Reprenons la dernière phrase de Jésus qu’on vient d’entendre : « Je vous donne un commandement nouveau, c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. ».
I – Un amour fraternel en acte
Ce commandement nouveau a un lien direct avec la première lecture. En effet, c’est l’amour mutuel que les chrétiens vivaient qui nous donne la meilleure explication de la diffusion rapide de la Bonne Nouvelle qui se répand comme une traînée de poudre tout autour de la Méditerranée avec Paul et Barnabé qui relaient le message de Jésus aux nouveaux disciples. Lorsqu’ils entrent dans la communauté, ceux-ci sont accueillis au nom de Jésus envoyé par Dieu pour rassembler son peuple, rassembler toute l'humanité. Leur entrée dans les communautés se fait dans le partage, même le partage des biens matériels. « Ils n’avaient qu’un cœur et qu’une âme » témoigne saint Luc dans les Actes des Apôtres (Actes 4, 32)
La suite de l'histoire montre que les nouveaux disciples de Jésus ont attiré plein de gens avec eux parce qu'ils mettaient en pratique ce commandement de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ». C'est ainsi qu'on voit les premières communautés, en plus du partage et de la mise en commun, développer l'hospitalité, prendre soin des nécessiteux comme le montre l'épisode des sept personnes choisies pour s'occuper des veuves ans les Actes des apôtres au chapitre 6 (versets 1-7), les ancêtres des diacres permanents d'aujourd'hui.
Puis au cours de l'histoire de l’Église cet élan et cette inspiration ont continué de souffler dans la vie des communautés chrétiennes : au temps des persécutions les chrétiens des catacombes se soutenaient dans un amour mutuel qui faisait l'admiration de leurs persécuteurs. Au Moyen Âge commencent à se mettre sur pied les hospices, les léproseries, les hôpitaux pour accueillir les malades souvent délaissés par les familles ou mis au ban de la société. Puis ce sont les soubresauts des révolutions en Europe qui suscitent un renouveau dans la société au service de l’éducation, des travailleurs, des personnes déplacées, des opprimés de toutes sortes qui culmine dans le Concile Vatican II.
II – La force de transformation de l’amour fraternel
Oui! la Parole de Dieu reçue et mise en pratique dans l'amour mutuel est capable de créer des "cieux nouveaux, une terre nouvelle" comme le dit la deuxième lecture. Notre monde d'aujourd'hui comme celui d’hier a besoin de ce témoignage. Les pentes vers le rétrécissement des aspirations - "moi, je m'en fous" "moi je n'ai rien à faire des autres" - l'aveuglement de la consommation à outrance et les luttes de pouvoir pour dominer le marché, les dérives des radicalismes ne peuvent être guéris que si les disciples de Jésus savent apporter, avec confiance et avec l'aide de l'Esprit Saint, le témoignage qu'autre chose est possible en vivant cette charité fraternelle qui va au- delà des conflits et au-delà des frontières de toutes sortes.
L’amour mutuel fait l’objet d’un commandement car c’est ainsi qu’on entre dans le sillage de l’amour même de Dieu pour l’humanité. C’est parce qu’ils suivent Jésus et qu’ils sont ses disciples que les chrétiens désirent témoigner et vivre d’un amour fraternel au-delà des normes sociales et humaines, signe de l’amour de Dieu pour l’humanité (que le Nouveau Testament appelle « agapè »).
L’amour fraternel dans la vie quotidienne et dans les situations concrètes de la vie manifeste la présence d'un Dieu-Amour. Les chrétiens deviennent ainsi comme le dit Jésus le « sel de la terre » et la « lumière du monde ». Ils ne se présentent pas comme supérieurs à leurs concitoyens, mais ils témoignent, en s'aimant les uns les autres, qu'ils sont remplis d'un amour qui les dépasse et qui les fait entrer dans le mystère d’un Dieu qui est Amour car, dit saint Jean, « si Dieu nous a aimé ainsi, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres » (I Jean 4, 1).
III – Un horizon ouvert sans murs
Notons en terminant que lorsque l’amour fraternel se laisse habiter par l’amour même de Dieu il se transforme tout naturellement en amour miséricordieux. En effet, la miséricorde est le fruit de l’amour. Elle est cette sensibilité intérieure à la misère de nos frères et sœurs et à la nôtre.
Cette misère est souvent vécue comme un poids qui écrase. Elle recouvre toutes les limites que nous rencontrons dans nos cheminements divers. Elle se nomme rejet, haine, envie, égoïsme, domination, fermeture, orgueil. Cette misère c’est notre péché qui prend diverses teintes car nous sommes tous pécheurs. Ce sont les murs que nous érigeons autour de nous et en nous, des murs qui nous referment sur nous, qui bloquent les horizons. C’est pourquoi, le pape François avec humilité demande souvent de prier pour lui en se reconnaissant limité et pécheur devant Dieu ayant besoin comme nous tous de la miséricorde de Dieu.
