Le cloître du Grand Séminaire de Québec en 1960 devenu le Pavillon Casault de l'Université Laval
MOT DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
Après consultation des instances habituelles, Mgr l’Archevêque a nommé monsieur l’abbé Michel Poitras Supérieur du Grand Séminaire de Québec pour un premier mandat de trois ans, en remplacement de monsieur l’abbé Mario Côté qui était en poste durant les neuf dernières années. Cette nouvelle très attendue a été annoncée par Mgr l’Archevêque lors de l’Assemblée annuelle du clergé le 1er mai dernier.
Pour le Séminaire de Québec, c’est une nomination des plus importantes puisque la formation de la relève sacerdotale était pour François de Laval une de ses premières préoccupations en fondant son Séminaire en 1663. Bien que la formation des futurs prêtres soit sous la responsabilité immédiate de notre Archevêque, le Supérieur et son équipe sont tous membres de la communauté des prêtres du Séminaire.
Nous sommes donc très heureux d’accueillir notre confrère et ami, Michel, dans la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, et il peut compter sur le soutien de notre prière et de notre amitié dans l’exercice de ses fonctions. Michel a accepté généreusement cette nouvelle mission et il est bien préparé pour celle-ci puisqu’il a fait partie de l’équipe d’animation du Grand Séminaire de 1989 à 1999. Par la suite, après une année de ressourcement à Manrèse, il a œuvré quelques années au Diocèse avant d’accepter d’être curé des paroisses de St-Augustin et de Neuville.
Je profite de l’occasion pour saluer notre confrère, monsieur l’abbé Mario Côté, prêtre agrégé du Séminaire de Québec, qui termine sa neuvième année au service de la formation des prêtres. C’est une mission exigeante, qui demande beaucoup de clairvoyance, de sagesse, de disponibilité et d’ouverture à l’Esprit. Je tiens à le remercier au nom du Séminaire et en mon nom personnel pour tout ce travail accompli au service de l’œuvre du Séminaire dans l’esprit de notre fondateur et premier évêque de notre Diocèse. Je souhaite que son nouveau travail lui permette de demeurer proche du Séminaire et que nous puissions le revoir dans la Maison le plus souvent possible.
Jacques Roberge, ptre
Après consultation des instances habituelles, Mgr l’Archevêque a nommé monsieur l’abbé Michel Poitras Supérieur du Grand Séminaire de Québec pour un premier mandat de trois ans, en remplacement de monsieur l’abbé Mario Côté qui était en poste durant les neuf dernières années. Cette nouvelle très attendue a été annoncée par Mgr l’Archevêque lors de l’Assemblée annuelle du clergé le 1er mai dernier.
Pour le Séminaire de Québec, c’est une nomination des plus importantes puisque la formation de la relève sacerdotale était pour François de Laval une de ses premières préoccupations en fondant son Séminaire en 1663. Bien que la formation des futurs prêtres soit sous la responsabilité immédiate de notre Archevêque, le Supérieur et son équipe sont tous membres de la communauté des prêtres du Séminaire.
Nous sommes donc très heureux d’accueillir notre confrère et ami, Michel, dans la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, et il peut compter sur le soutien de notre prière et de notre amitié dans l’exercice de ses fonctions. Michel a accepté généreusement cette nouvelle mission et il est bien préparé pour celle-ci puisqu’il a fait partie de l’équipe d’animation du Grand Séminaire de 1989 à 1999. Par la suite, après une année de ressourcement à Manrèse, il a œuvré quelques années au Diocèse avant d’accepter d’être curé des paroisses de St-Augustin et de Neuville.
Je profite de l’occasion pour saluer notre confrère, monsieur l’abbé Mario Côté, prêtre agrégé du Séminaire de Québec, qui termine sa neuvième année au service de la formation des prêtres. C’est une mission exigeante, qui demande beaucoup de clairvoyance, de sagesse, de disponibilité et d’ouverture à l’Esprit. Je tiens à le remercier au nom du Séminaire et en mon nom personnel pour tout ce travail accompli au service de l’œuvre du Séminaire dans l’esprit de notre fondateur et premier évêque de notre Diocèse. Je souhaite que son nouveau travail lui permette de demeurer proche du Séminaire et que nous puissions le revoir dans la Maison le plus souvent possible.
