Lettre du roi Louis XIV à Mgr de Laval en avril 1666
Présentation du Fonds du Séminaire de Québec reconnu par le programme de l'UNESCO "Mémoire du monde"
Communiqué de la ministre madame Christine St-Pierre
Madame Claire Simard, directrice générale du Musée de la Civilisation,
Monsieur Jean-Pierre Wallot, président du comité ad hoc, premier président du Comité consultatif international de 1993 à 1998 et Archiviste national du Canada de 1985 à 1997,
Chers invités,
En tant Supérieur général du Séminaire de Québec je suis des plus heureux de voir le Fonds du Séminaire prendre place dans le trésor de l’humanité en étant inscrit dans le Programme Mémoire du monde de l’UNESCO.
Comme vous le savez, l’institution qu’est le Séminaire de Québec même si elle a été dans le passé et encore aujourd’hui identifiée bien souvent à ses œuvres que furent le Grand Séminaire, le Petit Séminaire et l’Université est avant tout une communauté de prêtres diocésains fondée par Mgr de Laval en 1663 et qui compte encore aujourd’hui une quarantaine de membres.
Les prêtres du Séminaire peuvent s’enorgueillir d’occuper dans le Vieux-Québec un site extraordinaire dont ils ont confié la mise en valeur au Musée de la Civilisation en 1995. Un circuit d’interprétation y a été inauguré à l’automne 2006. Nos édifices se trouvent sur les terres de Louis Hébert et de son gendre, Guillaume Couillard qui sont les plus anciens sites agricoles au nord du Mexique après l’arrivée des européens en Amérique. On sait que le Séminaire de Québec fut fondée en 1663 par Mgr François de Laval dans le but de former les prêtres et d'évangéliser les Amérindiens de l'immense diocèse de Québec, qui couvrait alors l'ensemble de l'Amérique du Nord. Les archives renferment entre autres les documents du Régime français (1534-1763) et des premières années du Régime anglais (1763-1800).
En plus d’avoir confié l’interprétation du site du Séminaire au Musée de la civilisation, la communauté des prêtres du Séminaire lui a remis la conservation et le développement de ses collections dont ses archives et ses documents anciens qui font partie du Centre de référence de l’Amérique française. Le Centre de référence de l'Amérique française détient les clés d'un riche patrimoine historique. Ses contenus variés réfèrent non seulement à la période d'éclosion de la société qu'a été celle de la Nouvelle-France, mais également à la vie francophone au nord de l'Amérique.
Nous saluons ce matin l’esprit d’initiative, le professionnalisme et la ténacité du Musée de la civilisation à travers le Centre de référence dirigé par madame Danielle Aubin qui nous vaut ce grand honneur de voir le Fonds du Séminaire devenir le premier élément du patrimoine documentaire canadien à être reconnu par cette instance internationale qu’est le prestigieux programme Mémoire du monde de l’UNESCO.
À l’instar de précieux documents témoins des grandes étapes de l’Histoire de l’homme à travers les siècles telles la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789 1791), la Bible de Gutenberg, la symphonie no 9 de Beethoven, les archives du ghetto de Varsovie, le Fonds du Séminaire de Québec, 1623-1800, est maintenant inscrit au prestigieux registre du Programme Mémoire du monde de l’UNESCO.
Le Fonds du Séminaire de Québec est constitué de nombreux documents d’une valeur historique inestimable puisqu’il témoigne de la migration, de l’implantation, de la continuité et du rayonnement de la culture française et de la spiritualité catholique en Amérique du Nord. Il confirme également le rôle déterminant de Québec (inscrite depuis 1985 à la liste du patrimoine mondial) dans les échanges entre l’Ancien et le Nouveau monde.
Je remercie aussi le comité ad hoc d’experts mis sur pied par la Commission canadienne pour l’UNESCO et présidé par monsieur Jean-Pierre Wallot, président du comité ad hoc, qui fut le premier président du Comité consultatif international de 1993 à 1998 et Archiviste national du Canada.
C’est donc avec une grande joie que je représente ici le Séminaire de Québec pour célébrer l’inscription du Fonds du Séminaire de Québec au registre Mémoire du Monde de l’UNESCO et je félicite et remercie toutes les personnes qui y ont contribué.
Le Fonds représente pour nous la mémoire de nos devanciers et est une inspiration pour les défis que nous avons à relever aujourd’hui et dans l’avenir au service de la société, de la culture française et de l’évangélisation en terre d’Amérique.
Merci.
HERMANN GIGUÈRE, ptre p.h.
