Statue du Bon Pasteur portant un agneau. IIIe siècle retrouvée dans les catacombes de Domitille. Musées du Vatican. (Domaine public)
On est habitué à retrouver dans la bouche de Jésus des images de toutes sortes qui donnent lieu souvent à des histoires ou des paraboles comme celle de la semence ou celle du levain dans la pâte. Ici, l’image du bon pasteur qu’emploie Jésus dans cet évangile est plus qu’une image. Jésus le précise d’entrée de jeu en disant « Je suis le bon pasteur », il ne dit pas « je suis comme le bon pasteur », mais « je suis le bon pasteur ». Puis il se charge lui-même de décrire ce que cela signifie pour lui. Suivons-le.
I – Jésus, bon pasteur aime ses brebis
En premier lieu, Jésus insiste sur l’amour des brebis qu’il y a dans son cœur de pasteur « « qui donne sa vie pour ses brebis ». C’est ce qu’il met en tout premier lieu. Comme bon pasteur, Jésus aime ceux et celles vers qui il est envoyé. Il ne s’agit pas d’un amour de convenance. Cet amour reflète une familiarité de tous les instants. Le partage des joies et des peines, comme le berger qui est toujours auprès de ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, regarde avant tout son intérêt. Les brebis passent en second. Il les abandonne s’il voit venir le loup, lorsque des difficultés ou des dangers apparaissent. Il n’en va pas ainsi dans le plan de Dieu sur l’humanité que Jésus vient accomplir.
Jésus n’agit pas comme le berger mercenaire, il entre dans ce plan de Dieu en donnant sa vie pour montrer à quel point Dieu aime l’humanité. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son propre Fils » dira saint Jean (Jean 3, 16). Les brebis comptent pour lui. De la plus faible à la plus forte, de la plus jeune à la plus vieille, de la plus agile à la plus malhabile, toutes sont l’objet de son attention et de son soutien.
Une image moderne serait celle de la bonne grand-maman, toujours alerte qui se penche sur ses petits enfants avec attention et empressement, qui les suit avec intérêt, qui les accueille sans questionnement, qui leur donne du temps etc. comme font plein de mes connaissances. C’est cela « aimer ses brebis ».
II – Jésus, bon pasteur connaît ses brebis
La seconde application de l’image du bon pasteur que fait Jésus à sa mission réside dans le mot connaître. « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent ».
Le terme « connaître » ici a une grande richesse. Il ne se réfère pas à une connaissance avec sa tête seulement ou une connaissance théorique. Il faut plutôt penser qu’il a le sens qu’on lui donne quand on dit dans le langage courant « lui, je le connais bien » ou « elle, je la connais bien » ou encore « si j’avais bien connu cette personne, je ne lui aurais pas fait autant confiance».
On indique dans ces usages que connaître une personne c’est aller plus loin que le côté superficiel qu’on voit d’elle à tous les jours. C'est aller vers ce qui la fait vivre, c'est entrer dans ses sentiments et ses attentes, c'est porter ses fardeaux et ses deuils parfois, c’est marcher à côté d’elle, c’est la relever lorsqu’elle est abattue et blessée.
Voilà comment se déploie la vraie connaissance des brebis. Tous ces gestes sont ceux que Jésus a faits pour nous et qu’il continue de faire : il porte nos fardeaux, il marche avec nous, il nous relève, il nous guérit. Car son rôle de bon pasteur n’est pas terminé. Toujours vivant, le Christ Ressuscité est le pasteur de nos âmes. Il est secondé dans l’Église par des pasteurs, en second pourrait-on dire, comme les évêques et les prêtres qui sont, par le sacrement de l'Ordre, des signes visibles du Christ Pasteur. Il est important de prier pour eux aujourd’hui parce qu’ils ont à porter une mission qui rend le Christ Pasteur présent dans l’Église et dans le monde.
