Crèche de la Chapelle du Lac Poulin faite par madame Bibiane Maheu (Crédits photos H. Giguère)
Vous observerez sûrement ce soir ou demain, à moins que ce ne soit déjà fait, la tradition de l’échange des cadeaux. Chaque famille a sa façon de faire. Chez nous c’est un échange qui se fait autour de l’arbre de Noël. Les cadeaux sont là. Les enfants sont excités. La magie de Noël s’installe.
Eh bien! Ce soir j’aimerais vous distribuer des cadeaux. Vous vous attendez bien que ce ne seront pas des jouets pour les enfants, des bouteilles de vin pour les adultes et que sais-je?
I – Regarder la crèche
Où sont-ils les cadeaux? Regardez la crèche. Elle est toute simple. Autour de Jésus, on a ses parents, et un mouton. Parfois, il y a plus de personnages. S’ajoutent à Marie et Joseph autour de l’Enfant-Jésus des bergers et des moutons, un bœuf et un âne, des rois mages avec leur chameau, des anges et puis, parfois, d’autres personnes comme vous et moi, des artisans, des marchands, des jeunes, des couples, des familles comme dans les crèches napolitaines, allemandes ou provençales.
Hé oui! la crèche n’est pas une monde fermé, elle s’ouvre à tous ceux et celles qui veulent y venir comme vous ce soir et chacun reçoit quelque chose dans cette visite.
Pour les catholiques croyants, Noël est magique parce qu’il leur permet de se dire de belles choses, d’entendre un message d’amour et de paix, mais d'abord et avant tout de se plonger au cœur de ce qu’ils croient.
Permettez-moi de vous faire entrer ce soir dans le mystère du Noël chrétien qui est le mystère de l'Incarnation, malhabilement peut-être, mais avec tout mon cœur. C’est mon cadeau de Noël. Je ne l’ai pas acheté au magasin, je l’ai pris dans les paroles, les textes de la Parole de Dieu que nous venons d’entendre.
II – Des cadeaux imprévus
Écoutons d’abord le prophète Isaïe dans la première lecture : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grand lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre une lumière a resplendi ».
Ce monde où nous sommes souffre beaucoup hélas! Les malheurs ne lui sont pas épargnés : guerre entre Israël et le Hamas et guerre en Ukraine, fléaux, querelles entre pays, dans les familles même. La nature humaine est marquée par le péché. C’est une situation de ténèbres. Et ici, Dieu nous dit par son prophète qu’il n’y a pas lieu de désespérer. Son amour ne se laisse pas arrêter par ces ténèbres, au contraire. Son amour devient une lumière qui dissipe ces ténèbres. Comment? Par un sauveur qui se présente sous les traits d’un enfant. « Oui, un enfant nous est né, un fils nous est donné ». « Voilà ce que fait l’amour invincible du Seigneur de l’univers » commente Isaïe.
Saint Paul dans la deuxième lecture se réjouit de ce que l’annonce du prophète s’est réalisé à la crèche lors de la naissance de Jésus. « La grâce de Dieu qui s’est manifestée pour le salut de l’humanité ». Le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, se fait l’un de nous. Il se fait l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. C'est toute la beauté du mystère de l'Incarnation : un Dieu qui se fait pauvre, qui devient l'un de nous, qui se donne. "Le Verbe s'est fait chair". Le Verbe qui était auprès de Dieu et qui est la vraie lumière du monde un jour est venu parmi nous. C'est ce que nous fêtons à Noël : l'amour de Dieu qui s'est manifesté pour notre salut à toutes et à tous, pour nous engendrer comme ses enfants bien-aimés et nous donner de vivre en frères et soeurs du Premier-Né, Jésus son Fils Bien-Aimé.
Voilà! Je ne peux vous faire d’autre cadeau que cette Parole de Dieu. Comme saint Pierre dans les Actes des apôtres au paralytique à la porte du temple, je vous dis « De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas à vous donner, mais ce que j’ai, la Parole de Dieu, je vous le donne comme cadeau ce soir » (Actes 3,6).
III- Recevoir les cadeaux de Dieu
Nous sommes donc ici un peu comme les bergers dans leurs champs, Comme eux nous entendons cette bonne nouvelle qu’un Sauveur nous est donné. Nous la connaissons certes, mais c’est un cadeau qui mérite d’être regardé à loisir. Il ne suffit pas de le déballer, il nécessite qu’on se l’approprie.
