Célébration de la rentrée 2009 dans la chapelle Marie-Guyart à l`Université Laval
Version PDF
MOT DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
Depuis le Concile Vatican II, une invitation pressante a été faite aux communautés à s’inspirer du charisme de leur fondation. La communauté des prêtres du Séminaire y a répondu et continue de le faire. Avec la venue du Petit Séminaire diocésain dans ses murs, le Séminaire de Québec actualise aujourd’hui ce charisme que Mgr Briand, en 1768, a précisé dans un règlement intitulé Règlement du Séminaire des Missions-Étrangères et épiscopal de Québec où il demandait aux prêtres du Séminaire de devenir des éducateurs de la jeunesse, ce qui fut l’inspiration de plusieurs générations avec le développement du Petit Séminaire en collège et la fondation de l’Université Laval.
La disparition de monsieur le chanoine Jean-Charles Racine qui fut directeur des étudiants et vice-aumônier à l’Université Laval, nous donne l’occasion de souligner aussi la participation importante de nos jours du Séminaire de Québec dans la pastorale catholique à l’Université Laval. Monsieur l’abbé Jean Abud en dresse un portrait stimulant.
Oui, le charisme de fondation du Séminaire de Québec est toujours vivant. Il est plus qu’un patrimoine à conserver, il est un moteur incontournable pour l’avenir et pour le service notre Église dans les circonstances actuelles.
Demandons au bienheureux François de Laval de nous inspirer les choix appropriés et de nous soutenir par son intercession.
Hermann Giguère, ptre, p.h.
Dates à retenir
- 17 février 2010 : Mercredi des cendres à 16h30 ;
- 1 au 6 mars 2010 : Semaine de lecture à l’Université Laval ;
- 24 mars 2010: Anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec (26 mars 1663).
- 1 avril 2010 : Concélébration eucharistique pour la Cène du Seigneur à 16h30
- 5 mai 2010 : Assemblée du clergé à la Maison généralice des Sœurs de la Charité.
- 6 mai 2010 : fête liturgique du fondateur du Séminaire, le bienheureux François de Laval.
Activités pastorales
Maison François-de-Laval à Petit-Cap
- 22 et 23 janvier 2010 : Pastorale universitaire.
DECES DE MONSIEUR LE CHANOINE JEAN-CHARLES RACINE (1919-2010)
Un an jour pour jour depuis le décès de monsieur l’abbé Anicet Greco,c’est au tour de monsieur le chanoine Jean-Charles Racine de nous quitter. Il est le quatrième de nos confrères partis vers la maison du Père depuis le 15 janvier 2009. Monsieur le chanoine Jean-Charles Racine était membre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec depuis 1956 et il avait 90 ans. Il avait étudié au Petit Séminaire de Québec, puis au Grand Séminaire de Québec et ordonné prêtre le 26 mai 1945. Il œuvra d’abord au Petit Séminaire pour quelques années, mais très tôt il fut affecté à l’Université Laval où il fut directeur des étudiants et vice-aumônier de 1952 à 1958.
Alors on lui demanda d’aller se spécialiser en catéchétique à l’Institut Lumen Vitae à Bruxelles. Il revint de Belgique et mis sur pied l’Office de catéchétique du diocèse de Québec qu’il présida de 1964 jusqu’au moment où il devint curé de la Cathédrale en 1971. Il avait pendant ce temps été aumônier des Religieuses dominicaines du Séminaire de Québec. Monsieur Racine demeura curé de la Cathédrale pendant 16 ans. On reconnaît son apport extraordinaire pour la rénovation de la bâtisse et de l’orgue. En 1973, il est créé chanoine membre du Chapitre métropolitain de Québec et en 1999 il en devient le doyen. À partir de 1987, il se consacre à l’accompagnement spirituel individuel et, en 2006, il quitte le Séminaire pour l’Unité de soins de la Résidence Cardinal-Vachon.
