L'évangile de cette fête nous fait relire les Béatitudes en Mathieu 5, 1-12a qui sont le chemin incontournable de la sainteté, la « carte d'identité du chrétien » comme l'a écrit le pape François dans son Exhortation apostolique sur la sainteté intitulée Gaudete et Exultate publiée le 9 avril 2018.
Dans cette Exhortation, le pape François nous invite à considérer « la grande nuée de témoins » qui nous incitent à continuer de marcher vers la sainteté. « Et parmi eux, écrit-il, il peut y avoir notre propre mère, une grand-mère ou d’autres personnes proches (cf. 2 Timothée 1, 5). Peut-être leur vie n’a-t-elle pas toujours été parfaite, mais, malgré des imperfections et des chutes, ils sont allés de l’avant et ils ont plu au Seigneur. » (GE 3) Il les appelle « les saints de la porte d’à côté » ou « la classe moyenne de la sainteté » (GE 7).
I – Le sens de la fête de la Toussaint
Vous le voyez cette fête de la Toussaint qui arrive un dimanche cette année nous permet de nous associer de façon particulière aux saintes et saints connus et inconnus, à l’Église du ciel. Comme membres de l’Église ici-bas, sur terre, qui est le Corps mystique du Christ, nous ne sommes pas isolés. Nous sommes en lien continu et permanent avec nos frères et sœurs dans le Christ, non seulement avec ceux et celles qui sont sur la terre mais avec tous ceux et celles qui nous ont précédés et qui jouissent maintenant de la vie éternelle auprès de Dieu au ciel qu'on appelait autrefois l'Église triomphante.
Cette réalité merveilleuse de la « communion des saints » comme nous le confessons dans le Je crois en Dieu à chaque dimanche est au cœur de notre foi. Le christianisme, à l’inverse de plusieurs religions orientales qui se centrent sur la personne et son bien-être physique et spirituel, le christianisme, dis-je, est une religion de communion. Ce terme est parfois galvaudé et a servi à toutes les sauces, mais pour nous la communion n’est pas seulement le geste de partager le Corps du Christ à la messe. C’est beaucoup plus que cela et c’est des plus stimulants pour nous croyants et croyantes.
En effet, l’Église, Corps mystique du Christ, est d’abord et avant tout un rassemblement de communion dans la même foi et dans les mêmes liens. Comme le dit Saint Paul, il y a une seule foi, un seul baptême. « Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit, écrit-il aux Éphésiens. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous. » (Éphésiens 4, 4-6)
La fête de la Toussaint fait lever nos regards vers cette multitude de personnes baptisées de toutes races, de toutes langues, de toutes nations, fils adoptifs et filles adoptives par la grâce divine et participants de la vie trinitaire. Dieu les connaît par leur nom car c’est lui qui les a appelés. Ils sont nos frères et soeurs rendus à la maison du Père et vivants pour Dieu éternellement avec le Christ ressuscité ( cf. Romains 6, 10-11 ).
II – Qui sont les saints et les saintes que nous fêtons à la Toussaint ?
Cette nué de saints et saintes de la Toussaint nous permet de regarder avec joie autour de nous et de voir, en particulier, les traces de Jésus chez des personnes que l’Église nous présente officiellement comme modèles en les canonisant. Le pape saint Jean- Paul II a voulu le manifester en canonisant au cours de ses voyages des personnes de toutes les contrées qu’il visitait comme aux Indes ou en Palestine. Au cours de son pontificat, il a ainsi procédé à plus de 1,300 béatifications et près de 500 canonisations. Hé oui! L’Église, par des gestes officiels reconnaît certaines personnes comme saintes en les proposant à notre vénération. Elle le fait parce qu’ils ont déjà reçu une reconnaissance de leur sainteté de leur vivant comme Marie de l’Incarnation et François de Laval au Québec qui ont été reconnus saints en 2014.
Outre ces saints et saintes canonisés, la fête de la Toussaint nous fait vénérer en bloc, comme le dit si bien le pape François, ceux et celles qu’il appelle les « les saints de la porte d’à côté » ou « la classe moyenne de la sainteté », car pour imiter Jésus il n’est pas nécessaire d’attirer l’attention. Comme le dit si bien le concile Vatican II lorsqu’il décrit l’appel universel à la sainteté dans la Constitution sur l’Église au chapitre cinq qui porte ce titre : « Tous les fidèles du Christ sont donc invités et tenus à chercher et à atteindre la sainteté et la perfection propres à leur état ». C’est dans la vie de tous les jours que les chrétiens arrivent à la sainteté qui est l’imitation de Jésus.
III - Application
Profitons de cette belle fête de la Toussaint pour laisser nos cœurs s’enflammer du même amour que ces saints et saintes, inconnus ou vénérés officiellement, qui nous ont précédés. Il est bon de les célébrer. car en le faisant c’est la richesse de la grâce de Dieu que nous reconnaissons. Elle se manifeste, en effet, sans relâche au cours des âges dans toutes les situations et dans tous les états de vie.