Supérieur général du Séminaire de Québec
HG/mb
Le 20 juin 2007
Communiqué de la ministre madame Christine St-Pierre
Madame Claire Simard, directrice générale du Musée de la Civilisation,
Monsieur Jean-Pierre Wallot, président du comité ad hoc, premier président du Comité consultatif international de 1993 à 1998 et Archiviste national du Canada de 1985 à 1997,
Chers invités,
En tant Supérieur général du Séminaire de Québec je suis des plus heureux de voir le Fonds du Séminaire prendre place dans le trésor de l’humanité en étant inscrit dans le Programme Mémoire du monde de l’UNESCO.
Comme vous le savez, l’institution qu’est le Séminaire de Québec même si elle a été dans le passé et encore aujourd’hui identifiée bien souvent à ses œuvres que furent le Grand Séminaire, le Petit Séminaire et l’Université est avant tout une communauté de prêtres diocésains fondée par Mgr de Laval en 1663 et qui compte encore aujourd’hui une quarantaine de membres.
Les prêtres du Séminaire peuvent s’enorgueillir d’occuper dans le Vieux-Québec un site extraordinaire dont ils ont confié la mise en valeur au Musée de la Civilisation en 1995. Un circuit d’interprétation y a été inauguré à l’automne 2006. Nos édifices se trouvent sur les terres de Louis Hébert et de son gendre, Guillaume Couillard qui sont les plus anciens sites agricoles au nord du Mexique après l’arrivée des européens en Amérique. On sait que le Séminaire de Québec fut fondée en 1663 par Mgr François de Laval dans le but de former les prêtres et d'évangéliser les Amérindiens de l'immense diocèse de Québec, qui couvrait alors l'ensemble de l'Amérique du Nord. Les archives renferment entre autres les documents du Régime français (1534-1763) et des premières années du Régime anglais (1763-1800).
En plus d’avoir confié l’interprétation du site du Séminaire au Musée de la civilisation, la communauté des prêtres du Séminaire lui a remis la conservation et le développement de ses collections dont ses archives et ses documents anciens qui font partie du Centre de référence de l’Amérique française. Le Centre de référence de l'Amérique française détient les clés d'un riche patrimoine historique. Ses contenus variés réfèrent non seulement à la période d'éclosion de la société qu'a été celle de la Nouvelle-France, mais également à la vie francophone au nord de l'Amérique.
Nous saluons ce matin l’esprit d’initiative, le professionnalisme et la ténacité du Musée de la civilisation à travers le Centre de référence dirigé par madame Danielle Aubin qui nous vaut ce grand honneur de voir le Fonds du Séminaire devenir le premier élément du patrimoine documentaire canadien à être reconnu par cette instance internationale qu’est le prestigieux programme Mémoire du monde de l’UNESCO.
À l’instar de précieux documents témoins des grandes étapes de l’Histoire de l’homme à travers les siècles telles la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789 1791), la Bible de Gutenberg, la symphonie no 9 de Beethoven, les archives du ghetto de Varsovie, le Fonds du Séminaire de Québec, 1623-1800, est maintenant inscrit au prestigieux registre du Programme Mémoire du monde de l’UNESCO.
Le Fonds du Séminaire de Québec est constitué de nombreux documents d’une valeur historique inestimable puisqu’il témoigne de la migration, de l’implantation, de la continuité et du rayonnement de la culture française et de la spiritualité catholique en Amérique du Nord. Il confirme également le rôle déterminant de Québec (inscrite depuis 1985 à la liste du patrimoine mondial) dans les échanges entre l’Ancien et le Nouveau monde.
Je remercie aussi le comité ad hoc d’experts mis sur pied par la Commission canadienne pour l’UNESCO et présidé par monsieur Jean-Pierre Wallot, président du comité ad hoc, qui fut le premier président du Comité consultatif international de 1993 à 1998 et Archiviste national du Canada.
C’est donc avec une grande joie que je représente ici le Séminaire de Québec pour célébrer l’inscription du Fonds du Séminaire de Québec au registre Mémoire du Monde de l’UNESCO et je félicite et remercie toutes les personnes qui y ont contribué.
Le Fonds représente pour nous la mémoire de nos devanciers et est une inspiration pour les défis que nous avons à relever aujourd’hui et dans l’avenir au service de la société, de la culture française et de l’évangélisation en terre d’Amérique.
Merci.
HERMANN GIGUÈRE, ptre p.h.
Supérieur général du Séminaire de Québec
HG/mb
Le 20 juin 2007