La statue du Cristo redentor sur le Pain de sucre à Rio de Janeiro
Homélie de la solennité du Christ Roi pour l'année C en 2016
Homélie de la solennité du Christ Roi pour l'année A en 2017
Une image : deux mots très connus « micro » et « macro ». Je m’explique. Il n’y a pas de « macroréalité » sans « microréalité ». En informatique, par exemple, les Gigabytes sont faits de millions de bytes. Les corps vivants renferment des milliers de cellules. L’univers est constitué de milliards d’atomes.
En utilisant cette image, essayons d'entrer dans le mystère de la Seigneurie de Jésus-Christ, Roi de l'Univers.
I - Le Dessein de Dieu
Il en est du Dessein de Dieu comme d'une « macroréalité » qui met de l’avant l’histoire du salut, le mouvement du monde, de l’humanité, de l’univers tout entier. « La création entière, dans sa propre nature, était remodelée au service de tes décrets pour que tes enfants soient gardés sains et saufs. » nous dit le livre de la Sagesse (18, 14-16).
L’Évangile nous donne une clef pour entrer dans ce grand mouvement dont nous sommes partie prenante à notre niveau de la « microréalité » : se faire petit comme un enfant : "Celui-là qui se fera petit comme cet enfant, voilà le plus grand dans le Royaume des cieux" dit Jésus" (Matthieu 18, 4). Présenter sa pauvreté et sa misère devant Dieu avec humilité comme la veuve dont Jésus fait la louange : " Vraiment, je vous le déclare, cette veuve pauvre a mis plus que tous les autres...elle a pris sur sa misère pour mettre tout ce qu'elle avait pour vivre." ( Luc 21, 3-4).
C'est ainsi qu'en se faisant petit et pauvre, on entre dans ce grand mouvement du Dessein d’Amour de Dieu sur le monde, dans cette « macroréalité » Tout notre être s'ouvre pour accueillir l'irruption de Dieu dans nos vies en développant une attitude d'attente joyeuse comme nous y invite le pape François dans "Evangelii gaudium". [
Homélie de la solennité du Christ Roi pour l'année A en 2017
Une image : deux mots très connus « micro » et « macro ». Je m’explique. Il n’y a pas de « macroréalité » sans « microréalité ». En informatique, par exemple, les Gigabytes sont faits de millions de bytes. Les corps vivants renferment des milliers de cellules. L’univers est constitué de milliards d’atomes.
En utilisant cette image, essayons d'entrer dans le mystère de la Seigneurie de Jésus-Christ, Roi de l'Univers.
I - Le Dessein de Dieu
Il en est du Dessein de Dieu comme d'une « macroréalité » qui met de l’avant l’histoire du salut, le mouvement du monde, de l’humanité, de l’univers tout entier. « La création entière, dans sa propre nature, était remodelée au service de tes décrets pour que tes enfants soient gardés sains et saufs. » nous dit le livre de la Sagesse (18, 14-16).
L’Évangile nous donne une clef pour entrer dans ce grand mouvement dont nous sommes partie prenante à notre niveau de la « microréalité » : se faire petit comme un enfant : "Celui-là qui se fera petit comme cet enfant, voilà le plus grand dans le Royaume des cieux" dit Jésus" (Matthieu 18, 4). Présenter sa pauvreté et sa misère devant Dieu avec humilité comme la veuve dont Jésus fait la louange : " Vraiment, je vous le déclare, cette veuve pauvre a mis plus que tous les autres...elle a pris sur sa misère pour mettre tout ce qu'elle avait pour vivre." ( Luc 21, 3-4).
C'est ainsi qu'en se faisant petit et pauvre, on entre dans ce grand mouvement du Dessein d’Amour de Dieu sur le monde, dans cette « macroréalité » Tout notre être s'ouvre pour accueillir l'irruption de Dieu dans nos vies en développant une attitude d'attente joyeuse comme nous y invite le pape François dans "Evangelii gaudium". [
II - Découvrir le Corps Mystique
À la fin de l’année liturgique nous sommes invités par la liturgie à regarder en avant vers le Christ, Roi de l’Univers dont nous attendons le Retour, à vivre les questionnements de la foi, les inquiétudes de la vie, à faire confiance au jour le jour dans la patience et la persévérance.
