Giotto Source: Cappella Scrovegni a Padova, (Domaine public Wikipedia Commons)
Quand il y a une fête du Seigneur le dimanche on la souligne ce qui n’est pas le cas pour les fêtes de saints ou de saintes. La raison c’est que le dimanche est toujours une fête du Seigneur, car le dimanche est le jour du Seigneur, le jour de Pâques qui se continue toute l’année. Aujourd’hui la liturgie nous fait tourner les yeux vers la Présentation de Jésus au Temple.
Commençons si vous le voulez bien par bien situer ce mystère de la vie de Jésus avant d’en montrer les retombées pour notre vie de chrétien-croyant dans notre monde d’aujourd’hui.
I – La fête de la Présentation
La fête de la Présentation du Seigneur au Temple est une nouvelle fête liturgique. Elle a été inscrite au calendrier liturgique après le Concile Vatican II qui s’est terminé en 1965. Elle donc assez récente, mais elle s’enracine dans une fête plus ancienne qu’on appelait en langage courant la fête de la Chandeleur, car on y bénissait des cierges qu’on allumait ensuite en les portant en procession et en chantant.
Selon la tradition, on célébrait alors la démarche de la Vierge Marie qui, après la naissance de son fils Jésus (40 jours plus tard), la lumière du monde, était venue au Temple conformément aux Écritures pour sa purification en apportant en offrande des colombes. "Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes."
Après le concile Vatican II, on a décidé qu’il était plus approprié de célébrer non seulement Marie, la mère qui se présente au Temple, mais aussi son fils qu’elle portait avec elle et qu’elle venait offrir au Seigneur pour le remercier de ce don. C’est ainsi que la fête du 2 février est devenue la fête de la Présentation du Seigneur au Temple. Cellle-ci nous est décrite dans l'évangile qu'on vient de lire où on se rappelle les paroles de Siméon sur cet enfant qu'il voit comme le Sauveur attendu par le peuple d'Israël, la lumière des nations.
Quel sens a pour nous ce geste que la Vierge Marie et son mari Joseph ont fait conformément aux usages de leur temps ?
II – Le sens de la fête de la Présentation du Seigneur au Temple et applications
Nous pouvons nous faire une idée de ce mystère de la vie du Christ en nous arrêtant simplement au mot « présentation ». Ce terme revêt plusieurs facettes. J’en ai choisi trois que je vais vous énumérer en les appliquant à Jésus et à notre vie chrétienne.
Première facette : une présentation c’est parfois comme un curriculum vitae, comme un CV qu’on déploie pour se présenter à un poste pour le travail ou pour un engagement ». Le CV décrit ce qu’on a fait.
Si on applique le travail de rédaction d’un CV à notre vie intime et personnelle, ce genre de présentation nous permet, dans notre vie de tous les jours de nous arrêter et de réviser ce qui se passe, de prendre le temps de peser nos choix même les plus minimes. Cela nous permet aussi de repérer les actions et les gestes plus importants pour nous. Ainsi on se retrouve avec un instrument pour nous aider à décider des priorités qu’on met dans notre existence.
Pour Jésus cette liste des gestes et de choix a été continuellement dans le sens de la volonté de Dieu. Pour nous, nous avons à demander de pouvoir le faire le mieux possible et d’illuminer notre esprit comme le demande saint François dans sa prière à Saint Damien.
La deuxième facette de "présentation" que j’ai retenue est celle que vous faites quand vous recevez des invités. Certes vous les connaissez, mais vous êtes heureux de les présenter avec un petit mot ou vous leur demandez de se présenter eux-mêmes.
Est-ce que nous pouvons faire de même? La réponse appartient à chacun et chacune de nous. Si j’ai conscience de ce que je suis comme personne et de ce que je suis comme croyant en Jésus-Christ, je m’examine et je me demande : est-ce que je prends du temps pour me connaître moi-même?
Jésus l’a fait lui. Nous voyons dans l’évangile de saint Marc Jésus qui, avant sa vie publique, prend du temps pour lui au désert pour se centrer sur sa mission. Ensuite il décide de se faire connaître en parcourant la Galilée et en prêchant le Royaume de Dieu.
La troisième facette qui a retenu mon attention et qui est la plus importante pour la fête de la Présentation du Seigneur au Temple est plus spirituelle. Elle peut se décrire comme une offrande, comme celle que l’enfant fait à ses parents. L’offrande de l’enfant est pure et sans détour. Celle de Marie et Joseph reconnaît le don du Père dans ce fils qu'ils vont élever et éduquer. Cette offrande est sans conditions puisque ce fils ils l'ont reçu de Dieu lui-même. Il ne leur appartient pas, il est l'Envoyé du Père pour le salut du monde.
Aujourd’hui nous fêtons une offrande totale de Jésus au Père qui se vérifie dans le geste de Marie et Joseph portant leur enfant au Temple de Jérusalem. Ils montrent ainsi que celui-ci sera et est pour toujours consacré au Seigneur.