C’est dans le calme de notre cœur qu’il montre toute sa beauté. Alors, nous entendons les anges chanter « Gloire à Dieu et paix aux hommes qu’il aime ». Un cadeau de Noël qui se déballe près de la crèche c’est un cadeau qui remplit de joie, c’est un cadeau qui invite au partage.
Je vous souhaite un Joyeux Noël qui ne soit pas seulement sociologique et culturel, mais qui vous touche le cœur comme cela s’est produit pour les bergers.
Ainsi, nous accueillons cette merveille du Verbe de Dieu qui habite parmi nous, l’Emmanuel, sous les traits d’un enfant emmailloté qui porte le salut du monde. Venons humblement à la crèche. C’est un cadeau des plus beaux et combien nécessaire dans notre monde tourmenté, qui se cherche et qui a besoin de lumière.
Conclusion
Au cours de la messe qui se continue, n’ayons pas peur de regarder s’il y a quelque cadeau particulier pour nous dans la crèche. Je ne serais pas surpris que vous en découvriez un qui vous convient parfaitement : un pardon à faire, un geste de partage, une visite à faire, un don, que sais-je ? Je vous laisse le soin de le découvrir dans votre cœur avec la grâce de Dieu. Voilà! L’arbre de Noël est dépouillé. Prenons le temps de recevoir nos cadeaux, de les intérioriser et de les vivre.
Je reprends en terminant les paroles du pape François lors de l'installation d'une crèche et de l’illumination d'un sapin sur la Place Saint-Pierre à Rome : « La crèche et le sapin sont porteurs d'un message de lumière, d'amour et d'espérance... Suivons donc celui qui est la lumière véritable pour ne pas nous perdre et refléter cette chaleur lumineuse sur ceux qui sont plongés dans les difficultés de la vie".
Amen!
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Séminaire de Québec
Le 24 décembre 2023
Eh bien! Ce soir j’aimerais vous distribuer des cadeaux. Vous vous attendez bien que ce ne seront pas des jouets pour les enfants, des bouteilles de vin pour les adultes et que sais-je?
I – Regarder la crèche
Où sont-ils les cadeaux? Regardez la crèche. Elle est toute simple. Autour de Jésus, on a ses parents, et un mouton. Parfois, il y a plus de personnages. S’ajoutent à Marie et Joseph autour de l’Enfant-Jésus des bergers et des moutons, un bœuf et un âne, des rois mages avec leur chameau, des anges et puis, parfois, d’autres personnes comme vous et moi, des artisans, des marchands, des jeunes, des couples, des familles comme dans les crèches napolitaines, allemandes ou provençales.
Hé oui! la crèche n’est pas une monde fermé, elle s’ouvre à tous ceux et celles qui veulent y venir comme vous ce soir et chacun reçoit quelque chose dans cette visite.
Pour les catholiques croyants, Noël est magique parce qu’il leur permet de se dire de belles choses, d’entendre un message d’amour et de paix, mais d'abord et avant tout de se plonger au cœur de ce qu’ils croient.
Permettez-moi de vous faire entrer ce soir dans le mystère du Noël chrétien qui est le mystère de l'Incarnation, malhabilement peut-être, mais avec tout mon cœur. C’est mon cadeau de Noël. Je ne l’ai pas acheté au magasin, je l’ai pris dans les paroles, les textes de la Parole de Dieu que nous venons d’entendre.
II – Des cadeaux imprévus
Écoutons d’abord le prophète Isaïe dans la première lecture : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grand lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre une lumière a resplendi ».
Ce monde où nous sommes souffre beaucoup hélas! Les malheurs ne lui sont pas épargnés : guerre entre Israël et le Hamas et guerre en Ukraine, fléaux, querelles entre pays, dans les familles même. La nature humaine est marquée par le péché. C’est une situation de ténèbres. Et ici, Dieu nous dit par son prophète qu’il n’y a pas lieu de désespérer. Son amour ne se laisse pas arrêter par ces ténèbres, au contraire. Son amour devient une lumière qui dissipe ces ténèbres. Comment? Par un sauveur qui se présente sous les traits d’un enfant. « Oui, un enfant nous est né, un fils nous est donné ». « Voilà ce que fait l’amour invincible du Seigneur de l’univers » commente Isaïe.