Les funérailles ont été célébrées à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec le vendredi 22 janvier 2010. Elles ont été présidées par Mgr Maurice Couture, archevêque émérite de Québec.
Saviez-vous… ?
1) quel instrument on utilisait à la chapelle de Petit Cap pour les célébrations liturgiques autrefois?
Réponse 1 à la fin du Bulletin.
2) quand le Séminaire a-t-il obtenu l'eau courante de l'aqueduc municipal de Québec et où prenait-il son eau avant? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
LE PETIT SEMINAIRE DIOCESAIN DEMENAGERA DANS LE VIEUX QUEBEC EN SEPTEMBRE 2010
Depuis plusieurs mois, il était question de relocalisation du Petit Séminaire diocésain de Québec. Il se dessinait un projet lié à l'achat de la maison des Missionnaires du Sacré-Coeur sur la rue Marie-Victorin à Québec, mais depuis quelque temps, l'idée de loger la Petit Séminaire diocésain dans les locaux du Séminaire de Québec dans le Vieux Québec est revenue sur la table.
Après de nombreuses consultations, le jeudi, 14 janvier 2010, le cardinal Ouellet, archevêque de Québec, a fait parvenir une lettre au Supérieur général du Séminaire de Québec où il lui annonçait sa décision de choisir comme résidence des élèves du Petit Séminaire diocésain le Pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec à partir de septembre 2010 et où il lui demandait de mettre en marche les travaux de transformation nécessaires. Le Pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec est situé au 3, rue de la Vieille-Université.
Un communiqué de l'Archevêché de Québec a été remis aux paroisses le 27 janvier 2010.
En voici le texte:
« C'est maintenant officiel, le Petit Séminaire diocésain de Québec (PSDQ) déménagera au pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec. Notre archevêque, le cardinal Marc Ouellet, a officialisé le tout le jeudi 14 janvier dernier en qualifiant œ changement « de tournant décisif et prometteur pour l'avenir des vocations ». L'institution fondée en 2008 ne change pas de nature. Une relocalisation était nécessaire pour son développement. L'œuvre de l'archevêque se poursuivra avec une participation accrue du Séminaire de Québec et une Fondation qui se développe afin de financer cette institution. Le Petit Séminaire diocésain louera des espaces au Séminaire de Québec après un passage apprécié à la Maison Jean-Claude-Colin de Saint- Augustin-de-Desmaures pour son volet pensionnat. Cette annonce n'affecte en rien le déroulement de l'année en cours du PSDQ. La rentrée 2010 du Petit Séminaire au pavillon Camille-Roy est prévue pour septembre. »
LE SÉMINAIRE DE QUÉBEC : PARTENAIRE MAJEUR DE LA PASTORALE UNIVERSITAIRE
Une communauté colorée, vive, énergique, fraternelle et très chaleureuse, voilà ce qui vous attend si un beau dimanche vous franchissez les portes de la chapelle du pavillon Lemieux à l’Université Laval. Près de deux cents étudiants de tous pays, fidèles au rendez-vous dominical, s’investissent l’année durant dans un tourbillon d’activités diversifiées qui donnent vie à leur communauté chrétienne… et ils y tiennent!
C’est que depuis août 2006, une nouvelle entente entre l’Université Laval et le Diocèse de Québec demande que la présence catholique sur le campus s’articule non plus seulement à partir de la nomination d’une équipe pastorale désignée par l’Évêque du diocèse, mais aussi et surtout autour d’une association étudiante religieuse reconnue selon les normes de l’Université, afin de favoriser une meilleure prise en charge de la communauté par les étudiants eux-mêmes.