III - Jésus, bon pasteur va vers les brebis qui sont en dehors de l’enclos
Le troisième volet de la mission du bon pasteur c’est d’aller vers les brebis qui ne sont pas encore dans l’enclos. Jésus est explicite « J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi il faut que je les conduise ».
Le pape François reprend souvent cette idée en nous invitant aller vers les périphéries ou encore à voir l’Église comme un hôpital de campagne où les blessés de toutes sortes sont accueillis. En effet, Jésus, le Bon Pasteur, ne s’enferme pas dans un enclos.
C’est une leçon qui nous interpelle aujourd’hui. Devant les difficultés de l’annonce de l’Évangile, il est tentant de se refermer dans la chaleur de l’enclos au lieu d’aller vers l’extérieur comme disciples-missionnaires, pourtant les disciples qui suivent Jésus, leur Maître et leur Seigneur, sont en même temps envoyés pour dire et proclamer la Bonne Nouvelle qui les fait vivre.
Aller vers les brebis du dehors a toujours été l’une des préoccupations des communautés chrétiennes. Aujourd’hui, cette ouverture se manifestera de diverses façons. Elle subira le test des engagements politiques parfois. Elle s’inscrira dans les défis d’aujourd’hui comme la question des réfugiés et des migrants que le pape François soulève à chaque occasion qui se présente pour lui d’en parler et comme tant d’autres défis que nous côtoyons dans nos milieux de vie et dans nos contrées. Et ce faisant, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur ».
Conclusion
En conclusion de l’évangile, Jésus nous donne le secret où il puise l’énergie nécessaire à sa mission de bon pasteur: « Je donne ma vie pour la recevoir de nouveau ».
Par ce don, il est devenu pour nous comme le dit la première lecture tirée des Actes des Apôtres « la pierre d’angle ». « En nul autre que lui, il n’y a de salut car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Recevons cet amour dans la présence de Jésus Ressuscité qui est là au milieu de nous, dans notre rassemblement comme le bon pasteur, le vrai berger. Dans la foi, nous le reconnaissons comme Seigneur et Sauveur sous les signes du Pain et du Vin consacrés et nous lui disons comme les premiers chrétiens « Maranatha! Viens Seigneur, viens! »
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
20 avril 2021
I – Jésus, bon pasteur aime ses brebis
En premier lieu, Jésus insiste sur l’amour des brebis qu’il y a dans son cœur de pasteur « « qui donne sa vie pour ses brebis ». C’est ce qu’il met en tout premier lieu. Comme bon pasteur, Jésus aime ceux et celles vers qui il est envoyé. Il ne s’agit pas d’un amour de convenance. Cet amour reflète une familiarité de tous les instants. Le partage des joies et des peines, comme le berger qui est toujours auprès de ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, regarde avant tout son intérêt. Les brebis passent en second. Il les abandonne s’il voit venir le loup, lorsque des difficultés ou des dangers apparaissent. Il n’en va pas ainsi dans le plan de Dieu sur l’humanité que Jésus vient accomplir.
Jésus n’agit pas comme le berger mercenaire, il entre dans ce plan de Dieu en donnant sa vie pour montrer à quel point Dieu aime l’humanité. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son propre Fils » dira saint Jean (Jean 3, 16). Les brebis comptent pour lui. De la plus faible à la plus forte, de la plus jeune à la plus vieille, de la plus agile à la plus malhabile, toutes sont l’objet de son attention et de son soutien.
Une image moderne serait celle de la bonne grand-maman, toujours alerte qui se penche sur ses petits enfants avec attention et empressement, qui les suit avec intérêt, qui les accueille sans questionnement, qui leur donne du temps etc. comme font plein de mes connaissances. C’est cela « aimer ses brebis ».
II – Jésus, bon pasteur connaît ses brebis
La seconde application de l’image du bon pasteur que fait Jésus à sa mission réside dans le mot connaître. « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent ».