Si les saintes et les saints canonisés sont souvent issus de communautés religieuses, cela ne doit pas nous cacher le fait qu’elles sont très nombreuses les personnes saintes sans nom et qu’elles sont pour nous des modèles aussi bien que les premiers.
Conclusion
Notre célébration ce matin est une belle occasion de vivre la proximité avec tous les saints et saintes et de nous laisser inspirer par Dieu les gestes qui nous permettront de les rejoindre un jour dans la gloire du Père en union avec Jésus Ressuscité.
Bonne fête de la Toussaint!
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
25 octobre 2020
____________________________________________
Je me permets d’ajouter un lien au commentaire que j’ai déjà fait de l'Exhortation sur la sainteté du pape François pour la revue Pastorale Québec qui a été reproduit sur le site de la Documentation catholique 30 avril 2018. Cliquez ici pour le lien à la Documentation catholique.
Notes sur les origines de la fête de la Toussaint
Dès le IVe s. l'Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu'il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints.
La coutume de fêter tous les saints ensemble se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes, jusqu'en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l'Église byzantine, c'est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
Dans cette Exhortation, le pape François nous invite à considérer « la grande nuée de témoins » qui nous incitent à continuer de marcher vers la sainteté. « Et parmi eux, écrit-il, il peut y avoir notre propre mère, une grand-mère ou d’autres personnes proches (cf. 2 Timothée 1, 5). Peut-être leur vie n’a-t-elle pas toujours été parfaite, mais, malgré des imperfections et des chutes, ils sont allés de l’avant et ils ont plu au Seigneur. » (GE 3) Il les appelle « les saints de la porte d’à côté » ou « la classe moyenne de la sainteté » (GE 7).
I – Le sens de la fête de la Toussaint
Vous le voyez cette fête de la Toussaint qui arrive un dimanche cette année nous permet de nous associer de façon particulière aux saintes et saints connus et inconnus, à l’Église du ciel. Comme membres de l’Église ici-bas, sur terre, qui est le Corps mystique du Christ, nous ne sommes pas isolés. Nous sommes en lien continu et permanent avec nos frères et sœurs dans le Christ, non seulement avec ceux et celles qui sont sur la terre mais avec tous ceux et celles qui nous ont précédés et qui jouissent maintenant de la vie éternelle auprès de Dieu au ciel qu'on appelait autrefois l'Église triomphante.
Cette réalité merveilleuse de la « communion des saints » comme nous le confessons dans le Je crois en Dieu à chaque dimanche est au cœur de notre foi. Le christianisme, à l’inverse de plusieurs religions orientales qui se centrent sur la personne et son bien-être physique et spirituel, le christianisme, dis-je, est une religion de communion. Ce terme est parfois galvaudé et a servi à toutes les sauces, mais pour nous la communion n’est pas seulement le geste de partager le Corps du Christ à la messe. C’est beaucoup plus que cela et c’est des plus stimulants pour nous croyants et croyantes.
En effet, l’Église, Corps mystique du Christ, est d’abord et avant tout un rassemblement de communion dans la même foi et dans les mêmes liens. Comme le dit Saint Paul, il y a une seule foi, un seul baptême. « Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit, écrit-il aux Éphésiens. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous. » (Éphésiens 4, 4-6)
La fête de la Toussaint fait lever nos regards vers cette multitude de personnes baptisées de toutes races, de toutes langues, de toutes nations, fils adoptifs et filles adoptives par la grâce divine et participants de la vie trinitaire. Dieu les connaît par leur nom car c’est lui qui les a appelés. Ils sont nos frères et soeurs rendus à la maison du Père et vivants pour Dieu éternellement avec le Christ ressuscité ( cf. Romains 6, 10-11 ).
II – Qui sont les saints et les saintes que nous fêtons à la Toussaint ?
Cette nué de saints et saintes de la Toussaint nous permet de regarder avec joie autour de nous et de voir, en particulier, les traces de Jésus chez des personnes que l’Église nous présente officiellement comme modèles en les canonisant. Le pape saint Jean- Paul II a voulu le manifester en canonisant au cours de ses voyages des personnes de toutes les contrées qu’il visitait comme aux Indes ou en Palestine. Au cours de son pontificat, il a ainsi procédé à plus de 1,300 béatifications et près de 500 canonisations. Hé oui! L’Église, par des gestes officiels reconnaît certaines personnes comme saintes en les proposant à notre vénération. Elle le fait parce qu’ils ont déjà reçu une reconnaissance de leur sainteté de leur vivant comme Marie de l’Incarnation et François de Laval au Québec qui ont été reconnus saints en 2014.