Dès ma nomination comme aumônier, il y a quatre ans, j’ai reçu le mandat avec mon collègue Jean-Bernard Rousseau, agent de pastorale, de mettre sur pied cette association et d’en assurer la croissance. L’héritage laissé par le travail de mes illustres prédécesseurs auprès de la communauté catholique universitaire a grandement facilité la tâche : j’ai découvert auprès des étudiants fréquentant la chapelle une tradition catholique solidement enracinée, ouverte sur le monde, stimulante pour la foi et bien en phase avec la vie universitaire. Avec eux et avec d’autres membres de la communauté investis dans le secteur catholique, nous avons jeté les bases d’une association étudiante catholique qui fut fondée en septembre 2007.
Les résultats sont saisissants : après trois ans d’existence dans sa nouvelle structure, il est réjouissant de constater que la communauté n’a cessé de se fortifier, de se renouveler et de s’engager de mieux en mieux en dialogue avec le milieu universitaire. Le Conseil d’orientation pastorale de notre association, qui réunit neuf étudiants, l’agent de pastorale et le prêtre, propose, élabore et réalise avec la communauté des activités qui tentent de rejoindre toutes les dimensions de la vie chrétienne.
Ainsi, en vous promenant dans les allées de l’Université, vous trouverez des étudiants en pleine étude biblique, vous en verrez qui distribuent toutes les semaines des denrées aux étudiants démunis, vous croiserez des jeunes qui se rendent au chapelet, d’autres qui montent un kiosque ou des ateliers pour des enjeux de solidarité internationale, pendant qu’un groupe d’action catholique discerne la démarche pertinente à entreprendre. Vous verrez des étudiants qui en interpellent d’autres à revisiter leur foi, d’autres faisant leur bagage pour une fin de semaine au monastère, quelques-uns accordant leur guitare pour la prière de Taizé, ou pour l’heure d’adoration. Un comité prépare une conférence publique sur un sujet d’actualité, quelques-uns vivent une catéchèse qui les prépare au baptême ou à la confirmation. D’autres encore organisent une fête ou un repas pour briser l’isolement dans lequel trop d’étudiants se terrent, plusieurs se regroupent à la porte ouverte du bureau de l’aumônier et en profitent pour prendre rendez-vous avec lui…
Une vitalité enthousiasmante et quasi irrésistible se répand autour de cette communauté étonnante qui s’insère avec intelligence, sérénité et pertinence dans un contexte universitaire pluraliste et complexe.
Je suis très fier de faire remarquer, chaque fois que j’en ai l’occasion, que tout ceci est possible grâce à l’investissement convaincu du Séminaire de Québec qui voit dans cette oeuvre une continuité et une cohérence évidentes avec sa responsabilité missionnaire auprès des jeunes. Il me semble important de souligner que la demande initiale faite par l’Archevêque positionne le Séminaire comme partenaire majeur de la mise en œuvre d’une pastorale universitaire.
Déjà, en assumant à la demande de l’Archevêque la rémunération d’un prêtre et d’un agent de pastorale, le Séminaire assure la poursuite d’une présence catholique à l’université. Mais la demande de l’Archevêque ouvre pour nous des perspectives plus larges. En effet, l’Archevêque demande explicitement au Séminaire, concernant la pastorale universitaire, de déterminer la mise en œuvre d’un partenariat avec le Diocèse, et à travers le prêtre mandaté par le Séminaire, de proposer au Conseil du Séminaire des moyens pour assurer ce partenariat. Ainsi, le Séminaire est maître d’œuvre du projet dans son application très concrète.
Bien que le Diocèse de Québec demeure aux yeux de l’Université Laval le répondant principal en ce qui concerne l’entente conclue, il n’en reste pas moins que c’est bien au Séminaire de Québec, à travers le mandat qu’il me donne, que revient la mise en œuvre (orientation, gestion, développement) de ce que devient la pastorale catholique à l’Université Laval. L’Archevêque de Québec fait ainsi de la pastorale universitaire une œuvre confiée au Séminaire de Québec, lui demandant de préciser en partenariat avec le Diocèse de Québec les ressources humaines et matérielles nécessaires au développement de cette œuvre. Les possibilités sont ouvertes et prometteuses…
Il me semble donc légitime que la communauté des prêtres du Séminaire se sente partie prenante des enjeux et des défis relevés dans cette pastorale particulière. Il y a là une avenue incontournable pour l’évangélisation des jeunes et une chance inouïe d’investir ce secteur à bon escient. Je crois qu’il nous revient d’être présents à l’Université Laval et que nous pouvons nous en réjouir et en exploiter toutes les potentialités! Le contexte a changé, mais nous nous devons de nous ingénier, puisque l’occasion nous est donnée, à promouvoir auprès de la communauté universitaire une présence catholique pertinente et féconde.