Jacques Roberge, ptre
Nominations
- Mgr l’Archevêque a nommé monsieur l’abbé Michel Poitras, curé de Saint-Augustin, de Neuville et Sainte-Catherine, Recteur du Grand Séminaire de Québec pour un mandat de trois ans commençant le 1er août 2013 et se terminant le 31 juillet 2016. Cordiale bienvenue et sincères félicitations !- Mgr l’Archevêque a nommé, sur recommandation du Conseil du Séminaire de Québec, monsieur l'abbé Jean Abud, prêtre agrégé, responsable de la pastorale catholique universitaire à l'Université Laval, qui est une oeuvre officielle du Séminaire de Québec depuis 2011 pour un mandat de trois ans se terminant le 31 juillet 2016.
- Mgr l'Archevêque a nommé Mgr Hermann Giguère, prêtre agrégé, conseiller spirituel du comité diocésain de la formation initiale du Diaconat permanent du Diocèse de Québec pour un mandat de trois ans se terminant le 31 juillet 2016.
Dates à retenir
- 6 mai 2013 : fête liturgique du fondateur du Séminaire, le bienheureux François de Laval et hommages au jubilaires qui fêtent 60 ans de prêtrise : monsieur le chanoine Jean Poulin
-13 juin 2013 : ouverture officielle du Petit Cap
Pour les dates des événements reliés aux fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire voir plus loin.
Activités pastorales
Maison François-de-Laval à Petit-Cap
29 juin au 5 août 2013: Camps diocésains ;
13 au 19 août 2013: Camp Petit Séminaire diocésain.
Château Bellevue
5 au 9 août 2013 : Retraite pour les prêtres prêchée par le Père Jacques Sylvestre, dominicain.
CALENDRIER DES FÊTES DU 350e ANNIVERSAIRE DE FONDATION DU SÉMINAIRE D’AVRIL À SEPTEMBRE
15 et 16 mai 2013 : Production théâtrale sur l’œuvre du Petit Séminaire de Québec. Production présentée au théâtre La Bordée par les élèves du Collège François-de-Laval, autrefois le Petit Séminaire de Québec.
21, 22 et 23 mai 2013 : Colloque international à l’Université Laval : « Parce qu’ils y ont cru, on le voit! Le Séminaire de Québec célèbre ses 350 ans ». Ce colloque est patronné par le Séminaire de Québec et organisé par un groupe de professeurs de la Faculté de théologie et de sciences religieuses.
2 au 5 juin 2013 : Congrès international sur la formation au presbytérat à l’Université Laval : Ce congrès international est patronné par l’Association des responsables de la formation au presbytérat. Il s'adresse aux évêques et à toute personne impliquée dans la formation au presbytérat.
16 au 21 juin 2013:Session d’intégration s’adressant aux prêtres ayant fréquenté le Grand Séminaire de Québec. Cette session-relance est destinée à ceux qui ont vécu le mois d’intégration donné pour la première fois en 1976.
22 juin 2013 : Fête populaire du 350e au domaine Maizerets qui fut pendant 50 ans une colonie de vacances du Séminaire. Jeux, animations, etc. Le tout offert gratuitement.
15 au 31 juillet 2013 : Spectacle multimédia du 350e: Une audacieuse production sera présentée dans la cour du Vieux-Séminaire. Olivier Dufour en est le concepteur et le réalisateur. Ce créateur, ancien du Petit Séminaire, est une figure bien connue du monde du spectacle.
7 au 10 août 2013 Fêtes de la Nouvelle-France :
La programmation 2013 des Fêtes de la Nouvelle-France dans la cour du Vieux-Séminaire inclura un volet sur l’histoire du Séminaire.
24-25 août, supplémentaires les 31 août et 1er septembre si nécessaire : Journées découvertes au Séminaire. Le public est invité à visiter le site du Séminaire. Guides sur place et brochure illustrée gratuite sur place.
