recommandés pour nous entraîner à devenir de meilleurs disciples, ce sont le partage, la prière et le jeune ou la pénitence.
L'aumône ou le partage
Être un bon disciple, c'est tenter d'imiter Jésus qui est Dieu qui s'est rendu visible à nos yeux. Or Dieu, c'est celui qui donne sans compter, qui donne sans mesure... Apprendre à être fils, c'est donc apprendre à ressembler à Dieu notre Père, ou encore à ressembler à Jésus son Fils, c'est apprendre à donner, à partager, et cela, dans la gratuité la plus totale. Donner sans attendre en retour. . . Donner discrètement, dans le secret, de manière à n'en tirer aucune gloire personnelle devant les hommes... L'aumône, le partage, c'est le visage de la charité. C'est l'expression concrète de l'amour envers l'autre qui est dans le besoin. En ce début de carême, prendre la route de l'évangile, c'est redécouvrir la joie de partager, de donner sans rien attendre en retour.
La prière
Si l'aumône nous met directement en relation avec nos frères et sœurs, la prière nous met en présence de Dieu. Elle est aussi essentielle à notre vie spirituelle que l'oxygène à nos poumons. Prier, c'est se tenir en présence de Dieu, c'est se rendre disponible à sa grâce, à l'action de son Esprit. Comment vivre comme des disciples, comment vivre comme des enfants de Dieu sans nous tourner souvent vers notre Père, sans contempler son Fils Jésus, sans le fréquenter régulièrement dans la prière? La prière, c'est le chemin que Dieu emprunte pour évangéliser nos cœurs, pour les transformer, les faire grandir dans son amour et l'amour de nos proches. :;' Prier, c'est accepter que Dieu porte son regard sur nous, sur notre vie, c'est risquer de le laisser entrer dans notre maison pour qu'il y fasse sa demeure et qu'il devienne notre maître de vie. ' Il n'y a pas de vie de foi, de vie spirituelle, et encore moins de vie sacerdotale sans prière. Demandons au Seigneur durant ce carême de nous faire redécouvrir la prière et de 1 nous en donner le goût.
Le jeûne ou la pénitence
Le jeûne, la pénitence, les privations, les sacrifices... Voilà des mots qui ne sont pas très populaires dans une société d'abondance comme la nôtre où on a perdu 1 'habitude de se priver de ce dont on a envie. Pourquoi se priver, pourquoi jeûner, faire pénitence? Dans le jeûne, la pénitence, les privations, il y a toujours un effort pour maîtriser ses appétits sensibles, même les plus légitimes. C'est une forme d'exercice, de discipline, d'apprentissage à la maîtrise de soi. Il est important dans la vie d'apprendre à maîtriser ses désirs, d'apprendre à se priver volontairement de certains biens, non pas pour satisfaire quelques penchants masochistes, mais pour 1pouvoir partager ces biens avec les autres. Les fruits de nos privations peuvent donc servir à faire l'aumône, et : ouvrir ainsi un chemin vers nos frères et soeurs. N'ayons pas peur de nous imposer quelques sacrifices ;' durant ce carême. Nos petites victoires sur nous-mêmes nous aideront à retrouver la vigueur nécessaire pour nous attaquer aux chaînes qui nous attachent à notre péché.
Conclusion
« Revenez à moi de tout votre cœur » nous redit le Seigneur encore aujourd'hui. Laissons-nous interpeler aujourd'hui par le Seigneur et prenons la route du carême avec générosité et confiance. Prenons le risque que le Seigneur fasse de nous de meilleurs disciples.
L'aumône ou le partage
Être un bon disciple, c'est tenter d'imiter Jésus qui est Dieu qui s'est rendu visible à nos yeux. Or Dieu, c'est celui qui donne sans compter, qui donne sans mesure... Apprendre à être fils, c'est donc apprendre à ressembler à Dieu notre Père, ou encore à ressembler à Jésus son Fils, c'est apprendre à donner, à partager, et cela, dans la gratuité la plus totale. Donner sans attendre en retour. . . Donner discrètement, dans le secret, de manière à n'en tirer aucune gloire personnelle devant les hommes... L'aumône, le partage, c'est le visage de la charité. C'est l'expression concrète de l'amour envers l'autre qui est dans le besoin. En ce début de carême, prendre la route de l'évangile, c'est redécouvrir la joie de partager, de donner sans rien attendre en retour.
La prière
Si l'aumône nous met directement en relation avec nos frères et sœurs, la prière nous met en présence de Dieu. Elle est aussi essentielle à notre vie spirituelle que l'oxygène à nos poumons. Prier, c'est se tenir en présence de Dieu, c'est se rendre disponible à sa grâce, à l'action de son Esprit. Comment vivre comme des disciples, comment vivre comme des enfants de Dieu sans nous tourner souvent vers notre Père, sans contempler son Fils Jésus, sans le fréquenter régulièrement dans la prière? La prière, c'est le chemin que Dieu emprunte pour évangéliser nos cœurs, pour les transformer, les faire grandir dans son amour et l'amour de nos proches. :;' Prier, c'est accepter que Dieu porte son regard sur nous, sur notre vie, c'est risquer de le laisser entrer dans notre maison pour qu'il y fasse sa demeure et qu'il devienne notre maître de vie. ' Il n'y a pas de vie de foi, de vie spirituelle, et encore moins de vie sacerdotale sans prière. Demandons au Seigneur durant ce carême de nous faire redécouvrir la prière et de 1 nous en donner le goût.
Le jeûne ou la pénitence
Le jeûne, la pénitence, les privations, les sacrifices... Voilà des mots qui ne sont pas très populaires dans une société d'abondance comme la nôtre où on a perdu 1 'habitude de se priver de ce dont on a envie. Pourquoi se priver, pourquoi jeûner, faire pénitence? Dans le jeûne, la pénitence, les privations, il y a toujours un effort pour maîtriser ses appétits sensibles, même les plus légitimes. C'est une forme d'exercice, de discipline, d'apprentissage à la maîtrise de soi. Il est important dans la vie d'apprendre à maîtriser ses désirs, d'apprendre à se priver volontairement de certains biens, non pas pour satisfaire quelques penchants masochistes, mais pour 1pouvoir partager ces biens avec les autres. Les fruits de nos privations peuvent donc servir à faire l'aumône, et : ouvrir ainsi un chemin vers nos frères et soeurs. N'ayons pas peur de nous imposer quelques sacrifices ;' durant ce carême. Nos petites victoires sur nous-mêmes nous aideront à retrouver la vigueur nécessaire pour nous attaquer aux chaînes qui nous attachent à notre péché.
Conclusion
« Revenez à moi de tout votre cœur » nous redit le Seigneur encore aujourd'hui. Laissons-nous interpeler aujourd'hui par le Seigneur et prenons la route du carême avec générosité et confiance. Prenons le risque que le Seigneur fasse de nous de meilleurs disciples.