Cela ne se verra pas tout de suite, mais éclatera plus tard dans la vie publique de Jésus et dans sa mort sur la Croix. Toute la vie de Jésus est pure offrande au Père qui retombe sur nous comme le dit si bien le texte de la Lettre aux Hébreux qui a été lu il y a un instant : « Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »
III – Application concrète
Retenons que cette fête de la Présentation du Seigneur au Temple ouvre nos yeux et nos cœurs sur toute une vie que nous connaissons, celle de Jésus, mais que nous avons toujours à méditer pour entrer dans le mystère de ces gestes et actions dans la vie à Nazareth auprès de ses parents, de ses gestes et actions dans les villes et villages de la Palestine qu’il a parcourus pendant deux ans et demi avant de mourir à Jérusalem probablement le 7 avril de l’an 30 de notre ère.
Une présentation ce n’est pas seulement un portrait qui se déploie, mais c’est aussi une rencontre et surtout c’est avant tout un cadeau qu’on apporte, une offrande. Dans tous les cas on se centre sur la personne qui vit cette présentation.
Le CV de Jésus va se remplir tout au long de sa vie, et sa vie, il la donnera comme un cadeau pour l’humanité en s’offrant sur la croix pour le salut du monde.
Conclusion
Dans chaque Eucharistie nous nous unissions de façon réelle à Jésus dans son offrande au Père en nous offrant nous aussi. Unis à Lui par le baptême, comme Lui et avec Lui nous vivons tout entiers pour Dieu.
La célébration de sa Mort et de sa Résurrection sous les signes du Pain et du Vin consacrés est une annonce qu’il est toujours vivant. Nous en témoignons aujourd’hui en ce jour de la fête de sa Présentation au Temple par une foi renouvelée et agissante « jusqu’à ce qu’il vienne » comme dit saint Paul.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P. H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
28 janvier 2025
Commençons si vous le voulez bien par bien situer ce mystère de la vie de Jésus avant d’en montrer les retombées pour notre vie de chrétien-croyant dans notre monde d’aujourd’hui.
I – La fête de la Présentation
La fête de la Présentation du Seigneur au Temple est une nouvelle fête liturgique. Elle a été inscrite au calendrier liturgique après le Concile Vatican II qui s’est terminé en 1965. Elle donc assez récente, mais elle s’enracine dans une fête plus ancienne qu’on appelait en langage courant la fête de la Chandeleur, car on y bénissait des cierges qu’on allumait ensuite en les portant en procession et en chantant.
Selon la tradition, on célébrait alors la démarche de la Vierge Marie qui, après la naissance de son fils Jésus (40 jours plus tard), la lumière du monde, était venue au Temple conformément aux Écritures pour sa purification en apportant en offrande des colombes. "Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes."
Après le concile Vatican II, on a décidé qu’il était plus approprié de célébrer non seulement Marie, la mère qui se présente au Temple, mais aussi son fils qu’elle portait avec elle et qu’elle venait offrir au Seigneur pour le remercier de ce don. C’est ainsi que la fête du 2 février est devenue la fête de la Présentation du Seigneur au Temple. Cellle-ci nous est décrite dans l'évangile qu'on vient de lire où on se rappelle les paroles de Siméon sur cet enfant qu'il voit comme le Sauveur attendu par le peuple d'Israël, la lumière des nations.
Quel sens a pour nous ce geste que la Vierge Marie et son mari Joseph ont fait conformément aux usages de leur temps ?
II – Le sens de la fête de la Présentation du Seigneur au Temple et applications
Nous pouvons nous faire une idée de ce mystère de la vie du Christ en nous arrêtant simplement au mot « présentation ». Ce terme revêt plusieurs facettes. J’en ai choisi trois que je vais vous énumérer en les appliquant à Jésus et à notre vie chrétienne.
Première facette : une présentation c’est parfois comme un curriculum vitae, comme un CV qu’on déploie pour se présenter à un poste pour le travail ou pour un engagement ». Le CV décrit ce qu’on a fait.
Si on applique le travail de rédaction d’un CV à notre vie intime et personnelle, ce genre de présentation nous permet, dans notre vie de tous les jours de nous arrêter et de réviser ce qui se passe, de prendre le temps de peser nos choix même les plus minimes. Cela nous permet aussi de repérer les actions et les gestes plus importants pour nous. Ainsi on se retrouve avec un instrument pour nous aider à décider des priorités qu’on met dans notre existence.
Pour Jésus cette liste des gestes et de choix a été continuellement dans le sens de la volonté de Dieu. Pour nous, nous avons à demander de pouvoir le faire le mieux possible et d’illuminer notre esprit comme le demande saint François dans sa prière à Saint Damien.
La deuxième facette de "présentation" que j’ai retenue est celle que vous faites quand vous recevez des invités. Certes vous les connaissez, mais vous êtes heureux de les présenter avec un petit mot ou vous leur demandez de se présenter eux-mêmes.