Voir le calendrier détaillé sur le site internet des fêtes du 350e du Séminaire http://www. http://www.350eseminairedequebec.com
L'invention du Séminaire de Québec : un coup de génie de François de Laval, une histoire à réactualiser par l'abbé Gilles Routhier
L'abbé GIlles Routhier, prêtre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval à Québec, a inauguré les Conférences du Carême à la Cathédrale de Québec le 17 février 2013 par une conférence remarquable que les personnes présentes ont très appréciée. L'abbé Routhier a proposé une relecture de l'Acte de fondation du Séminaire de Québec, où François de Laval invite ses prêtres à "aller à toutes rencontres". Dans son exposé, l'abbé Routhier a reprìs à son compte le jugement du père Lucien Campeau, historien de la Nouvelle-France, qui présentait la fondation du Séminaire de Québec comme la "grande idée de Mgr de Laval. L'abbé Rouhtier à partir de cette intuition de François de Laval a montré son actualité aujourd'hui dans un contexte missionnaire où les prêtres ont besoin de se soutenir et de vivre une fraternité de tous les jours pour faire face aux défis que rencontre notre Église diocésaine, l'Église de Dieu à Québec. Voici quelques extraits significatifs retenus par l’abbé Jean Abud pour les lectrices et les lecteurs du SME-Info.
« L'invention du Séminaire de Québec par François de Laval est donc portée par trois déterminations: le défi que représente l'exercice du ministère dans cette Église naissante dont on lui a confié le soin, sa propre expérience comme nous l'avons vu plus haut et sa référence au concile de Trente. C'est la rencontre de ces trois déterminations qui lui permettent d'être créatif et d'inventer quelque chose de nouveau. Cela me semble très actuel aujourd'hui: l'actualisation du projet de formation des ouvriers apostoliques doit surgir de la rencontre de ces trois déterminations: le défi que représente l'exercice du ministère dans une situation de nouvelle évangélisation, la référence au concile Vatican II et un enracinement dans une expérience pastorale innovante et spirituellement nourrie par les meilleurs ferments réformateurs actuels. C'est la rencontre et la conjonction de ces trois éléments qui peuvent nous rendre aujourd'hui aussi créatifs que François de Laval et qui peuvent nous permettre de renouveler en profondeur notre projet de formation des ouvriers apostoliques.» […]
« François de Laval fait œuvre originale et il dépasse les réalisations que l'on connaissait à son époque. Il a beau se référer au «grand St. Charles Borromée, qui [...] le premier bientost apres ce Concile [mit en œuvre le Décret de Trente], et plusieurs Evesques, qui ont suivi son exemple», François de Laval invente quelque chose qui était alors inconnu…Ainsi, à situation particulière, une Église naissante aux dimensions d'un continent et en état de mission, solution innovatrice et audacieuse: un séminaire qui est aussi un milieu de vie d'une communauté de prêtres d'où l'on peut tirer des ouvriers envoyés à toutes rencontres, un séminaire qui va les soutenir au cours de leur apostolat, où ils peuvent revenir pour se refaire et où ils vont trouver soit un havre pour reprendre souffle, soit un lieu de repos» […]
« Dans une situation ecclésiale, culturelle et sociale certes différente à plusieurs égards de celle que connaissait François de Laval, mais semblable également par certains aspects en raison de la situation nouvelle dans laquelle se retrouve aujourd'hui notre Église, situation désignée par l'expression «nouvelle évangélisation», nous avons à reprendre et à réactualiser aujourd'hui l'intuition de François de Laval. Comment, dans les conditions actuelles, penser l'exercice du ministère presbytéral et, sans doute élargissant aujourd'hui l'horizon, penser l'exercice du ministère diaconal et celui des autres services ecclésiaux. Penser l'exercice du ministère de telle sorte que celui-ci soit attractif et épanouissant plutôt qu'accablant. Comment l'organiser, quel cadre lui donner et quelle structure portante lui offrir si l'on veut être en mesure de recruter des candidats qui vont oser se consacrer à ce défi et durer dans cette aventure? »
Saviez-vous… ?
