Le blé pousse tout seul (Crédits photo : libre de droit Association Oraweb)
« Il ne leur disait rien sans paraboles, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. » Voilà comment Jésus prêchait. Il nous est resté un grand nombre de ces paraboles que jésus utilisait. Comme vous le savez les paraboles sont des histoires ou des comparaisons qui nous donnent un message.
Nous trouvons dans l’évangile de saint Marc un bon nombre de paraboles qui ont été conservées. Nous en lisons deux dans l'évangile d'aujourd'hui : la semence mise en terre et la graine de moutarde. Les images sont parlantes.
Essayons, si vous le voulez bien, d’en comprendre le message.
I – Le Règne de Dieu
Commençons par voir sur quel sujet portent ces deux paraboles. Jésus est clair là-dessus. « Parlant à la foule, Jésus disait : Il en est du Règne de Dieu comme… » Il disait encore :« À quoi allons-nous comparer le Règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? »
Vous voyez, le but des deux paraboles est de nous donner un message concernant le Règne de Dieu.
Un petit mot tout d’abord sur le terme « Règne de Dieu ». Souvent on a le terme « Royaume de Dieu » à la place de « Règne de Dieu ». Les deux termes nous renvoient à la volonté de Dieu qui désire faire partager sa vie et son amour avec l’humanité. Nous le demandons chaque fois que nous disons le Notre Père : « Notre Père qui est aux cieux…Que ton Règne vienne. »
La nouvelle traduction de la Bible que la liturgie utilise a préféré le terme « Règne de Dieu » à celui de « Royaume de Dieu » pour montrer que celui-ci n’est pas limité par des cadres géographiques ou dans le temps comme les royaumes humains. C’est pourquoi, Jésus a dit « Mon Royaume n’est pas de ce monde» devant Pilate qui lui posait la question « Es-tu roi? » (Jean 18, 36).
Voyons maintenant comment les paraboles de la semence mise en terre et la graine de moutarde nous aident à mieux comprendre ce qu’est le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu.
II- La « pointe » des paraboles
Pour y arriver, il faut saisir où est la « pointe de la parabole ». En effet, dans toute parabole, comme disait mon professeur d’Écriture Sainte au Grand Séminaire, il y a une « pointe » c’est-à-dire une visée bien précise.
Ici dans nos deux paraboles, cette visée est évidente. Ce qui intéresse Jésus dans les images qu'il emploie c’est la vie, la vie qu’il y a dans la semence ou la vie qu'il y a dans la graine de moutarde, une vie qui ne se voit pas de prime abord, mais qui est là. Comme disait le Petit Prince dans le conte d'Antoine de Saint-Exupéry « L'essentiel est invisible pour les yeux. ».
Jésus insiste pour faire comprendre que même si le semeur ne s’occupe pas de sa semence, la vie qu'il y a dedans se développe. Jésus reconnaît la même chose dans le cas de la graine de moutarde qui va grandir et produire des fruits.
Ici, Jésus, en parlant de la semence ou du plant de moutarde, sans mettre de côté le besoin de soin pour leur croissance, insiste sur le fait qu’il y a à l’intérieur de la semence et de la graine de moutarde toute une vie qui échappe au premier regard, « invisible pour les yeux », comme dit St-Exupéry, mais qui est pleine de possibilités de toutes sortes.
Ceci est un message des plus encourageants pour nous, car il dit que le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu a en lui toute la force nécessaire pour se développer. Nous sommes invités à le reconnaître et à le croire fermement dans la foi. Si nous nous contentons d’un regard purement humain, ce Règne de Dieu semble bien malmené aujourd’hui, et pourtant, la vie de Dieu est là dans notre monde et elle est la semence dont il a besoin.
III – Application
Pour notre bénéfice personnel, on pourrait résumer le message des paraboles de l’évangile d’aujourd’hui sur le Règne de Dieu ou Royaume de Dieu par trois mots : vie, croissance et fruits.
Un. Le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu est vie, c’est-à-dire une réalité spirituelle qui ne se voit pas, mais qui est très agissante. Cette vie est la vie de Dieu en nous. Avec Jésus Ressuscité nous appartenons à Dieu qui nous remplit de sa vie par le Baptême. Voilà notre foi.
Deux. Le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu comme toute vie est en croissance continuelle. Il grandit et se développe. « Regardez la graine de moutarde » dit Jésus. Il aurait pu dire « Regardez vos enfants ». Ceux-ci tout petits ont reçu de leurs parents la vie qui est en eux ou en elles. Cette vie prendra un certain temps à se manifester pleinement. Elle les accompagnera au fil des ans et produira de beaux fruits.
Trois. « De beaux fruits » c’est le troisième mot à retenir pour le message de l’évangile d’aujourd’hui. La première lecture prend une autre image pour le dire en comparant le peuple hébreu à une tige de cèdre du Liban qui devient à son tour un cèdre magnifique. On peut souhaiter comme les parents avec leurs enfants voir ces fruits de nos yeux. C’est au Seigneur d’en décider. Nous, nous sommes invités à faire confiance et à marcher dans la foi. « Tant que nous demeurons dans ce corps ; en effet, nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » comme le dit si bien saint Paul dans la deuxième lecture.