Jean Abud
Prêtre du Séminaire de Québec
Responsable de la pastorale catholique
à l’Université Laval
Réponses au Saviez-vous… ?
Réponse 1 : Il s’agit d’un harmonium comme on le faisait dans plusieurs chapelles. Celui du Petit Cap a été acheté au pris de 45 $ lit-on dans une résolution du Conseil en date du 14 juin 1897 qui stipule « lequel devra demeurer au Petit-Cap." C'est celui que l'on voit encore dans la chapelle saint Louis-de-Gonzague, mais qui n’est plus en bon état.
Réponse 2: En 1857. Jusqu'à cette date, le Séminaire prenait son eau dans le puits de la cour des petits, marqué aujourd'hui de deux cercles concentriques. Ce puits avait été creusé en 1713. Avant cette date, le Séminaire et les propriétaires antérieurs (Guillaume Couillard et Louis Hébert) devaient aller chercher leur eau en bas de la petite côte dans un puits situé approximativement à l'entrée principale du Pavillon Jérôme-Demers actuel (ancien couvent). Quand on considère l'incommodité d'aller chercher et de transporter chaque jour l'eau nécessaire pour les travaux du ménage et de la cuisine, on comprend pourquoi les gens prenaient rarement des bains...
MOT DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
Depuis le Concile Vatican II, une invitation pressante a été faite aux communautés à s’inspirer du charisme de leur fondation. La communauté des prêtres du Séminaire y a répondu et continue de le faire. Avec la venue du Petit Séminaire diocésain dans ses murs, le Séminaire de Québec actualise aujourd’hui ce charisme que Mgr Briand, en 1768, a précisé dans un règlement intitulé Règlement du Séminaire des Missions-Étrangères et épiscopal de Québec où il demandait aux prêtres du Séminaire de devenir des éducateurs de la jeunesse, ce qui fut l’inspiration de plusieurs générations avec le développement du Petit Séminaire en collège et la fondation de l’Université Laval.
La disparition de monsieur le chanoine Jean-Charles Racine qui fut directeur des étudiants et vice-aumônier à l’Université Laval, nous donne l’occasion de souligner aussi la participation importante de nos jours du Séminaire de Québec dans la pastorale catholique à l’Université Laval. Monsieur l’abbé Jean Abud en dresse un portrait stimulant.
Oui, le charisme de fondation du Séminaire de Québec est toujours vivant. Il est plus qu’un patrimoine à conserver, il est un moteur incontournable pour l’avenir et pour le service notre Église dans les circonstances actuelles.
Demandons au bienheureux François de Laval de nous inspirer les choix appropriés et de nous soutenir par son intercession.
Hermann Giguère, ptre, p.h.
Dates à retenir
- 17 février 2010 : Mercredi des cendres à 16h30 ;
- 1 au 6 mars 2010 : Semaine de lecture à l’Université Laval ;
- 24 mars 2010: Anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec (26 mars 1663).
- 1 avril 2010 : Concélébration eucharistique pour la Cène du Seigneur à 16h30
- 5 mai 2010 : Assemblée du clergé à la Maison généralice des Sœurs de la Charité.
- 6 mai 2010 : fête liturgique du fondateur du Séminaire, le bienheureux François de Laval.
Activités pastorales
Maison François-de-Laval à Petit-Cap
- 22 et 23 janvier 2010 : Pastorale universitaire.