- … quel était le nom de la mission que les prêtres du Séminaire ont eu sur les rives du Mississipi de 1698 à 1763? Réponse 1 à la fin du Bulletin.
- … pourquoi on a donné à la nouvelle ville résultant de la fusion des 14 municipalités de l’île Jésus, le 6 août 1965, le nom de Laval? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
.
Témoignage de Léandre Zéfack, séminariste, sur sa première année au Grand Séminaire de Québec
Léandre a 29 ans. Il est français d'origine camerounaise. Ingénieur en Génie des Matériaux, il est venu travailler au Québec en 2011 et il a vécu un appel à devenir prêtre qui l'a amené au Grand Séminaire en septembre dernier.
J’ai commencé ma première année de formation au Grand Séminaire de Québec dans l’enthousiasme, l’excitation, et l’envie folle de donner ma vie au Christ. J’avais cependant de nombreuses appréhensions quand à la culture québécoise, compte tenu du fait que j’arrivais de France où l’histoire et le vécu religieux sont entièrement différents d’ici, où le programme de formation des grands séminaires est propre aux réalités locales, et autres. Rendu presqu’au terme de l’année, je me rends compte que plusieurs bouleversements, des imprévus, des galères et des joies sont survenus dans ma vie.
En effet, le fait d’avoir été confronté à des confrères et à des formateurs (e) tous différents (e) dans leurs caractères m’a permis de prendre conscience de mes propres défauts. J’ai alors vu en cela l’urgence qui s’imposait à moi d’un travail personnel à effectuer au niveau humain. Dans ce sens, la formation humaine proposée a été pour moi un lieu privilégié où j’ai appris au quotidien à entrer en relation de trois manières : avec moi-même, avec les autres et avec Dieu. Cela se poursuit encore aujourd’hui, car c’est pratiquement le travail de toute une vie. Il est souvent très facile de trouver nos confrères dérangeant, mais également plus difficile d’accepter de faire face à son histoire personnelle, à soi-même et à cheminer tout en s’accueillant tel qu’on est, et en se présentant comme tel devant Dieu.. J’ai été marqué par les paroles du recteur à Petit-Cap dès notre arrivée, paroles qui ont été présentes tout au long de l’année : « Mon projet n’est pas mon projet ». Effectivement en entrant au grand séminaire, j’avais beaucoup d’idées de belles choses que je désirais accomplir pour le Christ. Immédiatement j’ai été appelé à écouter d’abord le plan de Dieu pour moi, ensuite à adhérer à un projet d’Église, par le biais de la formation, en toute liberté. J’ai ainsi pu m’épanouir à travers les divers contenus de la formation spirituelle et de la vie communautaire.
La formation intellectuelle a été très dérangeante pour moi en début d’année académique, car j’appréhendais le retour sur les bancs de l’école après quelques années d’expérience professionnelle. J’étais en révolte intérieurement avec le nombre d’année d’études requis dans le cadre de la formation.
Mais j’ai rapidement compris une fois plongée dedans l’importance capitale de sa raison d’être. Puisque la société évolue à grande vitesse, les futurs pasteurs doivent être formés en conséquence. Aujourd’hui, je ne dirai pas que je suis amoureux des études, mais je suis un étudiant joyeux et motivé, plus encore quand j’y vois un gros intérêt pour l’avenir.
La formation pastorale est un pôle que j’ai beaucoup privilégié cette année, car c’est pour moi le lieu de l’inculturation, le lieu de la découverte des réalités locales qui, au moment opportun, m’aidera à décider si je demande l’incardination dans le diocèse ou pas.
L’année a été pleine de découvertes, pleines de désillusions sur ma conception et ma vision du sacerdoce, mais aussi riche en connaissance de soi. Je suis content de ce pas, de toutes les opportunités que j’ai saisies durant cette année de discernement, et je suis convaincu que quelque soit la vocation à laquelle je suis appelé, cela aura été une expérience humaine à vivre.
Réponses au Saviez-vous… ?