Outre ces saints et saintes canonisés, la fête de la Toussaint nous fait vénérer en bloc, comme le dit si bien le pape François, ceux et celles qu’il appelle les « les saints de la porte d’à côté » ou « la classe moyenne de la sainteté », car pour imiter Jésus il n’est pas nécessaire d’attirer l’attention. Comme le dit si bien le concile Vatican II lorsqu’il décrit l’appel universel à la sainteté dans la Constitution sur l’Église au chapitre cinq qui porte ce titre : « Tous les fidèles du Christ sont donc invités et tenus à chercher et à atteindre la sainteté et la perfection propres à leur état ». C’est dans la vie de tous les jours que les chrétiens arrivent à la sainteté qui est l’imitation de Jésus.
III - Application
Profitons de cette belle fête de la Toussaint pour laisser nos cœurs s’enflammer du même amour que ces saints et saintes, inconnus ou vénérés officiellement, qui nous ont précédés. Il est bon de les célébrer. car en le faisant c’est la richesse de la grâce de Dieu que nous reconnaissons. Elle se manifeste, en effet, sans relâche au cours des âges dans toutes les situations et dans tous les états de vie.
Si les saintes et les saints canonisés sont souvent issus de communautés religieuses, cela ne doit pas nous cacher le fait qu’elles sont très nombreuses les personnes saintes sans nom et qu’elles sont pour nous des modèles aussi bien que les premiers.
Conclusion
Notre célébration ce matin est une belle occasion de vivre la proximité avec tous les saints et saintes et de nous laisser inspirer par Dieu les gestes qui nous permettront de les rejoindre un jour dans la gloire du Père en union avec Jésus Ressuscité.
Bonne fête de la Toussaint!
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
25 octobre 2020
____________________________________________
Je me permets d’ajouter un lien au commentaire que j’ai déjà fait de l'Exhortation sur la sainteté du pape François pour la revue Pastorale Québec qui a été reproduit sur le site de la Documentation catholique 30 avril 2018. Cliquez ici pour le lien à la Documentation catholique.
Notes sur les origines de la fête de la Toussaint
Dès le IVe s. l'Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu'il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints.
La coutume de fêter tous les saints ensemble se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes, jusqu'en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l'Église byzantine, c'est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
LECTURES DE LA MESSE pour la fête de la Toussaint
PREMIÈRE LECTURE
« Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)
Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu un ange
qui montait du côté où le soleil se lève,
avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ;
d’une voix forte, il cria aux quatre anges
qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :
« Ne faites pas de mal à la terre,
ni à la mer, ni aux arbres,
avant que nous ayons marqué du sceau
le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau :
ils étaient cent quarante-quatre mille,
de toutes les tribus des fils d’Israël.
Après cela, j’ai vu :
et voici une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer,
une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau,
vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
Et ils s’écriaient d’une voix forte :
« Le salut appartient à notre Dieu
qui siège sur le Trône
et à l’Agneau ! »
Tous les anges se tenaient debout autour du Trône,
autour des Anciens et des quatre Vivants ;
se jetant devant le Trône, face contre terre,
ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient :
« Amen !
Louange, gloire, sagesse et action de grâce,
honneur, puissance et force
à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit :
« Ces gens vêtus de robes blanches,
qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »
Je lui répondis :
« Mon seigneur, toi, tu le sais. »
Il me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)
R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur. (cf. Ps 23, 6)
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
DEUXIÈME LECTURE
« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-3)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)
Alléluia. Alléluia.
Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
dit le Seigneur,
et moi, je vous procurerai le repos.
Alléluia. (Mt 11, 28)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait.
Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)
Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu un ange
qui montait du côté où le soleil se lève,
avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ;
d’une voix forte, il cria aux quatre anges
qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :
« Ne faites pas de mal à la terre,
ni à la mer, ni aux arbres,
avant que nous ayons marqué du sceau
le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau :
ils étaient cent quarante-quatre mille,
de toutes les tribus des fils d’Israël.
Après cela, j’ai vu :
et voici une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer,
une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau,
vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
Et ils s’écriaient d’une voix forte :
« Le salut appartient à notre Dieu
qui siège sur le Trône
et à l’Agneau ! »
Tous les anges se tenaient debout autour du Trône,
autour des Anciens et des quatre Vivants ;
se jetant devant le Trône, face contre terre,
ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient :
« Amen !
Louange, gloire, sagesse et action de grâce,
honneur, puissance et force
à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit :
« Ces gens vêtus de robes blanches,
qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »
Je lui répondis :
« Mon seigneur, toi, tu le sais. »
Il me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)
R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur. (cf. Ps 23, 6)
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
DEUXIÈME LECTURE
« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-3)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)
Alléluia. Alléluia.
Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
dit le Seigneur,
et moi, je vous procurerai le repos.
Alléluia. (Mt 11, 28)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait.
Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Mardi 27 Octobre 2020
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