Est-ce que nous pouvons faire de même? La réponse appartient à chacun et chacune de nous. Si j’ai conscience de ce que je suis comme personne et de ce que je suis comme croyant en Jésus-Christ, je m’examine et je me demande : est-ce que je prends du temps pour me connaître moi-même?
Jésus l’a fait lui. Nous voyons dans l’évangile de saint Marc Jésus qui, avant sa vie publique, prend du temps pour lui au désert pour se centrer sur sa mission. Ensuite il décide de se faire connaître en parcourant la Galilée et en prêchant le Royaume de Dieu.
La troisième facette qui a retenu mon attention et qui est la plus importante pour la fête de la Présentation du Seigneur au Temple est plus spirituelle. Elle peut se décrire comme une offrande, comme celle que l’enfant fait à ses parents. L’offrande de l’enfant est pure et sans détour. Celle de Marie et Joseph reconnaît le don du Père dans ce fils qu'ils vont élever et éduquer. Cette offrande est sans conditions puisque ce fils ils l'ont reçu de Dieu lui-même. Il ne leur appartient pas, il est l'Envoyé du Père pour le salut du monde.
Aujourd’hui nous fêtons une offrande totale de Jésus au Père qui se vérifie dans le geste de Marie et Joseph portant leur enfant au Temple de Jérusalem. Ils montrent ainsi que celui-ci sera et est pour toujours consacré au Seigneur.
Cela ne se verra pas tout de suite, mais éclatera plus tard dans la vie publique de Jésus et dans sa mort sur la Croix. Toute la vie de Jésus est pure offrande au Père qui retombe sur nous comme le dit si bien le texte de la Lettre aux Hébreux qui a été lu il y a un instant : « Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »
III – Application concrète
Retenons que cette fête de la Présentation du Seigneur au Temple ouvre nos yeux et nos cœurs sur toute une vie que nous connaissons, celle de Jésus, mais que nous avons toujours à méditer pour entrer dans le mystère de ces gestes et actions dans la vie à Nazareth auprès de ses parents, de ses gestes et actions dans les villes et villages de la Palestine qu’il a parcourus pendant deux ans et demi avant de mourir à Jérusalem probablement le 7 avril de l’an 30 de notre ère.
Une présentation ce n’est pas seulement un portrait qui se déploie, mais c’est aussi une rencontre et surtout c’est avant tout un cadeau qu’on apporte, une offrande. Dans tous les cas on se centre sur la personne qui vit cette présentation.
Le CV de Jésus va se remplir tout au long de sa vie, et sa vie, il la donnera comme un cadeau pour l’humanité en s’offrant sur la croix pour le salut du monde.
Conclusion
Dans chaque Eucharistie nous nous unissions de façon réelle à Jésus dans son offrande au Père en nous offrant nous aussi. Unis à Lui par le baptême, comme Lui et avec Lui nous vivons tout entiers pour Dieu.
La célébration de sa Mort et de sa Résurrection sous les signes du Pain et du Vin consacrés est une annonce qu’il est toujours vivant. Nous en témoignons aujourd’hui en ce jour de la fête de sa Présentation au Temple par une foi renouvelée et agissante « jusqu’à ce qu’il vienne » comme dit saint Paul.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P. H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
28 janvier 2025
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez » (Ml 3, 1-4)
Lecture du livre du prophète Malachie
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j’envoie mon messager
pour qu’il prépare le chemin devant moi ;
et soudain viendra dans son Temple
le Seigneur que vous cherchez.
Le messager de l’Alliance que vous désirez,
le voici qui vient – dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
Car il est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
il purifiera les fils de Lévi,
il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du Seigneur,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
— Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 23 (24), 7, 8, 9, 10)
R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire. (Ps 23, 10bc)
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.
DEUXIÈME LECTURE
« Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères » (He 2, 14-18)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable,
et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi
pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2, 22-40)
Alléluia. Alléluia.
Lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.
Alléluia. (Lc 2, 32)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.
– Acclamons la Parole de Dieu.
OU LECTURE BREVE
ÉVANGILE
(Lc 2, 22-32)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez » (Ml 3, 1-4)
Lecture du livre du prophète Malachie
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j’envoie mon messager
pour qu’il prépare le chemin devant moi ;
et soudain viendra dans son Temple
le Seigneur que vous cherchez.
Le messager de l’Alliance que vous désirez,
le voici qui vient – dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
Car il est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
il purifiera les fils de Lévi,
il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du Seigneur,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
— Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 23 (24), 7, 8, 9, 10)
R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire. (Ps 23, 10bc)
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.
DEUXIÈME LECTURE
« Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères » (He 2, 14-18)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable,
et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi
pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2, 22-40)
Alléluia. Alléluia.
Lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.
Alléluia. (Lc 2, 32)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.
– Acclamons la Parole de Dieu.
OU LECTURE BREVE
ÉVANGILE
(Lc 2, 22-32)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
– Acclamons la Parole de Dieu.