1) Cette mission s’appelait la « Mission Sainte Famille des Tamarois » à Cahokia (non loin de la ville actuelle de St-Louis au Missouri). Elle dura jusqu’à la cession de la Nouvelle-France à l’Angleterre en 1763 par le Traité de Paris. Cette région fut attribuée aux prêtres du Séminaire de Québec pour y exercer leur zèle missionnaire chez les Illinois et les Tamarois par Mgr de Saint-Vallier le 30 avril 1698. Les trois prêtres choisis, François de Montigny, Albert Davion et Jean-François Buisson de Saint-Cosme qui venait d'être rappelé d'Acadie, quittent Québec le 16 juillet 1698, puis après une brève halte à Montréal laissent Lachine le 24. Outre les trois prêtres, l’équipe comprend douze engagés. On voyage avec quatre canots d’écorce. Cette randonnée de plus de treize cents milles (environ 2 000 kilomètres) se fait sans encombre majeure et, cinq mois plus tard, le 27 décembre, le groupe atteint le pays des Arkansas.
.
2) En l’honneur de François de Laval. Mais pourquoi ? Il faut savoir que l’Île Jésus qui est le territoire de la Ville de Laval fut une seigneurie que Mgr de Laval avait acquise de François Berthelot, en 1675, en l’échangeant pour l’Île d’Orléans. L'histoire de Laval commence en 1636 alors que la Compagnie des Cent Associés concède l'île aux Jésuites. L'île restera à l'état sauvage jusqu'à son acquisition par François Berthelot en 1672 qui l'échangera à Mgr de Laval pour l'île d'Orléans en 1675. Celui-ci la donnera au Séminaire de Québec en 1680 pour lui assurer les moyens financiers nécessaires à la poursuite de sa mission. Le Séminaire de Québec, a été le 4e et dernier seigneur de l'île Jésus, pendant 174 ans, de 1680 à 1854 soit, jusqu'à la fin du régime seigneurial.
- Mgr l’Archevêque a nommé monsieur l’abbé Michel Poitras, curé de Saint-Augustin, de Neuville et Sainte-Catherine, Recteur du Grand Séminaire de Québec pour un mandat de trois ans commençant le 1er août 2013 et se terminant le 31 juillet 2016. Cordiale bienvenue et sincères félicitations !- Mgr l’Archevêque a nommé, sur recommandation du Conseil du Séminaire de Québec, monsieur l'abbé Jean Abud, prêtre agrégé, responsable de la pastorale catholique universitaire à l'Université Laval, qui est une oeuvre officielle du Séminaire de Québec depuis 2011 pour un mandat de trois ans se terminant le 31 juillet 2016.
- Mgr l'Archevêque a nommé Mgr Hermann Giguère, prêtre agrégé, conseiller spirituel du comité diocésain de la formation initiale du Diaconat permanent du Diocèse de Québec pour un mandat de trois ans se terminant le 31 juillet 2016.
Dates à retenir
- 6 mai 2013 : fête liturgique du fondateur du Séminaire, le bienheureux François de Laval et hommages au jubilaires qui fêtent 60 ans de prêtrise : monsieur le chanoine Jean Poulin
-13 juin 2013 : ouverture officielle du Petit Cap
Pour les dates des événements reliés aux fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire voir plus loin.
Activités pastorales
Maison François-de-Laval à Petit-Cap
29 juin au 5 août 2013: Camps diocésains ;
13 au 19 août 2013: Camp Petit Séminaire diocésain.
Château Bellevue
5 au 9 août 2013 : Retraite pour les prêtres prêchée par le Père Jacques Sylvestre, dominicain.
CALENDRIER DES FÊTES DU 350e ANNIVERSAIRE DE FONDATION DU SÉMINAIRE D’AVRIL À SEPTEMBRE
15 et 16 mai 2013 : Production théâtrale sur l’œuvre du Petit Séminaire de Québec. Production présentée au théâtre La Bordée par les élèves du Collège François-de-Laval, autrefois le Petit Séminaire de Québec.