DECES DE MONSIEUR LE CHANOINE JEAN-CHARLES RACINE (1919-2010)
Un an jour pour jour depuis le décès de monsieur l’abbé Anicet Greco,c’est au tour de monsieur le chanoine Jean-Charles Racine de nous quitter. Il est le quatrième de nos confrères partis vers la maison du Père depuis le 15 janvier 2009. Monsieur le chanoine Jean-Charles Racine était membre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec depuis 1956 et il avait 90 ans. Il avait étudié au Petit Séminaire de Québec, puis au Grand Séminaire de Québec et ordonné prêtre le 26 mai 1945. Il œuvra d’abord au Petit Séminaire pour quelques années, mais très tôt il fut affecté à l’Université Laval où il fut directeur des étudiants et vice-aumônier de 1952 à 1958.
Alors on lui demanda d’aller se spécialiser en catéchétique à l’Institut Lumen Vitae à Bruxelles. Il revint de Belgique et mis sur pied l’Office de catéchétique du diocèse de Québec qu’il présida de 1964 jusqu’au moment où il devint curé de la Cathédrale en 1971. Il avait pendant ce temps été aumônier des Religieuses dominicaines du Séminaire de Québec. Monsieur Racine demeura curé de la Cathédrale pendant 16 ans. On reconnaît son apport extraordinaire pour la rénovation de la bâtisse et de l’orgue. En 1973, il est créé chanoine membre du Chapitre métropolitain de Québec et en 1999 il en devient le doyen. À partir de 1987, il se consacre à l’accompagnement spirituel individuel et, en 2006, il quitte le Séminaire pour l’Unité de soins de la Résidence Cardinal-Vachon.
Les funérailles ont été célébrées à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec le vendredi 22 janvier 2010. Elles ont été présidées par Mgr Maurice Couture, archevêque émérite de Québec.
Saviez-vous… ?
1) quel instrument on utilisait à la chapelle de Petit Cap pour les célébrations liturgiques autrefois?
Réponse 1 à la fin du Bulletin.
2) quand le Séminaire a-t-il obtenu l'eau courante de l'aqueduc municipal de Québec et où prenait-il son eau avant? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
LE PETIT SEMINAIRE DIOCESAIN DEMENAGERA DANS LE VIEUX QUEBEC EN SEPTEMBRE 2010
Depuis plusieurs mois, il était question de relocalisation du Petit Séminaire diocésain de Québec. Il se dessinait un projet lié à l'achat de la maison des Missionnaires du Sacré-Coeur sur la rue Marie-Victorin à Québec, mais depuis quelque temps, l'idée de loger la Petit Séminaire diocésain dans les locaux du Séminaire de Québec dans le Vieux Québec est revenue sur la table.
Après de nombreuses consultations, le jeudi, 14 janvier 2010, le cardinal Ouellet, archevêque de Québec, a fait parvenir une lettre au Supérieur général du Séminaire de Québec où il lui annonçait sa décision de choisir comme résidence des élèves du Petit Séminaire diocésain le Pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec à partir de septembre 2010 et où il lui demandait de mettre en marche les travaux de transformation nécessaires. Le Pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec est situé au 3, rue de la Vieille-Université.
Un communiqué de l'Archevêché de Québec a été remis aux paroisses le 27 janvier 2010.