Conclusion
Que notre messe aujourd’hui soit l’occasion de nous en remettre au Seigneur dans un acte de foi en la force et la puissance de la vie qu’il met dans le monde, en nous et dans l’Église.
Son Règne est arrivé en Jésus qui l’a inauguré par sa Mort et sa Résurrection, mais il est comme une semence, pleine de vie.
Nous accueillons cette semence dans la foi, et nous prions en disant avec cœur, à chaque fois que l'on récite le Notre Père « Que ton règne vienne! ».
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
11 juin 2024
Nous trouvons dans l’évangile de saint Marc un bon nombre de paraboles qui ont été conservées. Nous en lisons deux dans l'évangile d'aujourd'hui : la semence mise en terre et la graine de moutarde. Les images sont parlantes.
Essayons, si vous le voulez bien, d’en comprendre le message.
I – Le Règne de Dieu
Commençons par voir sur quel sujet portent ces deux paraboles. Jésus est clair là-dessus. « Parlant à la foule, Jésus disait : Il en est du Règne de Dieu comme… » Il disait encore :« À quoi allons-nous comparer le Règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? »
Vous voyez, le but des deux paraboles est de nous donner un message concernant le Règne de Dieu.
Un petit mot tout d’abord sur le terme « Règne de Dieu ». Souvent on a le terme « Royaume de Dieu » à la place de « Règne de Dieu ». Les deux termes nous renvoient à la volonté de Dieu qui désire faire partager sa vie et son amour avec l’humanité. Nous le demandons chaque fois que nous disons le Notre Père : « Notre Père qui est aux cieux…Que ton Règne vienne. »
La nouvelle traduction de la Bible que la liturgie utilise a préféré le terme « Règne de Dieu » à celui de « Royaume de Dieu » pour montrer que celui-ci n’est pas limité par des cadres géographiques ou dans le temps comme les royaumes humains. C’est pourquoi, Jésus a dit « Mon Royaume n’est pas de ce monde» devant Pilate qui lui posait la question « Es-tu roi? » (Jean 18, 36).
Voyons maintenant comment les paraboles de la semence mise en terre et la graine de moutarde nous aident à mieux comprendre ce qu’est le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu.
II- La « pointe » des paraboles
Pour y arriver, il faut saisir où est la « pointe de la parabole ». En effet, dans toute parabole, comme disait mon professeur d’Écriture Sainte au Grand Séminaire, il y a une « pointe » c’est-à-dire une visée bien précise.
Ici dans nos deux paraboles, cette visée est évidente. Ce qui intéresse Jésus dans les images qu'il emploie c’est la vie, la vie qu’il y a dans la semence ou la vie qu'il y a dans la graine de moutarde, une vie qui ne se voit pas de prime abord, mais qui est là. Comme disait le Petit Prince dans le conte d'Antoine de Saint-Exupéry « L'essentiel est invisible pour les yeux. ».
Jésus insiste pour faire comprendre que même si le semeur ne s’occupe pas de sa semence, la vie qu'il y a dedans se développe. Jésus reconnaît la même chose dans le cas de la graine de moutarde qui va grandir et produire des fruits.
Ici, Jésus, en parlant de la semence ou du plant de moutarde, sans mettre de côté le besoin de soin pour leur croissance, insiste sur le fait qu’il y a à l’intérieur de la semence et de la graine de moutarde toute une vie qui échappe au premier regard, « invisible pour les yeux », comme dit St-Exupéry, mais qui est pleine de possibilités de toutes sortes.
Ceci est un message des plus encourageants pour nous, car il dit que le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu a en lui toute la force nécessaire pour se développer. Nous sommes invités à le reconnaître et à le croire fermement dans la foi. Si nous nous contentons d’un regard purement humain, ce Règne de Dieu semble bien malmené aujourd’hui, et pourtant, la vie de Dieu est là dans notre monde et elle est la semence dont il a besoin.
III – Application
Pour notre bénéfice personnel, on pourrait résumer le message des paraboles de l’évangile d’aujourd’hui sur le Règne de Dieu ou Royaume de Dieu par trois mots : vie, croissance et fruits.
Un. Le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu est vie, c’est-à-dire une réalité spirituelle qui ne se voit pas, mais qui est très agissante. Cette vie est la vie de Dieu en nous. Avec Jésus Ressuscité nous appartenons à Dieu qui nous remplit de sa vie par le Baptême. Voilà notre foi.
Deux. Le Règne de Dieu ou le Royaume de Dieu comme toute vie est en croissance continuelle. Il grandit et se développe. « Regardez la graine de moutarde » dit Jésus. Il aurait pu dire « Regardez vos enfants ». Ceux-ci tout petits ont reçu de leurs parents la vie qui est en eux ou en elles. Cette vie prendra un certain temps à se manifester pleinement. Elle les accompagnera au fil des ans et produira de beaux fruits.