On pourrait dire que lorsque l’amour fraternel est enrobé de miséricorde, il s’épanouit alors à son meilleur. En effet, à quoi servirait un prétendu amour fraternel qui ne serait pas capable de nous garder conscients de nos péchés et de notre besoin de l’amour miséricordieux du Père.
Conclusion
Tournons maintenant, en terminant, notre regard vers le parfait visage de l’amour miséricordieux du Père qu’est le Seigneur Jésus Ressuscité. Il est là « au cœur de nos vies » comme on le chante parfois à la messe. Nous le rencontrons maintenant dans le Pain et le Vin consacrés qu'il donne pour la vie du monde.
Nous pouvons être sûrs qu’il continue, par cette nourriture spirituelle, de développer dans le cœur de ceux et celles qui se déclarent ses disciples, malgré leurs limites, des merveilles d’amour et de don pour leurs frères et sœurs qui attendent, sans le savoir parfois, des paroles et des gestes libérateurs...que l'Esprit vous inspirera au cours de la semaine j'en suis sûr.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
15 mai 2022
I – Un amour fraternel en acte
Ce commandement nouveau a un lien direct avec la première lecture. En effet, c’est l’amour mutuel que les chrétiens vivaient qui nous donne la meilleure explication de la diffusion rapide de la Bonne Nouvelle qui se répand comme une traînée de poudre tout autour de la Méditerranée avec Paul et Barnabé qui relaient le message de Jésus aux nouveaux disciples. Lorsqu’ils entrent dans la communauté, ceux-ci sont accueillis au nom de Jésus envoyé par Dieu pour rassembler son peuple, rassembler toute l'humanité. Leur entrée dans les communautés se fait dans le partage, même le partage des biens matériels. « Ils n’avaient qu’un cœur et qu’une âme » témoigne saint Luc dans les Actes des Apôtres (Actes 4, 32)
La suite de l'histoire montre que les nouveaux disciples de Jésus ont attiré plein de gens avec eux parce qu'ils mettaient en pratique ce commandement de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ». C'est ainsi qu'on voit les premières communautés, en plus du partage et de la mise en commun, développer l'hospitalité, prendre soin des nécessiteux comme le montre l'épisode des sept personnes choisies pour s'occuper des veuves ans les Actes des apôtres au chapitre 6 (versets 1-7), les ancêtres des diacres permanents d'aujourd'hui.
Puis au cours de l'histoire de l’Église cet élan et cette inspiration ont continué de souffler dans la vie des communautés chrétiennes : au temps des persécutions les chrétiens des catacombes se soutenaient dans un amour mutuel qui faisait l'admiration de leurs persécuteurs. Au Moyen Âge commencent à se mettre sur pied les hospices, les léproseries, les hôpitaux pour accueillir les malades souvent délaissés par les familles ou mis au ban de la société. Puis ce sont les soubresauts des révolutions en Europe qui suscitent un renouveau dans la société au service de l’éducation, des travailleurs, des personnes déplacées, des opprimés de toutes sortes qui culmine dans le Concile Vatican II.
II – La force de transformation de l’amour fraternel
Oui! la Parole de Dieu reçue et mise en pratique dans l'amour mutuel est capable de créer des "cieux nouveaux, une terre nouvelle" comme le dit la deuxième lecture. Notre monde d'aujourd'hui comme celui d’hier a besoin de ce témoignage. Les pentes vers le rétrécissement des aspirations - "moi, je m'en fous" "moi je n'ai rien à faire des autres" - l'aveuglement de la consommation à outrance et les luttes de pouvoir pour dominer le marché, les dérives des radicalismes ne peuvent être guéris que si les disciples de Jésus savent apporter, avec confiance et avec l'aide de l'Esprit Saint, le témoignage qu'autre chose est possible en vivant cette charité fraternelle qui va au- delà des conflits et au-delà des frontières de toutes sortes.
L’amour mutuel fait l’objet d’un commandement car c’est ainsi qu’on entre dans le sillage de l’amour même de Dieu pour l’humanité. C’est parce qu’ils suivent Jésus et qu’ils sont ses disciples que les chrétiens désirent témoigner et vivre d’un amour fraternel au-delà des normes sociales et humaines, signe de l’amour de Dieu pour l’humanité (que le Nouveau Testament appelle « agapè »).
L’amour fraternel dans la vie quotidienne et dans les situations concrètes de la vie manifeste la présence d'un Dieu-Amour. Les chrétiens deviennent ainsi comme le dit Jésus le « sel de la terre » et la « lumière du monde ». Ils ne se présentent pas comme supérieurs à leurs concitoyens, mais ils témoignent, en s'aimant les uns les autres, qu'ils sont remplis d'un amour qui les dépasse et qui les fait entrer dans le mystère d’un Dieu qui est Amour car, dit saint Jean, « si Dieu nous a aimé ainsi, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres » (I Jean 4, 1).