21, 22 et 23 mai 2013 : Colloque international à l’Université Laval : « Parce qu’ils y ont cru, on le voit! Le Séminaire de Québec célèbre ses 350 ans ». Ce colloque est patronné par le Séminaire de Québec et organisé par un groupe de professeurs de la Faculté de théologie et de sciences religieuses.
2 au 5 juin 2013 : Congrès international sur la formation au presbytérat à l’Université Laval : Ce congrès international est patronné par l’Association des responsables de la formation au presbytérat. Il s'adresse aux évêques et à toute personne impliquée dans la formation au presbytérat.
16 au 21 juin 2013:Session d’intégration s’adressant aux prêtres ayant fréquenté le Grand Séminaire de Québec. Cette session-relance est destinée à ceux qui ont vécu le mois d’intégration donné pour la première fois en 1976.
22 juin 2013 : Fête populaire du 350e au domaine Maizerets qui fut pendant 50 ans une colonie de vacances du Séminaire. Jeux, animations, etc. Le tout offert gratuitement.
15 au 31 juillet 2013 : Spectacle multimédia du 350e: Une audacieuse production sera présentée dans la cour du Vieux-Séminaire. Olivier Dufour en est le concepteur et le réalisateur. Ce créateur, ancien du Petit Séminaire, est une figure bien connue du monde du spectacle.
7 au 10 août 2013 Fêtes de la Nouvelle-France :
La programmation 2013 des Fêtes de la Nouvelle-France dans la cour du Vieux-Séminaire inclura un volet sur l’histoire du Séminaire.
24-25 août, supplémentaires les 31 août et 1er septembre si nécessaire : Journées découvertes au Séminaire. Le public est invité à visiter le site du Séminaire. Guides sur place et brochure illustrée gratuite sur place.
Voir le calendrier détaillé sur le site internet des fêtes du 350e du Séminaire http://www. http://www.350eseminairedequebec.com
L'invention du Séminaire de Québec : un coup de génie de François de Laval, une histoire à réactualiser par l'abbé Gilles Routhier
L'abbé GIlles Routhier, prêtre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval à Québec, a inauguré les Conférences du Carême à la Cathédrale de Québec le 17 février 2013 par une conférence remarquable que les personnes présentes ont très appréciée. L'abbé Routhier a proposé une relecture de l'Acte de fondation du Séminaire de Québec, où François de Laval invite ses prêtres à "aller à toutes rencontres". Dans son exposé, l'abbé Routhier a reprìs à son compte le jugement du père Lucien Campeau, historien de la Nouvelle-France, qui présentait la fondation du Séminaire de Québec comme la "grande idée de Mgr de Laval. L'abbé Rouhtier à partir de cette intuition de François de Laval a montré son actualité aujourd'hui dans un contexte missionnaire où les prêtres ont besoin de se soutenir et de vivre une fraternité de tous les jours pour faire face aux défis que rencontre notre Église diocésaine, l'Église de Dieu à Québec. Voici quelques extraits significatifs retenus par l’abbé Jean Abud pour les lectrices et les lecteurs du SME-Info.