En voici le texte:
« C'est maintenant officiel, le Petit Séminaire diocésain de Québec (PSDQ) déménagera au pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec. Notre archevêque, le cardinal Marc Ouellet, a officialisé le tout le jeudi 14 janvier dernier en qualifiant œ changement « de tournant décisif et prometteur pour l'avenir des vocations ». L'institution fondée en 2008 ne change pas de nature. Une relocalisation était nécessaire pour son développement. L'œuvre de l'archevêque se poursuivra avec une participation accrue du Séminaire de Québec et une Fondation qui se développe afin de financer cette institution. Le Petit Séminaire diocésain louera des espaces au Séminaire de Québec après un passage apprécié à la Maison Jean-Claude-Colin de Saint- Augustin-de-Desmaures pour son volet pensionnat. Cette annonce n'affecte en rien le déroulement de l'année en cours du PSDQ. La rentrée 2010 du Petit Séminaire au pavillon Camille-Roy est prévue pour septembre. »
LE SÉMINAIRE DE QUÉBEC : PARTENAIRE MAJEUR DE LA PASTORALE UNIVERSITAIRE
Une communauté colorée, vive, énergique, fraternelle et très chaleureuse, voilà ce qui vous attend si un beau dimanche vous franchissez les portes de la chapelle du pavillon Lemieux à l’Université Laval. Près de deux cents étudiants de tous pays, fidèles au rendez-vous dominical, s’investissent l’année durant dans un tourbillon d’activités diversifiées qui donnent vie à leur communauté chrétienne… et ils y tiennent!
C’est que depuis août 2006, une nouvelle entente entre l’Université Laval et le Diocèse de Québec demande que la présence catholique sur le campus s’articule non plus seulement à partir de la nomination d’une équipe pastorale désignée par l’Évêque du diocèse, mais aussi et surtout autour d’une association étudiante religieuse reconnue selon les normes de l’Université, afin de favoriser une meilleure prise en charge de la communauté par les étudiants eux-mêmes.
Dès ma nomination comme aumônier, il y a quatre ans, j’ai reçu le mandat avec mon collègue Jean-Bernard Rousseau, agent de pastorale, de mettre sur pied cette association et d’en assurer la croissance. L’héritage laissé par le travail de mes illustres prédécesseurs auprès de la communauté catholique universitaire a grandement facilité la tâche : j’ai découvert auprès des étudiants fréquentant la chapelle une tradition catholique solidement enracinée, ouverte sur le monde, stimulante pour la foi et bien en phase avec la vie universitaire. Avec eux et avec d’autres membres de la communauté investis dans le secteur catholique, nous avons jeté les bases d’une association étudiante catholique qui fut fondée en septembre 2007.
Les résultats sont saisissants : après trois ans d’existence dans sa nouvelle structure, il est réjouissant de constater que la communauté n’a cessé de se fortifier, de se renouveler et de s’engager de mieux en mieux en dialogue avec le milieu universitaire. Le Conseil d’orientation pastorale de notre association, qui réunit neuf étudiants, l’agent de pastorale et le prêtre, propose, élabore et réalise avec la communauté des activités qui tentent de rejoindre toutes les dimensions de la vie chrétienne.
Ainsi, en vous promenant dans les allées de l’Université, vous trouverez des étudiants en pleine étude biblique, vous en verrez qui distribuent toutes les semaines des denrées aux étudiants démunis, vous croiserez des jeunes qui se rendent au chapelet, d’autres qui montent un kiosque ou des ateliers pour des enjeux de solidarité internationale, pendant qu’un groupe d’action catholique discerne la démarche pertinente à entreprendre. Vous verrez des étudiants qui en interpellent d’autres à revisiter leur foi, d’autres faisant leur bagage pour une fin de semaine au monastère, quelques-uns accordant leur guitare pour la prière de Taizé, ou pour l’heure d’adoration. Un comité prépare une conférence publique sur un sujet d’actualité, quelques-uns vivent une catéchèse qui les prépare au baptême ou à la confirmation. D’autres encore organisent une fête ou un repas pour briser l’isolement dans lequel trop d’étudiants se terrent, plusieurs se regroupent à la porte ouverte du bureau de l’aumônier et en profitent pour prendre rendez-vous avec lui…
Une vitalité enthousiasmante et quasi irrésistible se répand autour de cette communauté étonnante qui s’insère avec intelligence, sérénité et pertinence dans un contexte universitaire pluraliste et complexe.