Le terme « connaître » ici a une grande richesse. Il ne se réfère pas à une connaissance avec sa tête seulement ou une connaissance théorique. Il faut plutôt penser qu’il a le sens qu’on lui donne quand on dit dans le langage courant « lui, je le connais bien » ou « elle, je la connais bien » ou encore « si j’avais bien connu cette personne, je ne lui aurais pas fait autant confiance».
On indique dans ces usages que connaître une personne c’est aller plus loin que le côté superficiel qu’on voit d’elle à tous les jours. C'est aller vers ce qui la fait vivre, c'est entrer dans ses sentiments et ses attentes, c'est porter ses fardeaux et ses deuils parfois, c’est marcher à côté d’elle, c’est la relever lorsqu’elle est abattue et blessée.
Voilà comment se déploie la vraie connaissance des brebis. Tous ces gestes sont ceux que Jésus a faits pour nous et qu’il continue de faire : il porte nos fardeaux, il marche avec nous, il nous relève, il nous guérit. Car son rôle de bon pasteur n’est pas terminé. Toujours vivant, le Christ Ressuscité est le pasteur de nos âmes. Il est secondé dans l’Église par des pasteurs, en second pourrait-on dire, comme les évêques et les prêtres qui sont, par le sacrement de l'Ordre, des signes visibles du Christ Pasteur. Il est important de prier pour eux aujourd’hui parce qu’ils ont à porter une mission qui rend le Christ Pasteur présent dans l’Église et dans le monde.
III - Jésus, bon pasteur va vers les brebis qui sont en dehors de l’enclos
Le troisième volet de la mission du bon pasteur c’est d’aller vers les brebis qui ne sont pas encore dans l’enclos. Jésus est explicite « J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi il faut que je les conduise ».
Le pape François reprend souvent cette idée en nous invitant aller vers les périphéries ou encore à voir l’Église comme un hôpital de campagne où les blessés de toutes sortes sont accueillis. En effet, Jésus, le Bon Pasteur, ne s’enferme pas dans un enclos.
C’est une leçon qui nous interpelle aujourd’hui. Devant les difficultés de l’annonce de l’Évangile, il est tentant de se refermer dans la chaleur de l’enclos au lieu d’aller vers l’extérieur comme disciples-missionnaires, pourtant les disciples qui suivent Jésus, leur Maître et leur Seigneur, sont en même temps envoyés pour dire et proclamer la Bonne Nouvelle qui les fait vivre.
Aller vers les brebis du dehors a toujours été l’une des préoccupations des communautés chrétiennes. Aujourd’hui, cette ouverture se manifestera de diverses façons. Elle subira le test des engagements politiques parfois. Elle s’inscrira dans les défis d’aujourd’hui comme la question des réfugiés et des migrants que le pape François soulève à chaque occasion qui se présente pour lui d’en parler et comme tant d’autres défis que nous côtoyons dans nos milieux de vie et dans nos contrées. Et ce faisant, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur ».
Conclusion
En conclusion de l’évangile, Jésus nous donne le secret où il puise l’énergie nécessaire à sa mission de bon pasteur: « Je donne ma vie pour la recevoir de nouveau ».
Par ce don, il est devenu pour nous comme le dit la première lecture tirée des Actes des Apôtres « la pierre d’angle ». « En nul autre que lui, il n’y a de salut car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Recevons cet amour dans la présence de Jésus Ressuscité qui est là au milieu de nous, dans notre rassemblement comme le bon pasteur, le vrai berger. Dans la foi, nous le reconnaissons comme Seigneur et Sauveur sous les signes du Pain et du Vin consacrés et nous lui disons comme les premiers chrétiens « Maranatha! Viens Seigneur, viens! »
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
20 avril 2021
LECTURES DE LA MESSE pour le 4e dimanche de Pâques Année B
PREMIÈRE LECTURE
« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia ! (Ps 117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
DEUXIÈME LECTURE
« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)
Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia ! (Ps 117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
DEUXIÈME LECTURE
« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)
Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
– Acclamons la Parole de Dieu.