« L'invention du Séminaire de Québec par François de Laval est donc portée par trois déterminations: le défi que représente l'exercice du ministère dans cette Église naissante dont on lui a confié le soin, sa propre expérience comme nous l'avons vu plus haut et sa référence au concile de Trente. C'est la rencontre de ces trois déterminations qui lui permettent d'être créatif et d'inventer quelque chose de nouveau. Cela me semble très actuel aujourd'hui: l'actualisation du projet de formation des ouvriers apostoliques doit surgir de la rencontre de ces trois déterminations: le défi que représente l'exercice du ministère dans une situation de nouvelle évangélisation, la référence au concile Vatican II et un enracinement dans une expérience pastorale innovante et spirituellement nourrie par les meilleurs ferments réformateurs actuels. C'est la rencontre et la conjonction de ces trois éléments qui peuvent nous rendre aujourd'hui aussi créatifs que François de Laval et qui peuvent nous permettre de renouveler en profondeur notre projet de formation des ouvriers apostoliques.» […]
« François de Laval fait œuvre originale et il dépasse les réalisations que l'on connaissait à son époque. Il a beau se référer au «grand St. Charles Borromée, qui [...] le premier bientost apres ce Concile [mit en œuvre le Décret de Trente], et plusieurs Evesques, qui ont suivi son exemple», François de Laval invente quelque chose qui était alors inconnu…Ainsi, à situation particulière, une Église naissante aux dimensions d'un continent et en état de mission, solution innovatrice et audacieuse: un séminaire qui est aussi un milieu de vie d'une communauté de prêtres d'où l'on peut tirer des ouvriers envoyés à toutes rencontres, un séminaire qui va les soutenir au cours de leur apostolat, où ils peuvent revenir pour se refaire et où ils vont trouver soit un havre pour reprendre souffle, soit un lieu de repos» […]
« Dans une situation ecclésiale, culturelle et sociale certes différente à plusieurs égards de celle que connaissait François de Laval, mais semblable également par certains aspects en raison de la situation nouvelle dans laquelle se retrouve aujourd'hui notre Église, situation désignée par l'expression «nouvelle évangélisation», nous avons à reprendre et à réactualiser aujourd'hui l'intuition de François de Laval. Comment, dans les conditions actuelles, penser l'exercice du ministère presbytéral et, sans doute élargissant aujourd'hui l'horizon, penser l'exercice du ministère diaconal et celui des autres services ecclésiaux. Penser l'exercice du ministère de telle sorte que celui-ci soit attractif et épanouissant plutôt qu'accablant. Comment l'organiser, quel cadre lui donner et quelle structure portante lui offrir si l'on veut être en mesure de recruter des candidats qui vont oser se consacrer à ce défi et durer dans cette aventure? »
Saviez-vous… ?
- … quel était le nom de la mission que les prêtres du Séminaire ont eu sur les rives du Mississipi de 1698 à 1763? Réponse 1 à la fin du Bulletin.
- … pourquoi on a donné à la nouvelle ville résultant de la fusion des 14 municipalités de l’île Jésus, le 6 août 1965, le nom de Laval? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
.
Témoignage de Léandre Zéfack, séminariste, sur sa première année au Grand Séminaire de Québec
Léandre a 29 ans. Il est français d'origine camerounaise. Ingénieur en Génie des Matériaux, il est venu travailler au Québec en 2011 et il a vécu un appel à devenir prêtre qui l'a amené au Grand Séminaire en septembre dernier.
J’ai commencé ma première année de formation au Grand Séminaire de Québec dans l’enthousiasme, l’excitation, et l’envie folle de donner ma vie au Christ. J’avais cependant de nombreuses appréhensions quand à la culture québécoise, compte tenu du fait que j’arrivais de France où l’histoire et le vécu religieux sont entièrement différents d’ici, où le programme de formation des grands séminaires est propre aux réalités locales, et autres. Rendu presqu’au terme de l’année, je me rends compte que plusieurs bouleversements, des imprévus, des galères et des joies sont survenus dans ma vie.
En effet, le fait d’avoir été confronté à des confrères et à des formateurs (e) tous différents (e) dans leurs caractères m’a permis de prendre conscience de mes propres défauts. J’ai alors vu en cela l’urgence qui s’imposait à moi d’un travail personnel à effectuer au niveau humain. Dans ce sens, la formation humaine proposée a été pour moi un lieu privilégié où j’ai appris au quotidien à entrer en relation de trois manières : avec moi-même, avec les autres et avec Dieu. Cela se poursuit encore aujourd’hui, car c’est pratiquement le travail de toute une vie. Il est souvent très facile de trouver nos confrères dérangeant, mais également plus difficile d’accepter de faire face à son histoire personnelle, à soi-même et à cheminer tout en s’accueillant tel qu’on est, et en se présentant comme tel devant Dieu.. J’ai été marqué par les paroles du recteur à Petit-Cap dès notre arrivée, paroles qui ont été présentes tout au long de l’année : « Mon projet n’est pas mon projet ». Effectivement en entrant au grand séminaire, j’avais beaucoup d’idées de belles choses que je désirais accomplir pour le Christ. Immédiatement j’ai été appelé à écouter d’abord le plan de Dieu pour moi, ensuite à adhérer à un projet d’Église, par le biais de la formation, en toute liberté. J’ai ainsi pu m’épanouir à travers les divers contenus de la formation spirituelle et de la vie communautaire.