III – Un horizon ouvert sans murs
Notons en terminant que lorsque l’amour fraternel se laisse habiter par l’amour même de Dieu il se transforme tout naturellement en amour miséricordieux. En effet, la miséricorde est le fruit de l’amour. Elle est cette sensibilité intérieure à la misère de nos frères et sœurs et à la nôtre.
Cette misère est souvent vécue comme un poids qui écrase. Elle recouvre toutes les limites que nous rencontrons dans nos cheminements divers. Elle se nomme rejet, haine, envie, égoïsme, domination, fermeture, orgueil. Cette misère c’est notre péché qui prend diverses teintes car nous sommes tous pécheurs. Ce sont les murs que nous érigeons autour de nous et en nous, des murs qui nous referment sur nous, qui bloquent les horizons. C’est pourquoi, le pape François avec humilité demande souvent de prier pour lui en se reconnaissant limité et pécheur devant Dieu ayant besoin comme nous tous de la miséricorde de Dieu.
On pourrait dire que lorsque l’amour fraternel est enrobé de miséricorde, il s’épanouit alors à son meilleur. En effet, à quoi servirait un prétendu amour fraternel qui ne serait pas capable de nous garder conscients de nos péchés et de notre besoin de l’amour miséricordieux du Père.
Conclusion
Tournons maintenant, en terminant, notre regard vers le parfait visage de l’amour miséricordieux du Père qu’est le Seigneur Jésus Ressuscité. Il est là « au cœur de nos vies » comme on le chante parfois à la messe. Nous le rencontrons maintenant dans le Pain et le Vin consacrés qu'il donne pour la vie du monde.
Nous pouvons être sûrs qu’il continue, par cette nourriture spirituelle, de développer dans le cœur de ceux et celles qui se déclarent ses disciples, malgré leurs limites, des merveilles d’amour et de don pour leurs frères et sœurs qui attendent, sans le savoir parfois, des paroles et des gestes libérateurs...que l'Esprit vous inspirera au cours de la semaine j'en suis sûr.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
15 mai 2022
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux » (Ac 14, 21b-27)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Paul et Barnabé,
retournèrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie ;
ils affermissaient le courage des disciples ;
ils les exhortaient à persévérer dans la foi,
en disant :
« Il nous faut passer par bien des épreuves
pour entrer dans le royaume de Dieu. »
Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises
et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur
ces hommes qui avaient mis leur foi en lui.
Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie.
Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé,
ils descendirent au port d’Attalia,
et s’embarquèrent pour Antioche de Syrie,
d’où ils étaient partis ;
c’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu
pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie.
Une fois arrivés, ayant réuni l’Église,
ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux,
et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 144 (145), 8-9, 10-11, 12-13ab)
R/ Mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
ou : Alléluia. (Ps 144, 1)
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
DEUXIÈME LECTURE
« Il essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 21, 1-5a)
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle,
car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés
et, de mer, il n’y en a plus.
Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle,
je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu,
prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône.
Elle disait :
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur :
ce qui était en premier s’en est allé. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :
« Voici que je fais toutes choses nouvelles. »
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13, 31-33a.34-35)
Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. »
Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples,
quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.
Je vous donne un commandement nouveau :
c’est de vous aimer les uns les autres.
Comme je vous ai aimés,
vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux » (Ac 14, 21b-27)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Paul et Barnabé,
retournèrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie ;
ils affermissaient le courage des disciples ;
ils les exhortaient à persévérer dans la foi,
en disant :
« Il nous faut passer par bien des épreuves
pour entrer dans le royaume de Dieu. »
Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises
et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur
ces hommes qui avaient mis leur foi en lui.
Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie.
Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé,
ils descendirent au port d’Attalia,
et s’embarquèrent pour Antioche de Syrie,
d’où ils étaient partis ;
c’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu
pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie.
Une fois arrivés, ayant réuni l’Église,
ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux,
et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 144 (145), 8-9, 10-11, 12-13ab)
R/ Mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
ou : Alléluia. (Ps 144, 1)
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
DEUXIÈME LECTURE
« Il essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 21, 1-5a)
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle,
car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés
et, de mer, il n’y en a plus.
Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle,
je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu,
prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône.
Elle disait :
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur :
ce qui était en premier s’en est allé. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :
« Voici que je fais toutes choses nouvelles. »
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13, 31-33a.34-35)
Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. »
Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples,
quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.
Je vous donne un commandement nouveau :
c’est de vous aimer les uns les autres.
Comme je vous ai aimés,
vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
– Acclamons la Parole de Dieu.