Ce faisant, nous entrons dans le mouvement intense, la « macroréalité » du Retour de l'univers à Dieu dont il vient, emportés vers le Christ, « Commencement – Alpha » et « Fin – Omega » de l’histoire comme l’expriment si bellement les inscriptions gravées sur le cierge qu’on bénit lors de la Veillée pascale à Pâques. Sur la cire du cierge il y a une croix rouge. Dans chacun des angles formés par les bras sont inscrits un des quatre chiffres du millésime de l’année. Au-dessus et au-dessous de la croix, la première et la dernière lettre de l’alphabet grec (Alpha et Omega) manifestent que le Christ est commencement et fin de toutes choses.
Cette communion de toutes ces petites réalités, « microréalités », que nous sommes dans un immense mouvement d’amour nous l’appelons à la suite de saint Paul le « Corps Mystique » dont nous sommes des éléments indispensables unis ensemble et au Christ, un Corps où chaque membre, chaque partie, chaque « microréalité » a sa place et sert au bien de l’ensemble, de la « macroréalité ».
III - Application
Souvenons-nous de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qui, durant sa maladie, offrait ses pas pour un missionnaire qui avait besoin d’énergie pour continuer.
Pensons à tous ces aînés, à nos parents, diminués dans leur santé, qui nous disent parfois « je n’ai rien fait », mais qui ont été, comme Thérèse, une petite personne de la « microréalité » qui constitue toute la beauté de l’univers dans le Dessein de Dieu.
Souhaitons que cette fête du Christ, Roi de l'univers, soit vécue en union à nos frères et sœurs répandus de par le monde et qu'elle nous fasse entrer de plus en plus dans ce mystère de l’attente du Retour du Christ glorieux « jusqu’à ce qu’il vienne » comme dit saint Paul aux Corinthiens en leur décrivant le Repas du Seigneur (I Co 11, 26).
À la fin de l’année liturgique nous sommes invités par la liturgie à regarder en avant vers le Christ, Roi de l’Univers dont nous attendons le Retour, à vivre les questionnements de la foi, les inquiétudes de la vie, à faire confiance au jour le jour dans la patience et la persévérance.
Ce faisant, nous entrons dans le mouvement intense, la « macroréalité » du Retour de l'univers à Dieu dont il vient, emportés vers le Christ, « Commencement – Alpha » et « Fin – Omega » de l’histoire comme l’expriment si bellement les inscriptions gravées sur le cierge qu’on bénit lors de la Veillée pascale à Pâques. Sur la cire du cierge il y a une croix rouge. Dans chacun des angles formés par les bras sont inscrits un des quatre chiffres du millésime de l’année. Au-dessus et au-dessous de la croix, la première et la dernière lettre de l’alphabet grec (Alpha et Omega) manifestent que le Christ est commencement et fin de toutes choses.
Cette communion de toutes ces petites réalités, « microréalités », que nous sommes dans un immense mouvement d’amour nous l’appelons à la suite de saint Paul le « Corps Mystique » dont nous sommes des éléments indispensables unis ensemble et au Christ, un Corps où chaque membre, chaque partie, chaque « microréalité » a sa place et sert au bien de l’ensemble, de la « macroréalité ».
III - Application
Souvenons-nous de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qui, durant sa maladie, offrait ses pas pour un missionnaire qui avait besoin d’énergie pour continuer.
Pensons à tous ces aînés, à nos parents, diminués dans leur santé, qui nous disent parfois « je n’ai rien fait », mais qui ont été, comme Thérèse, une petite personne de la « microréalité » qui constitue toute la beauté de l’univers dans le Dessein de Dieu.
Souhaitons que cette fête du Christ, Roi de l'univers, soit vécue en union à nos frères et sœurs répandus de par le monde et qu'elle nous fasse entrer de plus en plus dans ce mystère de l’attente du Retour du Christ glorieux « jusqu’à ce qu’il vienne » comme dit saint Paul aux Corinthiens en leur décrivant le Repas du Seigneur (I Co 11, 26).
C’est Heitor da Silva Costa, ingénieur qui a construit le Cristo redentor avec le sculpteur français Paul Landowski. Un concours avait été organisé par l’Église catholique en 1921 afin de célébrer le centenaire de l’indépendance du Brésil, datant de1822. Il est rare à Rio, sauf en pleine rue, entouré de hauts immeubles, qu’on n’ait pas ce Christ monumental dans son champ de vision. C’est un repère, on n’imaginerait plus le "Pain de sucre" sans lui.