La formation intellectuelle a été très dérangeante pour moi en début d’année académique, car j’appréhendais le retour sur les bancs de l’école après quelques années d’expérience professionnelle. J’étais en révolte intérieurement avec le nombre d’année d’études requis dans le cadre de la formation.
Mais j’ai rapidement compris une fois plongée dedans l’importance capitale de sa raison d’être. Puisque la société évolue à grande vitesse, les futurs pasteurs doivent être formés en conséquence. Aujourd’hui, je ne dirai pas que je suis amoureux des études, mais je suis un étudiant joyeux et motivé, plus encore quand j’y vois un gros intérêt pour l’avenir.
La formation pastorale est un pôle que j’ai beaucoup privilégié cette année, car c’est pour moi le lieu de l’inculturation, le lieu de la découverte des réalités locales qui, au moment opportun, m’aidera à décider si je demande l’incardination dans le diocèse ou pas.
L’année a été pleine de découvertes, pleines de désillusions sur ma conception et ma vision du sacerdoce, mais aussi riche en connaissance de soi. Je suis content de ce pas, de toutes les opportunités que j’ai saisies durant cette année de discernement, et je suis convaincu que quelque soit la vocation à laquelle je suis appelé, cela aura été une expérience humaine à vivre.
Réponses au Saviez-vous… ?
1) Cette mission s’appelait la « Mission Sainte Famille des Tamarois » à Cahokia (non loin de la ville actuelle de St-Louis au Missouri). Elle dura jusqu’à la cession de la Nouvelle-France à l’Angleterre en 1763 par le Traité de Paris. Cette région fut attribuée aux prêtres du Séminaire de Québec pour y exercer leur zèle missionnaire chez les Illinois et les Tamarois par Mgr de Saint-Vallier le 30 avril 1698. Les trois prêtres choisis, François de Montigny, Albert Davion et Jean-François Buisson de Saint-Cosme qui venait d'être rappelé d'Acadie, quittent Québec le 16 juillet 1698, puis après une brève halte à Montréal laissent Lachine le 24. Outre les trois prêtres, l’équipe comprend douze engagés. On voyage avec quatre canots d’écorce. Cette randonnée de plus de treize cents milles (environ 2 000 kilomètres) se fait sans encombre majeure et, cinq mois plus tard, le 27 décembre, le groupe atteint le pays des Arkansas.
.
2) En l’honneur de François de Laval. Mais pourquoi ? Il faut savoir que l’Île Jésus qui est le territoire de la Ville de Laval fut une seigneurie que Mgr de Laval avait acquise de François Berthelot, en 1675, en l’échangeant pour l’Île d’Orléans. L'histoire de Laval commence en 1636 alors que la Compagnie des Cent Associés concède l'île aux Jésuites. L'île restera à l'état sauvage jusqu'à son acquisition par François Berthelot en 1672 qui l'échangera à Mgr de Laval pour l'île d'Orléans en 1675. Celui-ci la donnera au Séminaire de Québec en 1680 pour lui assurer les moyens financiers nécessaires à la poursuite de sa mission. Le Séminaire de Québec, a été le 4e et dernier seigneur de l'île Jésus, pendant 174 ans, de 1680 à 1854 soit, jusqu'à la fin du régime seigneurial.
Visitez le site internet du Séminaire www.seminairedequebec.org
et notre blog SME-Infonet
Séminaire de Québec sur Twitter
Séminaire de Québec sur Facebook
François de Laval sur Facebook
Blog du 350e du Séminaire
Site internet des fêtes du 350e du Séminaire
Responsabilité : Monsieur le chanoine Jacques Roberge, supérieur général
Rédaction : Mgr Hermann Giguère, P.H.
Mise en page, présentation et diffusion : Martine Duplain, secrétaire de direction
SME-Info BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec Vol. XL – No 2, avril 2013