Trois. « De beaux fruits » c’est le troisième mot à retenir pour le message de l’évangile d’aujourd’hui. La première lecture prend une autre image pour le dire en comparant le peuple hébreu à une tige de cèdre du Liban qui devient à son tour un cèdre magnifique. On peut souhaiter comme les parents avec leurs enfants voir ces fruits de nos yeux. C’est au Seigneur d’en décider. Nous, nous sommes invités à faire confiance et à marcher dans la foi. « Tant que nous demeurons dans ce corps ; en effet, nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » comme le dit si bien saint Paul dans la deuxième lecture.
Conclusion
Que notre messe aujourd’hui soit l’occasion de nous en remettre au Seigneur dans un acte de foi en la force et la puissance de la vie qu’il met dans le monde, en nous et dans l’Église.
Son Règne est arrivé en Jésus qui l’a inauguré par sa Mort et sa Résurrection, mais il est comme une semence, pleine de vie.
Nous accueillons cette semence dans la foi, et nous prions en disant avec cœur, à chaque fois que l'on récite le Notre Père « Que ton règne vienne! ».
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
11 juin 2024
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Je relève l’arbre renversé » (Ez 17, 22-24)
Lecture du livre du prophète Ézékiel
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
« À la cime du grand cèdre,
je prendrai une tige ;
au sommet de sa ramure,
j’en cueillerai une toute jeune,
et je la planterai moi-même
sur une montagne très élevée.
Sur la haute montagne d’Israël
je la planterai.
Elle portera des rameaux, et produira du fruit,
elle deviendra un cèdre magnifique.
En dessous d’elle habiteront tous les passereaux
et toutes sortes d’oiseaux,
à l’ombre de ses branches ils habiteront.
Alors tous les arbres des champs sauront
que Je suis le Seigneur :
je renverse l’arbre élevé
et relève l’arbre renversé,
je fais sécher l’arbre vert
et reverdir l’arbre sec.
Je suis le Seigneur, j’ai parlé,
et je le ferai. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(91 (92), 2-3, 13-14, 15-16)
R/ Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce ! (cf. 91, 2a)
Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
DEUXIÈME LECTURE
« Que nous demeurions dans ce corps ou en dehors, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur » (2 Co 5, 6-10)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
nous gardons toujours confiance,
tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur,
tant que nous demeurons dans ce corps ;
en effet, nous cheminons dans la foi,
non dans la claire vision.
Oui, nous avons confiance,
et nous voudrions plutôt quitter la demeure de ce corps
pour demeurer près du Seigneur.
Mais de toute manière, que nous demeurions dans ce corps ou en dehors,
notre ambition, c’est de plaire au Seigneur.
Car il nous faudra tous apparaître à découvert
devant le tribunal du Christ,
pour que chacun soit rétribué selon ce qu’il a fait,
soit en bien soit en mal,
pendant qu’il était dans son corps.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères » (Mc 4, 26-34)
Alléluia. Alléluia.
La semence est la parole de Dieu ;
le semeur est le Christ ;
celui qui le trouve demeure pour toujours.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
parlant à la foule, Jésus disait :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Je relève l’arbre renversé » (Ez 17, 22-24)
Lecture du livre du prophète Ézékiel
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
« À la cime du grand cèdre,
je prendrai une tige ;
au sommet de sa ramure,
j’en cueillerai une toute jeune,
et je la planterai moi-même
sur une montagne très élevée.
Sur la haute montagne d’Israël
je la planterai.
Elle portera des rameaux, et produira du fruit,
elle deviendra un cèdre magnifique.
En dessous d’elle habiteront tous les passereaux
et toutes sortes d’oiseaux,
à l’ombre de ses branches ils habiteront.
Alors tous les arbres des champs sauront
que Je suis le Seigneur :
je renverse l’arbre élevé
et relève l’arbre renversé,
je fais sécher l’arbre vert
et reverdir l’arbre sec.
Je suis le Seigneur, j’ai parlé,
et je le ferai. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(91 (92), 2-3, 13-14, 15-16)
R/ Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce ! (cf. 91, 2a)
Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
DEUXIÈME LECTURE
« Que nous demeurions dans ce corps ou en dehors, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur » (2 Co 5, 6-10)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
nous gardons toujours confiance,
tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur,
tant que nous demeurons dans ce corps ;
en effet, nous cheminons dans la foi,
non dans la claire vision.
Oui, nous avons confiance,
et nous voudrions plutôt quitter la demeure de ce corps
pour demeurer près du Seigneur.
Mais de toute manière, que nous demeurions dans ce corps ou en dehors,
notre ambition, c’est de plaire au Seigneur.
Car il nous faudra tous apparaître à découvert
devant le tribunal du Christ,
pour que chacun soit rétribué selon ce qu’il a fait,
soit en bien soit en mal,
pendant qu’il était dans son corps.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères » (Mc 4, 26-34)
Alléluia. Alléluia.
La semence est la parole de Dieu ;
le semeur est le Christ ;
celui qui le trouve demeure pour toujours.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
parlant à la foule, Jésus disait :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
– Acclamons la Parole de Dieu.