Saint Paul dans la deuxième lecture se réjouit de ce que l’annonce du prophète s’est réalisé à la crèche lors de la naissance de Jésus. « La grâce de Dieu qui s’est manifestée pour le salut de l’humanité ». Le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, se fait l’un de nous. Il se fait l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. C'est toute la beauté du mystère de l'Incarnation : un Dieu qui se fait pauvre, qui devient l'un de nous, qui se donne. "Le Verbe s'est fait chair". Le Verbe qui était auprès de Dieu et qui est la vraie lumière du monde un jour est venu parmi nous. C'est ce que nous fêtons à Noël : l'amour de Dieu qui s'est manifesté pour notre salut à toutes et à tous, pour nous engendrer comme ses enfants bien-aimés et nous donner de vivre en frères et soeurs du Premier-Né, Jésus son Fils Bien-Aimé.
Voilà! Je ne peux vous faire d’autre cadeau que cette Parole de Dieu. Comme saint Pierre dans les Actes des apôtres au paralytique à la porte du temple, je vous dis « De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas à vous donner, mais ce que j’ai, la Parole de Dieu, je vous le donne comme cadeau ce soir » (Actes 3,6).
III- Recevoir les cadeaux de Dieu
Nous sommes donc ici un peu comme les bergers dans leurs champs, Comme eux nous entendons cette bonne nouvelle qu’un Sauveur nous est donné. Nous la connaissons certes, mais c’est un cadeau qui mérite d’être regardé à loisir. Il ne suffit pas de le déballer, il nécessite qu’on se l’approprie.
C’est dans le calme de notre cœur qu’il montre toute sa beauté. Alors, nous entendons les anges chanter « Gloire à Dieu et paix aux hommes qu’il aime ». Un cadeau de Noël qui se déballe près de la crèche c’est un cadeau qui remplit de joie, c’est un cadeau qui invite au partage.
Je vous souhaite un Joyeux Noël qui ne soit pas seulement sociologique et culturel, mais qui vous touche le cœur comme cela s’est produit pour les bergers.
Ainsi, nous accueillons cette merveille du Verbe de Dieu qui habite parmi nous, l’Emmanuel, sous les traits d’un enfant emmailloté qui porte le salut du monde. Venons humblement à la crèche. C’est un cadeau des plus beaux et combien nécessaire dans notre monde tourmenté, qui se cherche et qui a besoin de lumière.
Conclusion
Au cours de la messe qui se continue, n’ayons pas peur de regarder s’il y a quelque cadeau particulier pour nous dans la crèche. Je ne serais pas surpris que vous en découvriez un qui vous convient parfaitement : un pardon à faire, un geste de partage, une visite à faire, un don, que sais-je ? Je vous laisse le soin de le découvrir dans votre cœur avec la grâce de Dieu. Voilà! L’arbre de Noël est dépouillé. Prenons le temps de recevoir nos cadeaux, de les intérioriser et de les vivre.
Je reprends en terminant les paroles du pape François lors de l'installation d'une crèche et de l’illumination d'un sapin sur la Place Saint-Pierre à Rome : « La crèche et le sapin sont porteurs d'un message de lumière, d'amour et d'espérance... Suivons donc celui qui est la lumière véritable pour ne pas nous perdre et refléter cette chaleur lumineuse sur ceux qui sont plongés dans les difficultés de la vie".
Amen!
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Séminaire de Québec
Le 24 décembre 2023
Crèche allemande avec les personnages de la vie quotidienne en la Basilique de l'Abbaye de Steinfeld en Allemagne où est le tombeau de saint Hermann Joseph (1150-1241) (Crédits photo Hermann Giguère)
MESSE DE LA NUIT
PREMIÈRE LECTURE
« Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »
Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(95 (96), 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc)
R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur.
(cf. Lc 2, 11)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !
DEUXIÈME LECTURE
« La grâce de Dieu s’est manifestée pour tous les hommes » (Tt 2, 11-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite
Bien-aimé,
la grâce de Dieu s’est manifestée
pour le salut de tous les hommes.
Elle nous apprend à renoncer à l’impiété
et aux convoitises de ce monde,
et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable,
avec justice et piété,
attendant que se réalise la bienheureuse espérance :
la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes,
et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »
Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(95 (96), 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc)
R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur.
(cf. Lc 2, 11)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !
DEUXIÈME LECTURE
« La grâce de Dieu s’est manifestée pour tous les hommes » (Tt 2, 11-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite
Bien-aimé,
la grâce de Dieu s’est manifestée
pour le salut de tous les hommes.
Elle nous apprend à renoncer à l’impiété
et aux convoitises de ce monde,
et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable,
avec justice et piété,
attendant que se réalise la bienheureuse espérance :
la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes,
et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
– Acclamons la Parole de Dieu.