Je suis très fier de faire remarquer, chaque fois que j’en ai l’occasion, que tout ceci est possible grâce à l’investissement convaincu du Séminaire de Québec qui voit dans cette oeuvre une continuité et une cohérence évidentes avec sa responsabilité missionnaire auprès des jeunes. Il me semble important de souligner que la demande initiale faite par l’Archevêque positionne le Séminaire comme partenaire majeur de la mise en œuvre d’une pastorale universitaire.
Déjà, en assumant à la demande de l’Archevêque la rémunération d’un prêtre et d’un agent de pastorale, le Séminaire assure la poursuite d’une présence catholique à l’université. Mais la demande de l’Archevêque ouvre pour nous des perspectives plus larges. En effet, l’Archevêque demande explicitement au Séminaire, concernant la pastorale universitaire, de déterminer la mise en œuvre d’un partenariat avec le Diocèse, et à travers le prêtre mandaté par le Séminaire, de proposer au Conseil du Séminaire des moyens pour assurer ce partenariat. Ainsi, le Séminaire est maître d’œuvre du projet dans son application très concrète.
Bien que le Diocèse de Québec demeure aux yeux de l’Université Laval le répondant principal en ce qui concerne l’entente conclue, il n’en reste pas moins que c’est bien au Séminaire de Québec, à travers le mandat qu’il me donne, que revient la mise en œuvre (orientation, gestion, développement) de ce que devient la pastorale catholique à l’Université Laval. L’Archevêque de Québec fait ainsi de la pastorale universitaire une œuvre confiée au Séminaire de Québec, lui demandant de préciser en partenariat avec le Diocèse de Québec les ressources humaines et matérielles nécessaires au développement de cette œuvre. Les possibilités sont ouvertes et prometteuses…
Il me semble donc légitime que la communauté des prêtres du Séminaire se sente partie prenante des enjeux et des défis relevés dans cette pastorale particulière. Il y a là une avenue incontournable pour l’évangélisation des jeunes et une chance inouïe d’investir ce secteur à bon escient. Je crois qu’il nous revient d’être présents à l’Université Laval et que nous pouvons nous en réjouir et en exploiter toutes les potentialités! Le contexte a changé, mais nous nous devons de nous ingénier, puisque l’occasion nous est donnée, à promouvoir auprès de la communauté universitaire une présence catholique pertinente et féconde.
Jean Abud
Prêtre du Séminaire de Québec
Responsable de la pastorale catholique
à l’Université Laval
Réponses au Saviez-vous… ?
Réponse 1 : Il s’agit d’un harmonium comme on le faisait dans plusieurs chapelles. Celui du Petit Cap a été acheté au pris de 45 $ lit-on dans une résolution du Conseil en date du 14 juin 1897 qui stipule « lequel devra demeurer au Petit-Cap." C'est celui que l'on voit encore dans la chapelle saint Louis-de-Gonzague, mais qui n’est plus en bon état.
Réponse 2: En 1857. Jusqu'à cette date, le Séminaire prenait son eau dans le puits de la cour des petits, marqué aujourd'hui de deux cercles concentriques. Ce puits avait été creusé en 1713. Avant cette date, le Séminaire et les propriétaires antérieurs (Guillaume Couillard et Louis Hébert) devaient aller chercher leur eau en bas de la petite côte dans un puits situé approximativement à l'entrée principale du Pavillon Jérôme-Demers actuel (ancien couvent). Quand on considère l'incommodité d'aller chercher et de transporter chaque jour l'eau nécessaire pour les travaux du ménage et de la cuisine, on comprend pourquoi les gens prenaient rarement des bains...
Visitez le site internet du Séminaire www.seminairedequebec.org
et notre webzine SME-Infonet
Responsabilité : Hermann Giguère, supérieur général
Mise en page, présentation et diffusion : Martine Duplain, secrétaire de direction
SME-Info BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec Vol. XXXVII – No 1, février 2010